L’institut public de recherche Riken et le groupe informatique Fujitsu annoncent aujourd’hui la performance de vitesse de calcul de 415 millions de milliards d’opérations à la seconde pour leur nouveau supercalculateur Fugaku (415,53 pétaflops). La machine japonaise devient ainsi la plus rapide du monde (voir le communiqué).
Le nom du champion vient du nom nippon du Fuji Yama. L’ordinateur est installé au sein du Riken Center for Computational Science (R-CCS) à Kobe (Japon).
Mis à la disposition du monde de la recherche, Fugaku devrait dès 2021 permettre de travailler sur la modélisation de la diffusion du Sars-Cov-2 et du COVID-19, mais également sur la conception de nouveaux médicaments, celles de solutions énergétiques, d’optimisations industrielles, à la recherche fondamentale sur l’univers, sur des problématiques d’Intelligence artificielle et d’informatique quantique, ou à la simulation de catastrophes naturelles ou industrielles.
Mais la compétition reste ouverte, et les américains et chinois prévoient déjà des concurrents dont les puissances attendues sont en exaflops, soit en milliards de milliards d’opérations à la seconde.