25 juillet 2014

DIV : Les Escales du Design - à l'ENSC - le 4 décembre 2014


Pour plus d'info sur les Escales du Design 2014 : lien (ici)

IA - BIO : Bio-bots - les limites du vivant et de l'artificiel sont en train de tomber.

En utilisant du tissus musculaire imprimé en 3D et en le stimulant électriquement, des chercheurs du laboratoire de micro et nanotechnologie du département de bio-ingénierie de l'Université de l'Illinois, dirigé par Rashid Bashir, ont créé un "robot biologique" doté de capacités notices bio-artificielles.
Les "bio-bots" ou "robots biologiques" sont à la fois vivant et à la fois artificiels. D'une taille de moins d'un centimètre, ils sont constitués d'une combinaison de cellules vivantes et de cellules synthétiques en hydrogel et sont capables de marcher grâce à des muscles contrôlées par des impulsions électriques.
C'est à partir du modèle naturel musculo-squelettique (muscle-tendon-os) que les chercheurs ont réalisé leur hybride.
Une bande de cellules provenant de muscles squelettiques, dans la nature dépendant du contrôle volontaire du système nerveux central a été insérée dans  une armature d'hydrogel imprimée en 3D, suffisamment solide pour donner une structure au "bio-bot" et assez flexible pour plier comme une articulation. Le dispositif a été attaché aux deux "pieds" du bio-bot, de la même manière qu'un muscle est attaché à l'os par un tendon. La vitesse de flexion-extension peut être contrôlée en ajustant la fréquence des impulsions électriques "innervant" les cellules musculaires et en permettant le mouvement.
Un tel dispositif pourrait être doté de capteurs environnementaux, ce qui les rendrait mobiles et autonomes, pour par exemple aller détecter des molécules chimiques ou des fréquences électromagnétiques. Ces machines biologiques pourraient également être utilisées comme vecteurs pharmaceutiques ou comme "implants intelligents", en chirurgie substitutive ou robotisée.
Au delà de la performance, voici une nouvelle frontière qui se complexifie, avec l'ambiguité des statuts du vivant et de l'artificiel ici associés dans une hybridité micro-technologique vertigineuse, qui entraine la réflexion dans le domaine de l'éthique et du droit du vivant. Sommes nous en train d'assister à la naissance d'une nouvelle espèce d'animaux artificiels ou, à terme, de tissus bio-implantables entrainant l'homme dans un nouveau statut d'être artificiel.
Voir une vidéo (ici).
Article de ScienceDaily (ici).

21 juillet 2014

BIO - IA - SHS : Du Cybathlon aux jeux olympiques des robots.

Alors que le Premier ministre du japon, Shinzo Abe, projette d'organiser en parallèle des JO de 2020 à Tokyo, des Olympiades des robots
Les jeux olympiques seraient alors définis comme des jeux "humains", les olympiades des robots seraient des jeux "robotiques". mais à quand lies jeux olympiques mixtes, ceux qui permettront par exemple aux meilleurs athlètes de rivaliser avec des robots sportifs, comme on organise déjà en IA des rencontres humains/machines pour les jeux d'échecs, de dames ou le fameux Jeopardy.
Déjà, les robotisions concourent pour les olympiades des handicapés équipés de prothèses bioniques : ce "Cybathlon" se déroulera en 2016 à Zurich.

IA : Une main presque humaine.

La Shadow Robot Company a mis sur le marché une main artificielle robotique sensible. Elle est capable d’analyser la forme d’un objet pour décider de la position et de la force nécessaires pour s’en saisir, faisant ainsi passer le mouvement robotique à un stade supérieur.
La Dexterous Hand est équipé de capteurs de pression et d'une série informatique d'intelligence artificielle référée à un inventaire de prototypes de formes sensorielles, permettant de contrôler l'acte de saisie et la manipulation des objets fragiles.
Ce dispositif comporte donc une proto conscience de son environnement, ou tout au moins de l'objet saisi grâce au sens du toucher. Les capteurs des doigts couplés à des caméras 3D permettent au robot de "comprendre" ce qui l’entoure et d'interagir avec son environnement.
La Dexterous Hand est capable de placer ses doigts dans la bonne configuration en fonction de l’objet qui lui est présenté, de l’attraper et de la manipuler sans pression excessive tout en assurant la solidité de la saisie.
Le but est double : disposer d'un outil intelligent de manipulation déportée et développer une nouvelle génération de prothèses.
Voir une vidéo (ici).