12 août 2011

DIV : Ecrivez ... vous polluez !

Envoyer des mails pollue l'environnement dans les mêmes proportions que le trafic aérien. C'est ce qu'affirme l'ADEME (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie), en publiant le 7 juillet 2011 une note de synthèse sur l'impact environnemental du courrier électronique.
Ainsi, les courriels d'une société de cent personnes génèrent annuellement une pollution qui serait celle de quatorze allers-retours Paris-New York. Les technologies de l'information et de la communication (TIC) pourraient ainsi être responsables en 2020 de près de 4 % des émissions de gaz à effet de serre en Europe, contre 2 % en 2005. Cette pollution serait alors supérieure à celle du transport aérien, qui ne représenterait alors que 2 à 3 % des émissions européennes de gaz à effet de serre.
L'envoi d'un e-mail de 1 mégaoctet génère près de 20 grammes équivalent CO2, en raison de l'énergie consommée par les ordinateurs de l'expéditeur, du destinataire, et des serveurs et réseaux utilisés. Comme un salarié français reçoit en moyenne 58 e-mails par jour et en envoie 33, les courriels de 100 personnes entraîneraient l'émission de 13,6 tonnes équivalent CO2 par an. La situation est grave si l'on considère que quelques 500 milliards de e-mails sont envoyés chaque jour dans le monde.
Une solution : les bonnes pratiques !
Diminuer le nombre de mails, diminuer le nombre de destinataires, supprimer les copies, supprimer les réponses automatiques, faire la chasse aux spams, privilégier les filtres amont, etc.
Un exemple, selon l'ADEME, Réduire de 10 % l'envoi de courriels incluant systématiquement son responsable et son collaborateur direct au sein d'une entreprise de 100 personnes permet d'économiser environ une tonne équivalent CO2 sur l'année, soit un aller-retour Paris-New York.
Les recommandations de l'ADEME pour le bon usage des TIC (lien).

BIO : Le bonheur, c'est bon pour le coeur.

Une équipe multidisciplinaire associant la Harvard School of Public Health (Boston, USA), l'Université du Michigan (Ann Arbor, USA) et l'University College (Londres, GB), a étudié un échantillon de prés de 8000 personnes des deux sexes et d'âge moyen proche de 50 ans (cohorte Whitehall II).
Cette étude épidémiologique montre que le fait d'être satisfait de son sort, notamment dans sa vie personnelle, sa famille, sa vie sexuelle et son identité personnelle, a des conséquences bénéfiques et préventives sur le coeur et le système coronarien. Ces résultats ont été publiés le 4 juillet 2011 dans l'European Heart Journal.