La machine d’Anticythère est une machine de petite taille, découverte en 1901 dans une épave au large des îles grecques d'Anticythère. Les chercheurs ont établi qu'il s'agit d'un calculateur analogique pour calculer la position des éléments astronomiques et leurs évolutions. Sa fabrication a été initialement estimée à -87 avant Jésus-Christ, ce qui en ferait le plus vieux mécanisme de calcul à rouages et engrenages connu. De nouvelles datations estiment sa fabrication à au moins un siècle avant. L'objet en bronze, constitué d'une vingtaine de roues dentées, de cinq cadrans et d'aiguilles mobiles (soit au total pas moins d'une trentaine d'éléments mobiles dans un cadre fixe), est aujourd’hui conservé au Musée national archéologique d’Athènes qui en organise cette année une exposition spéciale avec la marque suisse Hublot.
Au-delà du principe de son fonctionnement toujours exploré, le problème majeur posé est que les scientifiques estimaient que, jusque là, personne vivant à cette époque n’aurait pu avoir toute la maîtrise mathématique et astronomique et l’expertise mécanique pour construire un mécanisme aussi précis et complexe. Les outils de calculs connus et les aides à la navigation de l’époque n’étaient en effet pas aussi développés et ne contenaient pas autant de fonctions et de principes proposés par cette machine.

Le volume des données astronomiques produites par la machine est gigantesque, en faisant le premier ordinateur astronomique connu. Il implémente de manière tout à fait surprenante, par des moyens mécaniques, plusieurs modèles mathématiques applicables à la description du ciel, à la prévision des éclipses, et à la géolocalisation astronomique.
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A propos des cercles de calcul (lien).