09 mars 2012

IA - SHS : 30/06/12 - 36-15 ne répond plus !


COLLOQUE
Jeudi 05 avril 2012
Institut des sciences de la communication du CNRS
20 rue Berbier-du Mets, 75013 Paris (métro Gobelins)


Le 30 juin 2012, le réseau Transpac s’arrêtera, et le Minitel avec lui. 


Ce colloque reviendra sur les évolutions, continuités, ruptures entraînées par la pénétration rapide et massive dans le grand public de ce système interactif. Il s'agira de penser son appropriation, ses enjeux et les usages de cette technologie par ses différents acteurs : acteurs des télécommunications, monde professionnel, éditeurs de services, grand public... 
Si la genèse du Minitel et les premiers usages sont bien connus, il est nécessaire de replacer cette technologie de l’information et de la communication dans le temps long de l’histoire des médias et de l’innovation, des sciences de l’information et de la communication, de l’histoire des entreprises, etc.

TECH : Un HMD allemand.


Les chercheurs du Centre allemand de recherche aérospatiale (DLR) ont conçu un casque de réalité augmenté (HMD) apportant un soutien au pilote dans les conditions de mauvaise visibilité, dans la ligne du TopOwl® du concurrent Thales.
Ce HMD possède un dispositif affichant des informations relatives à la hauteur de l'hélicoptère par rapport au sol, la vitesse, la direction de vol, la position dans l'espace, ainsi que les obstacles éventuels (poteaux électriques par exemple).
Des tests de ce HMD ont été menés au simulateur de poste de pilotage d'hélicoptère de l'Institut en guidage de vol du DLR de Brunswick (Basse-Saxe). Des tests en conditions réelles sont prévus pour le milieu de l'année 2012 sur les hélicoptères BO105 et EC135 du DLR.

08 mars 2012

DIV : Cloud et emploi.



C'est près de 190 000 emplois d'ici 2015 qui pourraient être créés en France dans le domaine en pleine expansion du cloud computing.
Il est vrai qu'à l'échelle mondiale, ce sont quelques 14 millions d'emplois qui seront générés par l'informatique dans les nuages, selon le cabinet d'études IDC, qui avait déjà identifié 10 tendances clefs.
Ces postes seront répartis au bénéfice de toutes les régions et de toutes les entreprises de toutes les catégories et de toutes les tailles.
Contrairement à l'idée reçue selon laquelle le "cloud computing" contribuerait à détruire des postes, il va plutôt être un facteur de création d'emplois dont 'il convient dès maintenant d'anticiper les besoins en hommes et en compétences, notamment une grande part à l'interface des STIC et des SHS.
Voir le rapport : IDC's Worldwide Cloud System Software Taxonomy, 2012.

DIV : Thales à Singapour

Thales, partenaire historique de l'ENSC, déplace son centre de gravité à Singapour.
Implanté à Singapour depuis le début des années 80, la firme y a développé principalement une activité de maintenance, de réparation et de révision (MRO) d'équipement multimédia de bord (IFE).
La dynamisme des compagnies asiatiques clientes de Thales a valorisé ce centre, ainsi devenu le plus important du groupe avec plus de 30 000 réparations par an, pour un chiffre d'affaires de près de 150 millions d'euros.
En 2010, les quatre filiales de Thales implantées à Singapour ont fusionné pour donner naissance à Thales Solutions Asia, employant près de 500 personnes.
Quelques stages en perspective.

05 mars 2012

TECH : Pour les nostalgiques.


Pour ceux qui ont vécu l'informatique de la fin du siècle :

http://www.therestartpage.com

Have fun, ... and restart ! ! !

TECH : Voiture moléculaire.

Le plus petit véhicule du monde est une nanovoiture longue de seulement un milliardième de mètre et 60 000 fois moins épaisse qu'un cheveu.
Conçue par une équipe hollandaise et suisse, la voiture est une molécule dont les 4 roues sont faites de quelques atomes, et dirigée par un faisceau d'électrons émis par un microscope à effet tunnel. Les électrons envoyés par le microscope modifient les interactions entre les "roues" et une surface en cuivre, ce qui induit un mouvement de rotation et fait avancer le véhicule.
Cette innovation est le plus petit nanorobot autonome et électrique.


Publié dans l'édition du 10 nov. 2011 de Nature (lien).

04 mars 2012

SHS - BIO : La main molle ou le pas lent ne sont pas de bons augures.



Des chercheurs américains du Centre médical de Boston ont montré que la vitesse à laquelle nous marchons ou la force de notre poignée de main pourraient déterminer le risque d'une future démence ou d'un accident vasculaire-cérébrale (AVC) :
«Scanner cérébral, vitesse de marche et force de préhension ont été enregistrés pour 2.410 personnes qui étaient âgées en moyenne de 62 ans. Les résultats présentés à la rencontre annuelle de l'Académie de neurologie disent que 11 ans plus tard, 34 personnes avaient développé une démence et 79 avaient eu un accident vasculaire cérébral.»
A partir de 65 ans, les personnes marchant lentement sont 1,5 fois plus susceptibles de devenir folles ou atteintes de la maladie d'Alzheimer que celles qui marchent plus rapidement, et les personnes ayant peu de force de préhension ont un risque supérieur à 42 % de subir un AVC, explique le site de santé Health : «Les chercheurs ont constaté qu'une vitesse de marche lente était associée à un moins grand volume total du cerveau et à une moins bonne performance dans les tests sur la mémoire, le langage et la prise de décision. Une poignée de main plus forte a été associée à un plus grand volume total du cerveau et à de meilleurs résultats sur les tests de pensée et de mémoire durant  lesquels les gens devaient identifier les similitudes entre les objets.»
Ces études démontrent les effets d'une faiblesse physique sur la santé de personnes d'âge moyen, ces effets n'ont pas été observés chez les personnes de moins de 65 ans et l'avaient déjà été chez des personnes âgées.
Les chercheurs reconnaissent que d'autres recherches doivent être effectuées pour déterminer si cette faiblesse est un symptôme pré-clinique de la démence ou de la propension à être victime d'un AVC, selon le Huffington Post : «On ne sait pas vraiment si les gens dans cette étude avaient d'autres problèmes de santé qui pourraient avoir une incidence sur leur vitesse de marche, et qui pourraient également augmenter le risque de démence.»
Bien que ces résultats soient préliminaires, les chercheurs précisent que ces tests peuvent être facilement effectués par un médecin généraliste ou un neurologue dans le but de prévenir un risque.

IA : Une mémoire éternelle.


Des chercheurs de l’Université de Berkeley ont mis au point une mémoire non volatile qui serait capable de retenir ses données pendant un milliard d’années, contre seulement quelques dizaines d'années pour les puces mémoires en  silicium.
Les études menées conjointement avec le département américain de l’énergie n’augmentent pas seulement la durée de vie de la mémoire, mais améliorent aussi sa capacité.
La mémoire en question utilise une nanoparticule de fer enfermée dans un nanotube de carbone. Le fer se déplace au sein du nanotube et sa position va représenter un 1 ou un 0. La particule de fer se déplace lorsqu’un courant électrique d’une faible intensité est appliquée et le système prend connaissance de la position de la particule en mesurant la résistance électrique à un endroit précis du tube.
Ce genre de mémoire permet de concentrer 500 milliards de bits par centimètre carré. Par comparaison, les dernières générations de mémoire Flash NAND Toshiba ou Samsung gravées en 32 nm à 3 bit par cellule atteignent tout juste 28 Gbit/cm2 et la dernière génération de disques durs enregistrent 51 Gbit/cm2 sur leurs plateaux.
Par ailleurs, vu que le système est hermétiquement fermé, il est moins sensible aux aléas environnementaux. De plus, le fait que cette mémoire consomme peu permet non seulement de faciliter son évolution, mais elle pourrait être fabriquée avec des outils déjà existants. Les chercheurs sont en fait tellement confiants dans leurs technologies qu’ils affirment qu’une telle mémoire pourrait débarquer sur les marchés d’ici deux ans.
Information relayée du News Center de Berkeley lab.