Une première carte des connexions du cerveau humain vient d’être établie, constituant une véritable révolution dans le monde des neurosciences, pupliée le 1er juillet 2008 dans la revue Plos Biology par des équipes de l'Université et de l'Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne, de l'Université d'Indiana et du Harvard Medical School de Boston.
Ce « connectome humain », appelé ainsi en référence au génome, correspond à une image en trois dimensions des fibres nerveuses qui connectent les neurones entre eux.
Accès à l'article de Plos Biology (.pdf).
Cognitique / Cognitics - Ce site est destiné aux élèves ingénieurs et aux doctorants de l'École Nationale Supérieure de Cognitique (ENSC Bordeaux-INP). Il donne en complément des enseignements des pistes de documentation et de débat selon les thèmes SHS, IA, BIO, TECH, culture, infos générales et vie de l'ENSC. Il prépare notamment aux épreuves du grand oral de fin d’études.
12 juillet 2008
BIO : Connectome cérébral
Libellés :
bio,
cerveau,
réalité virtuelle
DIV : Projet Campus.
Destiné à créer dix pôles d'excellence universitaires de "visibilité internationale", et dotés d'un financement supplémentaire de 5 milliards d'euros, le projet CAMPUS ambitionne de créer une nouvelle université pour redessiner le paysage universitaire français.
Voir dans ce blog les 6 premiers lauréats.
Lien vers le projet TPG de Bordeaux.
Voir dans ce blog les 6 premiers lauréats.
Lien vers le projet TPG de Bordeaux.
07 juillet 2008
DIV : Une seconde de plus en 2008 ou en 2009 ?
Le terme "seconde" provient de la francisation écourtée de l’expression latine "minutum secunda" qui signifie littéralement minute de second rang, c’est-à-dire seconde division de l’heure.
Jusqu'en 1956, la seconde était définie comme la fraction 1⁄86400 du jour solaire terrestre moyen, mais les irrégularités de la rotation terrestre, notamment due aux marées, on amené en 1956 a définir la seconde comme la fraction 1⁄31 556 925,9747 de l’année tropique 1900.
Depuis la 13e Conférence générale des poids et mesures de 1967, la seconde n’est plus définie par rapport à l’année, mais par rapport à une propriété de la matière : c'est la durée de 9 192 631 770 périodes de la radiation correspondant à la transition entre les niveaux hyperfins F=3 et F=4 de l’état fondamental 6S½ de l’atome de césium 1331.
La longueur de la seconde a donc été définie, grâce à la mise en oeuvre des horloges atomiques, de manière indépendante de la division de la durée de la rotation terrestre qui en était sa définition naturelle.
Au cours des années, le temps exprimé par les horloges atomiques a légèrement divergé de celui déterminé par l'astronomie et pour ajuster le temps atomique et le temps astronomique, on rajoute certaines années une seconde par ci par là. Si les années bissextiles viennent corriger la différence entre le temps de la rotation autour du Soleil et une année pleine de 365 jours, les secondes supplémentaires à introduire sont moins régulières et donc moins prévisibles. Depuis 1972, le Service International de la Rotation Terrestre et Systèmes de Référence a ainsi rajouté 33 secondes intercalaires et il est nécessaire d'en rajouter une 34ème à la fin de 2008.
Pour simplifier le tout, elle sera rajoutée le 31 décembre 2008 où il existera une 23 h 59 mn 60 s. Tout ceci en temps universel, à l'heure locale française il sera 00 h 59 mn 59 s le 1er janvier 2009 !
Via Techno-Science.
Voir l'article de l'Observatoire de Besançon.
Accès au site d'annonce des secondes intercalaires.
Jusqu'en 1956, la seconde était définie comme la fraction 1⁄86400 du jour solaire terrestre moyen, mais les irrégularités de la rotation terrestre, notamment due aux marées, on amené en 1956 a définir la seconde comme la fraction 1⁄31 556 925,9747 de l’année tropique 1900.
Depuis la 13e Conférence générale des poids et mesures de 1967, la seconde n’est plus définie par rapport à l’année, mais par rapport à une propriété de la matière : c'est la durée de 9 192 631 770 périodes de la radiation correspondant à la transition entre les niveaux hyperfins F=3 et F=4 de l’état fondamental 6S½ de l’atome de césium 1331.
La longueur de la seconde a donc été définie, grâce à la mise en oeuvre des horloges atomiques, de manière indépendante de la division de la durée de la rotation terrestre qui en était sa définition naturelle.
Au cours des années, le temps exprimé par les horloges atomiques a légèrement divergé de celui déterminé par l'astronomie et pour ajuster le temps atomique et le temps astronomique, on rajoute certaines années une seconde par ci par là. Si les années bissextiles viennent corriger la différence entre le temps de la rotation autour du Soleil et une année pleine de 365 jours, les secondes supplémentaires à introduire sont moins régulières et donc moins prévisibles. Depuis 1972, le Service International de la Rotation Terrestre et Systèmes de Référence a ainsi rajouté 33 secondes intercalaires et il est nécessaire d'en rajouter une 34ème à la fin de 2008.
Pour simplifier le tout, elle sera rajoutée le 31 décembre 2008 où il existera une 23 h 59 mn 60 s. Tout ceci en temps universel, à l'heure locale française il sera 00 h 59 mn 59 s le 1er janvier 2009 !
Via Techno-Science.
Voir l'article de l'Observatoire de Besançon.
Accès au site d'annonce des secondes intercalaires.
06 juillet 2008
DIV - IA : vers une informatique noire et rapide.
Le professeur Igor Lukyanchuk, du laboratoire de physique condensée de l'université de Picardie, pense que la puissance des ordinateurs pourrait être multipliée par 1 000 grâce au remplacement du silicium par le carbone pour la fabrication des puces. Une propriété remarquable du graphite pur est que électrons s'y comportent comme des photons ; c'est à dire que, proche de la supraconductivité, le graphite présente une très faible résistance au passage du courant électrique, mais non plus à la température de l'azote liquide : à le température ambiante. De plus, au plan matériel, les monocouches de graphite - les graphènes - s'affranchissent des contraintes de volume des conducteurs puisqu'elles ont la simple épaisseur des atomes de graphite, soit quelques angströms (10-10m), La physique descend ainsi en dessous de l'échelle du nanomètre (10-9m), en permettant d'envisager des conducteurs à seulement deux dimensions et une nouvelle électronique dans laquelle le carbone pourrait prendre le relais du silicium.
Via LeMonde.com
Via LeMonde.com
Inscription à :
Articles (Atom)