Cognitique / Cognitics - Ce site est destiné aux élèves ingénieurs et aux doctorants de l'École Nationale Supérieure de Cognitique (ENSC Bordeaux-INP). Il donne en complément des enseignements des pistes de documentation et de débat selon les thèmes SHS, IA, BIO, TECH, culture, infos générales et vie de l'ENSC. Il prépare notamment aux épreuves du grand oral de fin d’études.
28 février 2013
DIV : Matinales de la chaire "systèmes technologiques pour l'augmentation de l'humain"
La chaire industrielle « Systèmes Technologiques pour l’Augmentation de l’Humain » de l'ENSC organise un cycle de matinales sous forme de rencontres thématiques autour d’un petit-déjeuner d’échanges.
Le principe est de réunir autour d’un thème 3 à 5 industriels (PME/PMI, ETI et/ou Grands Groupes) acteurs sur des marchés différents, qui interagissent sur la portée de ce thème pour leurs produits/services ou marchés.
L’auditoire est composé d’invités du monde industriel, du monde académique et du monde institutionnel régional, économique ou de la recherche.
Une demande de participation peut être adressée par mail au titulaire de la chaire (mail ici).
Le thème retenu pour la matinale du jeudi 7 mars 2013 est « L’expérience utilisateur ».
Les orateurs de cette matinale sont Jean-Dominique Lauwereins (BeTomorrow), Gilles Raymond (Mobiles Republic), et Thomas Landspurgh (TVTweet).
La matinale du jeudi 28 mars 2013 aura lieu sur le même thème, avec les industriels de Thales (Multimédia de bord), Clairitec (Conception d’IHM) et les spécialistes de Cap Sciences (Culture scientifique).
Lieu : Best-Western Bordeaux "Bayonne Etche Ona" - 11 rue Mautrec 33000 Bordeaux - Salon St Emilion - de 8h à 9h30).
Libellés :
ENSC,
homme augmenté,
réunion scientifique
Pays/territoire :
11 Rue Mautrec, 33000 Bordeaux, France
27 février 2013
TECH - SHS : Pour une définition francophone de la cobotique.
Un robot collaboratif qui apporte la puissance, la résistance et la sécurité en conservant la précision du geste de l'opérateur humain. |
On peut considérer la cobotique comme un domaine interdisciplinaire situé "à l'interface de la cognitique et du facteur humain (comportement, décision, robustesse et contrôle de l'erreur), de la biomécanique (modélisation du comportement et de la dynamique des mouvements) et de la robotique (utilisation d'artefacts dans un but de production de comportements mécaniques fiables, précis et/ou répétitifs à des fins industrielles, de santé ou de convivialité)" (sic.). "Un cobot (néologisme) est un système automatisé non autonome utilisé en cobotique, et impliqué dans des tâches ou relations cobotiques" (sic). Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Cobotique de Wikipédia en français (auteurs).
Encore en discussion (cf. le débat sur Wikipedia - voir ici), le terme est mentionné dans le plan national "robotique" lancé au mois de mars 2013 par le Ministère chargé de l'industrie et du redressement productif. Il entre donc dans le programme pédagogique de l'ENSC.
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BIO - TECH : Vers l'impression 3D de cellules humaines.
L'impression 3D printing produit des grappes de cellules souches. |
Une équipe de chercheurs de l'Institute of Biological Chemistry, Biophysics and Bioengineering (lien) de l'université de Heriot-Watt (Edinburg, Ecosse) ont conceptualisé une méthode d'impression de tissus biologiques (y compris humains) tels que morceaux de peau, organes, etc., à partir d'échantillons d'ADN récoltés sur des cellules-souches embryonnaires.
L'équipe a pris des cellules de rein à l'état embryonnaire puis les a mis en culture pendant quelques temps. Après avoir formé une culture un peu plus conséquente, les scientifiques ont construit un réservoir spécial pour contenir les cellules sans les abîmer ou les tuer, formant ainsi une "bio-encre", pour reprendre le terme utilisé par les scientifiques de Heriot-Watt. L'imprimante prend ensuite le relai, pour recréer des cellules à base des échantillons déjà exploités. Au fil de l'impression, les cellules se regroupent petit à petit pour former des amas plus gros de cellules.
Si elle était perfectionnée et contrôlée, cette méthode pourrait permettre d'espérer réaliser concrètement des expériences directement sur des tissus vivants, telles que des recherches de traitement de certaines maladies aujourd'hui incurables.
Jusqu'ici, les imprimantes 3D permettaient de modéliser et imprimer des macro-objets ou micro-objets (avec changement d'échelle) manufacturés. Ce qui est le plus étonnant dans cette expérience est que ce type d'imprimantes (adaptées au cas) pourraient recréer de l'ADN et des cellules à partir de lui. Outre une avancée dans la recherche sur les cellules et les tissus, cette expérience que la reproduction de tissus vivants via une imprimante 3D pourrait devenir un moyen facilitant les greffes de tissus et/ou d'organes sur un être humain en s'affranchissant des deux contraintes aujourd'hui nécessaires et limitantes d'un donneur ou de l'autogreffe, tout en se dispensant de l'expérimentation animale.
Article BBC (lien).
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