Signée il y a 130 ans, la Loi 29 juillet 1881 instaure la liberté de la presse. Le texte permet de s'affranchir des entraves à la publication d'un journal, dont l'autorisation administrative préalable, et établit le respect du ecret des sources des journalistes. Le délit d'opinion est supprimé. Cette loi est due à Jules Ferry, qui a oeuvré dix ans après l'instauration d'un régime démocratique, la IIIe République, pour qu'elle puisse être promulguée.
Lire la version consolidée au 21 mai 2011 (lien).
Cognitique / Cognitics - Ce site est destiné aux élèves ingénieurs et aux doctorants de l'École Nationale Supérieure de Cognitique (ENSC Bordeaux-INP). Il donne en complément des enseignements des pistes de documentation et de débat selon les thèmes SHS, IA, BIO, TECH, culture, infos générales et vie de l'ENSC. Il prépare notamment aux épreuves du grand oral de fin d’études.
30 juillet 2011
DIV : Liberté de la presse
28 juillet 2011
DIV : Naissance de l'Alliance Numérique Aquitaine (ANA)
C'est le 26 juillet 2011, à l'initiative de l'Adeiso, que les différents représentants de la filière industrielle et économique des TIC et de l'électronique d'Aquitaine ont fondé l'Alliance numérique Aquitaine (ANA).
Sa mission est de structurer les deux filières dans la région.
L'Alliance numérique Aquitaine ambitionne de développer quatre secteurs stratégiques.
Il s'agit de créer l'Alphanov des TIC et de l'électronique.
Sa mission est de structurer les deux filières dans la région.
L'Alliance numérique Aquitaine ambitionne de développer quatre secteurs stratégiques.
- la santé : l'e-santé, biolocalisation, nouveaux équipements ... ;
- l'électronique : innover au niveau des conversions énergétiques des éoliennes, les appareils électroniques pour mieux réguler les flux ... ;
- le patrimoine numérique et son accessibilité ... ;
- la cité digitale et ses services associés (mobilité ...).
Il s'agit de créer l'Alphanov des TIC et de l'électronique.
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numérique,
technologie
BIO - SHS : Neuroéthique
Le terme "neuroéthique" est dû à Leon Kass, médecin américain et spécialiste de bioéthique. Il s'agit de l’étude des implications éthiques des avancées en neurosciences et en neuropsychiatrie, dans et hors des laboratoires. La neuroéthique s’interroge donc sur leurs conséquences individuelles et sociétales, par exemple dans les domaines commercial, judiciaire, sécuritaire, militaire. Ainsi, la naissance d'un "neurodroit", c’est-à-dire l’utilisation des neurosciences au sein des tribunaux, commence à faire jurisprudence aux Etats-Unis, en Inde et en Israël. L’imagerie cérébrale est déjà utilisée pour juger de la responsabilité d’une personne, et certains proposent son recours comme détecteur de mensonge. Aux Etats-Unis, on peut être soumis à un examen IRM pour vérifier l’efficience et la fiabilité d’un candidat lors d’une d’embauche, ou même à la demande d’un assureur, pour s’assurer de l’absence d'anomalies, ou surtout de l'avancée de la dégénérescence avec l'âge. Le Centre d’analyse stratégique rédige aujourd'hui un rapport sur les implications scientifiques, légales et éthiques du neurodroit, pour la fin de l'année 2011.
En France la neuroéthique fait l’objet d’une décision législative : l'article 16-14 de la loi de bioéthique du 6 août 2004, révisée en juin 2011 suite au rapport du député Jean Leonetti, a pour titre « Neurosciences et imagerie cérébrale ». Il dispose que « Sans préjudice de leur utilisation dans le cadre d’expertises judiciaires, les techniques d’imagerie cérébrale ne peuvent être employées qu’à des fins médicales ou scientifiques » et ceci heureusement « avec consentement de la personne révocable sans forme à tout moment ». L’article 16-15 qui interdisait la discrimination sur la base d’imagerie cérébrale, comme c'est le cas pour les données génétiques, a malheureusement été supprimé, ouvrant ainsi, ni plus ni moins, la porte à la possibilité de discipliner les personnes d'après leur cerveau. Si cette possibilité n'est pas réellement applicable aujourd'hui, on peut craindre qu'elle ne le devienne avec les progrès des technologies d'imagerie et leur diffusion avec la baisse des prix d'équipement et de fonctionnement.
De quoi rester vigilant.
En France la neuroéthique fait l’objet d’une décision législative : l'article 16-14 de la loi de bioéthique du 6 août 2004, révisée en juin 2011 suite au rapport du député Jean Leonetti, a pour titre « Neurosciences et imagerie cérébrale ». Il dispose que « Sans préjudice de leur utilisation dans le cadre d’expertises judiciaires, les techniques d’imagerie cérébrale ne peuvent être employées qu’à des fins médicales ou scientifiques » et ceci heureusement « avec consentement de la personne révocable sans forme à tout moment ». L’article 16-15 qui interdisait la discrimination sur la base d’imagerie cérébrale, comme c'est le cas pour les données génétiques, a malheureusement été supprimé, ouvrant ainsi, ni plus ni moins, la porte à la possibilité de discipliner les personnes d'après leur cerveau. Si cette possibilité n'est pas réellement applicable aujourd'hui, on peut craindre qu'elle ne le devienne avec les progrès des technologies d'imagerie et leur diffusion avec la baisse des prix d'équipement et de fonctionnement.
De quoi rester vigilant.
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