La NASA, et peut-être quelques autres agences spatiales de certains pays ou groupes de pays, projettent un voyage vers Mars dans les années 2030.
La NASA espère ainsi renouer avec la grande époque de la conquête spatiale.
Une première mission humaine sur Mars est en effet prévue vers 2035. Inconvénient majeur qui rebat les cartes de l'optimisme américain : un voyage aller-retour doit durer au moins trois ans. Or les résultats d’une étude publiée dans la revue Plos One le 31 décembre 2012, menée par l’équipe de Kerry O’Banion, neurobiologiste au centre médical de l’université de Rochester (NY-USA), montre que des souris soumises à des radiations cosmiques, similaires à celles auxquelles pourraient être exposés des cosmonautes, astronautes ou autres spationautes, entraînent dans le cerveau des changements du même type que ceux de la maladie d’Alzheimer.
Les chercheurs ont utilisé l’accélérateur de particules du laboratoire national de Brookhaven pour soumettre les rongeurs à des radiations mettant en jeu des particules de haute énergie. Au niveau du comportement, ils ont observé des baisses significatives de performances aux différents tests de mémoire, tandis qu'au niveau strcutural les cerveaux présentent une accumulation anormale de substance bêta amyloïde, et des signes d’altération vasculaire, similaires à ceux observés dans la maladie d’Alzheimer.
Des conclusions probablement difficiles à assumer pour la NASA, d'autant qu'aucune solution efficace n’a jusqu'ici été trouvée pour protéger les astronautes de tels rayonnements, et donc des problèmes neuronaux posés par ces particules. De quoi refroidir les ardeurs des volontaires pour le grand voyage, ou réorienter la recherche vers les moyens de protection ...
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