21 mai 2012

DIV : Les entreprises et la génération Y.

D'après une étude réalisée en 2009 par l'IAE de Lyon auprès d'une soixantaine de DRH de PME et de grands groupes, les deux tiers d'entre eux indiquaient que des programmes d'intégration spécifiques des jeunes de la génération Y sont nécessaires notamment pour donner du sens au travail et fidéliser les recrutés.
Mais pourtant seulement un tiers les avaient mis en place.

Voir l'article de Nathalie Brafman "Comment les entreprises s'adaptent à l'arrivée de la génération Y" dans Le Monde "Société" du 18 mai 2012 et du même auteur au même endroit "La génération Y existe-t-elle vraiment ?"
A propos de la Génération Y, suivre le site "LaGenerationY.com" pour "comprendre la génération Y et le management inter-générationnel".

DIV : Publish in English or Perish by frenchies !

Une pré-publication récente porte sur les "Nefarious numbers". Les auteurs apportent des arguments contre l'utilisation irraisonnée des outils bibliométriques pour l'évaluation des chercheurs, des journaux scientifiques, et des institutions... où les honnêtes gens sont probablement lésés. 
D. Arnold est un professeur des mathématiques, K. Fowler une documentaliste spécialisée en mathématiques, tous deux de l'Université du Minnesota. Ils dressent une liste des tricheries de certains auteurs, des astuces de certains autres, ou des moyens plus subtils qu'ont certains supports d'augmenter artificiellement l'Impact Factor. 

Voir l'article de Laurence Bianchini sur MyScienceWork.com, pour tout comprendre que les indicateurs de l’évaluation de la recherche : de l’impact factor à l’h-index
Publish in English, or Perish? (lien).

DIV : L'UNESCO pour le libre accès de l'information scientifique.

L'UNESCO vient de publier le «
Policy Guidelines for the Development and Promotion of Open Access
” pour promouvoir l’open access, en particulier en matière d’information scientifique.
Cette publication encourage le développement de l’open access aux niveaux gouvernementaux et institutionnels, en en décrivant les bénéfices, les modèles économiques et la gestion des droits.

DIV : Et le mètre ne fait pas un mètre !

C'est en 1792 que deux astronomes français, Jean-Baptiste Delambre et Pierre Méchain, furent chargés par la Convention de mesurer la taille de la Terre afin de donner à l'Humanité les bases d'une mesure universelle des distances et des longueurs. La mission était de mesurer précisément la partie du méridien de Paris entre Dunkerque et Barcelone, de déterminer les latitudes des deux villes, d'en déduire la circonférence de la Terre, et d'en proposer une fraction simple (on adopta un dix millionième de la distance entre le Pôle Nord et l’Equateur, soit un quarante millionnième de la circonférence - mesure qui s'approche d'ailleurs le plus de la dimension du bras ou du pas de l'homme). Il fallait à la fois simplifier les systèmes divers et variés de mesure (il existait plus de deux cent mille unités de poids et de longueur : le pied, le bras, le point, le pouce, la coudée, l'empan, la ligne, la perche, , l'arpent, la lieue, etc. qui variaient d'une province à une autre, voire d'une ville à l'autre). Conscient de leurs approximations, et pour l'un d'eux de ses erreurs, les scientifiques adoptèrent une mesure approchée, grâce à la nouvelle méthode des moindres carrés développée par Legendre et Gauss, à partir de la plus grande mesure du méridien obtenue par extrapolation de l'arc mesuré. Cette décision fit l'objet de l'organisation de la première réunion scientifique internationale, avec des grands noms tels que Laplace, Legendre ou Lagrange, et un mètre-étalon en platine fut alors fabriqué pour servir de référence pour un système de mesure universel. On s'aperçut vite que le mètre étalon ne correspondait pas exactement à la mesure théorique, d'autant que la Terre n'étant pas sphérique, la mesure est relative à la longitude. Pourtant on concevra la mesure qui, pour s'affranchir des variations de longueur du métal, fut définie à partir de données cosmologiques jugées universelles et définitives, comme « la distance parcourue par la lumière dans le vide pendant une durée de temps de 1/299 792 456ième de seconde, elle même définie à partir des propriétés du césium). Le mètre officiel est donc plus court de 0.2 millimètre que le dix millionième d’un quart de méridien théorique moyen, dont on ne connait que la longueur approchée ... Voir ici une histoire du mètre (lien). Un ouvrage de Ken Alder "Mesurer le Monde" (prologue).

20 mai 2012

IA - TECH : HUD pour voiture - la réalité augmentée sur le pare brise

Pioneer propose un nouveau dispositif d'affichage tête haute (HUD - head-up display) qui permet de projeter des informations utiles sur le pare brise de la voiture. Les informations sont disponibles directement devant le pilote, sans qu'il ait besoin de baisser la tête vers le bas, pour suivre ses cadrans de vitesse, ses alarmes ou son GPS. Les informations routières issues de la voiture (comme la vitesse, le guidage GPS, etc.) et de l'environnement (comme les limitations de vitesse, les axes routiers, les conditions de circulation, la fluidité du trafic, etc.), sont directement vue alors que le conducteur ne quitte pas la route des yeux. Ce module, nommé Cyber Navi, affiche les images via un projecteur attaché à la visière. Pour calculer les estimations de distances, une caméra frontale est fixée sur le rétroviseur central. Et bien sûr, la luminosité est ajustée automatiquement en fonction de l'environnement. Tout ceci est disponible ... au Japon, et doit faire l'objet de plusieurs améliorations sur lesquelles planches déjà les ingénieurs de Pioneer. Voir le film de présentation.