13 juin 2008

DIV : Les conditions de vie des élèves ingénieurs.

L'Observatoire de la Vie Etudiante (OVE) a réalisée pour la première fois une enquête sur les conditions de vie des 100 000 inscrits dans les 224 écoles d'ingénieurs françaises.

Accès aux résultats de l'enquête.

12 juin 2008

DIV : Allocation des moyens aux universités - rapport du Sénat

Le groupe de travail du Sénat présidé par Philippe Adnot et Jean-Léonce Dupont, a rendu le 11 juin 2008 ses propositions concernant l’allocation des moyens aux universités dans le cadre de l’autonomie des universités.
La simplification des 43 critères actuels du système San Remo se fait sur la base d'une distinction claire entre le financement de la formation et celui de la recherche, avec la suppression de la dotation globale de fonctionnement globalisant actuellement les deux volets de l'activité.
Un financement à la performance de 10% des crédits de fonctionnement de formation et jusqu’à 20% des crédits de fonctionnement de recherche, inclurait la masse salariale incluse. La recherche devait passer d'une part de financement contractualisé de 20% aujourd’hui à 50% à terme.

Pour ce qui est de la formation, le financement devra tenir compte de ’insertion professionnelle à six mois puis à trois ans, et du niveau de salaire. Pour les licences, le taux de poursuite d’études entrera en ligne de compte. Le « forfait étudiant » fondé serait basé sur le coût par étudiant en fonction de sa filière de formation et le nombre d’étudiants présents aux examen et non plus le nombre d’inscrits.
Les budgets des IUT et des écoles d’ingénieurs internes aux EPCSCP devraient dès 2012 être globalisés après « un dialogue de gestion interne approfondi » avec la direction de l'université.
Le rapport souligne le nécessaire encouragement aux spécialisations avec des éventuelles réorientations des formations lorsqu'elles ne correspondent pas aux besoins.
le rapport n'aborde pas réellement le problème des indicateurs qui restent à construire.

Pour ce qui est de la recherche, les critères retenus concernent outre les publications, la valorisation de la recherche et la levée de fonds extérieurs. Il faut encourager les universités qui créent des fondations, développent des spécialisations et répondent aux appels d’offres, par des moyens supplémentaires.

Au niveau du fonctionnement général, une part du financement serait réservé à la bonne gestion des universités, prenant en compte des critères de taux d’occupation des locaux, de niveau d’encadrement administratif, de valorisation de services de gestion externalisés, etc.

Ce dispositif pourrait substituer un système "Sympa" (système de répartition des moyens à la performance et à l'activité) à l'actuel "Sanrémo" en fonction depuis 1991.
La suite du feuilleton en fin juin, lors de la remise du rapport de mission de la MEC (mission d’évaluation et de contrôle) de l’Assemblée nationale qui s’est auto-saisie de la question de l’allocation des moyens aux universités.

liens : Libération ; 20 minutes ; Le Figaro

09 juin 2008

DIV : Une commission pour des passerelles entre écoles et universités.

Afin de faciliter les partenariats entre universités et grandes écoles, la commission Philip a été installée officiellement par la ministre Valérie Pécresse le 4 juin 2008.
Elle devra remettre son rapport à la fin du mois de septembre. Sa mission porte sur les moyens à mettre en oeuvre pour créer davantage de passerelles entre les classes préparatoires et l’université (équivalence entre les cursus de classes préparatoires et de licence, filières conjointes et doubles diplômes…), les grandes écoles et les écoles doctorales des universités.
le but est une meilleure intégration des CPGE au dispositif universitaire, une plus grande fluidité entre filières d'ingénieurs et cursus de master, et davantage d’étudiants issus de grandes écoles préparent un doctorat. Elle concernenra plus globalement tous les acteurs de la formation LMD et ingénieurs, et le tissu économique national et étranger.
Présidée par le Professeur Christian Philip de la faculté de Droit de Lyon 3, elle est composée d'un représentant de la CPU, d'un représentant de la CDEFI, d'un représentant de la CGE, d’une quinzaine de membres représentatifs du système d’enseignement supérieur et du monde socio-économique.