Cognitique / Cognitics - Ce site est destiné aux élèves ingénieurs et aux doctorants de l'École Nationale Supérieure de Cognitique (ENSC Bordeaux-INP). Il donne en complément des enseignements des pistes de documentation et de débat selon les thèmes SHS, IA, BIO, TECH, culture, infos générales et vie de l'ENSC. Il prépare notamment aux épreuves du grand oral de fin d’études.
19 avril 2007
DIV : Le futur de la recherche en France.
Interrogés par la revue scientifique internationale Nature sur la place et l’avenir de la science et de la recherche et sur la réforme des universités, les candidats des trois principales formations politiques françaises donnent leur avis, à quatre jours du premier tour de l’élection présidentielle, sur la politique de la recherche en France.
Accès à l'article de Nature.
BIO : La pensée en réseau.
Une technique originale d'imagerie électromagnétique des courants neuronaux par magnétoencéphalographie (MEG) a été développée par les chercheurs du LENA-CNRS à la Salpétrière (Paris). Sylvain Baillet et son groupe montrent qu'il est possible de mettre en évidence chez l'Homme et de manière globale et non invasive, des activations cérébrales qui communiquent en réseau et dont la fréquence caractéristique est directement reliée à des paramètres élémentaires du comportement. Une pierre dans le jardin des néolocalisationnistes de l'IRMf puisque, contrairement à l'hypothèse naïve selon laquelle l'activité d'une région cérébrale est en relation avec une activité, ces résultats publiés dansle numéro du 16 avril 2007 de la revue Proceedings of the National Academy of Science, démontrent qu'un ensemble étendu de régions doit se mettre en résonance et en cohérencependant la réalisation d'un comportement.
Via Techno-Science.
Via Techno-Science.
IA - SHS : Ubicomp.
Rapporté par InternetActu, l'article du blog de Fabien Girardin sur l'informatique omniprésente, lors de la conférence Lift07 : il y signale (voir l'article) les conclusions d’une étude de Shinichi Konomi et George Roussos sur le déploiement à grande échelle de puces RFID (billetterie du métro de Londres et grands magasins japonais), dans laquelle une critique sévère de l’informatique omniprésente est formulée. Pour les auteurs, l’ubicomp (concept d'Ubiquitous Computing développé par Xerox) d’aujourd’hui est faite d’îlots de fonctionnalités plutôt que d’un ensemble de connections directes. Les spécialistes et chercheurs redéfinisent les défis de la recherche dans le domaine en prenant en compte les contraintes du monde réel : ‘Apprendre comment traduire les principes, directives et modèles découverts dans le contexte d’une recherche en outils utiles pour construire des systèmes d’informatique omniprésente dans le monde réel.’
Via Putting People First (PPF1 et PPF2), et Via InternetActu.net.
IA - SHS : Critique de l'informatique olmniprésente.
Si la magie de Kuniavsky est une métaphore qui facilite la compréhension de l'usage des objets nouveaux dans une informatique omniprésente, l’anthropologue d’Intel, Genevieve Bell et le professeur d’informatique Paul Dourish dénoncent des promesses de l’informatique omniprésente, de plus de 10 ans et qui commencent à vieillir.
Voir l'article Les futurs d’hier : note sur la vision dominante de l’informatique omniprésente(pdf)
Les auteurs plaident pour une ‘informatique omniprésente du présent’, c’est-à-dire une vision qui prend appui sur les recherches pluridisciplinaires concernant l’adoption des technologies et se centrant sur le désordre de la vie quotidienne pour l’exploiter.
Voir le nouveau blog d’Intel : "Visions", porté par les meilleurs techniciens et scientifiques de l’entreprise.
Voir l'article Les futurs d’hier : note sur la vision dominante de l’informatique omniprésente(pdf)
Les auteurs plaident pour une ‘informatique omniprésente du présent’, c’est-à-dire une vision qui prend appui sur les recherches pluridisciplinaires concernant l’adoption des technologies et se centrant sur le désordre de la vie quotidienne pour l’exploiter.
Voir le nouveau blog d’Intel : "Visions", porté par les meilleurs techniciens et scientifiques de l’entreprise.
Libellés :
ia,
ihm,
réalité virtuelle,
shs
IA : La magie des objets informatiques du quotidien.
L’informatique omniprésente sera-t-elle magique ?
Lors de la conférence sur les technologies émergentes (ETech), qui s’est déroulé fin mars à San Diego, Mike Kuniavsky, le fondateur d’Adaptive Path et de Thing M, un studio de design, a expliqué comment l’informatique omniprésente va rendre le quotidien quasi magique, c’est-à-dire proposer des "objets enchantés".
Ces ‘objets enchantés’ sont (1) des objets du quotidien, (2) physiques, (3) dont nous savons à peu près nous servir (4) n’ont pas d’écran et on n’attend pas d’eux qu’ils produisent du texte, (5) ne se comportent pas comme s’ils étaient humains ni ne sont surhumains. Ils peuvent être difficiles à contrôler mais au bout du compte, nous tenons les commandes, pas eux.
Certains objets possèdent déjà ces caractéristiques, comme le Globe ambient, le médaillon de Nokia, le lapin Nabaztag ou la Wii de Nintendo.
Voir le texte : The Coming Age of Magic (pdf).
Lors de la conférence sur les technologies émergentes (ETech), qui s’est déroulé fin mars à San Diego, Mike Kuniavsky, le fondateur d’Adaptive Path et de Thing M, un studio de design, a expliqué comment l’informatique omniprésente va rendre le quotidien quasi magique, c’est-à-dire proposer des "objets enchantés".
Ces ‘objets enchantés’ sont (1) des objets du quotidien, (2) physiques, (3) dont nous savons à peu près nous servir (4) n’ont pas d’écran et on n’attend pas d’eux qu’ils produisent du texte, (5) ne se comportent pas comme s’ils étaient humains ni ne sont surhumains. Ils peuvent être difficiles à contrôler mais au bout du compte, nous tenons les commandes, pas eux.
Certains objets possèdent déjà ces caractéristiques, comme le Globe ambient, le médaillon de Nokia, le lapin Nabaztag ou la Wii de Nintendo.
Voir le texte : The Coming Age of Magic (pdf).
Libellés :
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BIO : Chimpanzé évolué.
Et si le chimpanzé était génétiquement plus évolué que l'homme ? Voilà ce que suggèrent les résultats de Jianzhi Zhang, Peng Shi et Margaret Bakewell du Molecular and genomic Evolution Lab. de l'université du Michigan, publiés dans les Proceedings of the National Academy of Sciences.
Les espèces humaines et simiesques se sont séparées il y a environ six millions d'années. Mais, contrairement à de nombreuses croyances qui considèrent les humains comme le résultat d'une sélection génétique plus élevée, démontrée par la taille du cerveau, les capacités cognitives et la bipédie entre autres, les chimpanzés posséderaient des gènes bien plus évolués que les nôtres. Ainsi un plus grand nombre de gènes auraient évolué vers des voies salutaires chez le chimpanzé que chez l'homme.
Bakewell M. A., Shi P., Zhang J. (2007) More genes underwent positive selection in chimpanzee evolution than in human evolution. Proc Natl Acad Sci USA
Les espèces humaines et simiesques se sont séparées il y a environ six millions d'années. Mais, contrairement à de nombreuses croyances qui considèrent les humains comme le résultat d'une sélection génétique plus élevée, démontrée par la taille du cerveau, les capacités cognitives et la bipédie entre autres, les chimpanzés posséderaient des gènes bien plus évolués que les nôtres. Ainsi un plus grand nombre de gènes auraient évolué vers des voies salutaires chez le chimpanzé que chez l'homme.
Bakewell M. A., Shi P., Zhang J. (2007) More genes underwent positive selection in chimpanzee evolution than in human evolution. Proc Natl Acad Sci USA
17 avril 2007
DIV : Le retard de la recherche en France.
Accéder au classement en cliquant sur l'image.
La revue Les Echos vient de publier un bilan de la recherche mondiale, qui se révèle inquiétant pour les universités Françaises.
Cette étude, conduite par le CNRS, est encore plus mitigée que le célèbre classement de Shanghaï. La suprématie américaine est incontestable puisque les Etats-Unis ont produit l'an passé à eux seuls autant de connaissance que les quatre pays suivants réunis : Angleterre, Allemagne, Japon et France (voir le classement).
Pire encore pour notre pays, la créativité scientifique française navigue au-delà du vingtième rang mondial, loin derrière les Américains, les Anglais ou les Suisses.
Pour le CNRS, seules six universités françaises atteignent le niveau d'excellence mondiale, selon le critère des articles scientifiques publiés : Paris VI (104e rang mondial), Paris XI (132e), Strasbourg-I (164e), puis Paris VII, Lyon-I, Grenoble-I. Bordeaux I est au 12e national (494e mondial), talonnée par Bordeaux 2 (13e rang national, 529e mondial).
Les écoles normales supérieures de Paris (365e) et Lyon (602e), sans brio, tirent nénamoins leur épingle du jeu, alors que les grandes écoles sont dans des rangs catastrophiques, sauf Polytechnique (8e rang national, 363e mondial). L'école suivante est en effet au delà des universités ou des ENS : Ecole des mines de Paris (au 1302e rang), ENS de Chimie (1908e), Ecole Centrale (2097e) et Sup Télécom Paris (2896e).
Dans un entretien donné au journal L'Expansion, le professeur Philippe Aghion, professeur d'économie à Harvard (meilleure université du monde selon le classement du CNRS et selon celui de Shanghaï), propose au moins deux raisons au retard de la France (accès à l'article de l'Expension) :
1 - Le financement (voir le tableau financier) : « La France ne consacre que 1,7% du PIB à l'enseignement supérieur, contre 3% aux Etats-Unis. Il faudrait augmenter les financements des universités d'au moins un point de PIB. Il conviendrait aussi d'y adjoindre des financements privés, ainsi que des droits d'entrée, avec un système intelligent de bourses. ».
2 - La tutelle de l'Etat : Philipp Aghian déplore que les universités françaises ne puissent choisir leurs chercheurs et qu’elles n’aient aucune maîtrise du budget.
Une seule solution : revoir le mode de gouvernance des universités françaises.
Ceci s'accompagnera alors de la fin de la gratuité des études supérieures et de la probable séparation entre des universités d'excellence en recherche et des universités d'excellence en formation, les deux n'étant pour certains plus compatibles.
Mais la mutation est-elle possible avec un corps enseignant surchargé, sous payé, fatigué et méprisé par les politiques, des enjeux pédagogiques de masse et des charges administratives sclérosantes de plus en plus nombreuses sous la houlette d'une mammouth de plus en plus pesant ?
La revue Les Echos vient de publier un bilan de la recherche mondiale, qui se révèle inquiétant pour les universités Françaises.
Cette étude, conduite par le CNRS, est encore plus mitigée que le célèbre classement de Shanghaï. La suprématie américaine est incontestable puisque les Etats-Unis ont produit l'an passé à eux seuls autant de connaissance que les quatre pays suivants réunis : Angleterre, Allemagne, Japon et France (voir le classement).
Pire encore pour notre pays, la créativité scientifique française navigue au-delà du vingtième rang mondial, loin derrière les Américains, les Anglais ou les Suisses.
Pour le CNRS, seules six universités françaises atteignent le niveau d'excellence mondiale, selon le critère des articles scientifiques publiés : Paris VI (104e rang mondial), Paris XI (132e), Strasbourg-I (164e), puis Paris VII, Lyon-I, Grenoble-I. Bordeaux I est au 12e national (494e mondial), talonnée par Bordeaux 2 (13e rang national, 529e mondial).
Les écoles normales supérieures de Paris (365e) et Lyon (602e), sans brio, tirent nénamoins leur épingle du jeu, alors que les grandes écoles sont dans des rangs catastrophiques, sauf Polytechnique (8e rang national, 363e mondial). L'école suivante est en effet au delà des universités ou des ENS : Ecole des mines de Paris (au 1302e rang), ENS de Chimie (1908e), Ecole Centrale (2097e) et Sup Télécom Paris (2896e).
Dans un entretien donné au journal L'Expansion, le professeur Philippe Aghion, professeur d'économie à Harvard (meilleure université du monde selon le classement du CNRS et selon celui de Shanghaï), propose au moins deux raisons au retard de la France (accès à l'article de l'Expension) :
1 - Le financement (voir le tableau financier) : « La France ne consacre que 1,7% du PIB à l'enseignement supérieur, contre 3% aux Etats-Unis. Il faudrait augmenter les financements des universités d'au moins un point de PIB. Il conviendrait aussi d'y adjoindre des financements privés, ainsi que des droits d'entrée, avec un système intelligent de bourses. ».
2 - La tutelle de l'Etat : Philipp Aghian déplore que les universités françaises ne puissent choisir leurs chercheurs et qu’elles n’aient aucune maîtrise du budget.
Une seule solution : revoir le mode de gouvernance des universités françaises.
Ceci s'accompagnera alors de la fin de la gratuité des études supérieures et de la probable séparation entre des universités d'excellence en recherche et des universités d'excellence en formation, les deux n'étant pour certains plus compatibles.
Mais la mutation est-elle possible avec un corps enseignant surchargé, sous payé, fatigué et méprisé par les politiques, des enjeux pédagogiques de masse et des charges administratives sclérosantes de plus en plus nombreuses sous la houlette d'une mammouth de plus en plus pesant ?
Libellés :
info générale,
polémique,
shs
BIO : Un sommeil paradoxal plus compliqué qu'on ne le croyait.
L'équipe du docteur Michael Czisch du Max-Planck-Institut für Psychiatrie de Munich vient d'apporter leur contribution à la compréhension du sommeil paradoxal et du rêve chez l'homme.
En étudiant le sommeil par imagerie par raisonnance magnétique fonctionnelle (IRMf) en phase de sommeil paradoxal, réputé comme étant cette phase durant laquelle se déroule le rêve, les chercheurs ont montré que cette phase peut être caractérisée en deux types. Ce sommeil, dit "REM" (rapid eyes movement), est accompagné de mouvements très rapide des yeux. L'activité cérébrale dans certaines régions du cerveau est alors très intense, et génératrice de rythmes EEG rapides similaires à ceux de l'éveil attentif. Dans certaines micro-phases de ce sommeil paradoxal, les stimulations extérieures, tels que des bruits, des sons répétitifs ou des mélodies sont totalement occultés et ne sont pas traités par le cerveau : il s'agit du sommeil REM "phasique". Ces phases pendant lesquelles le dormeur est insensible aux manifestations extérieures sont répétées mais toujours très brèves. Pourtant, entre deux d'entre elles, les stimuli sensoriels peuvent être traités ; on parle alors de sommeil REM "tonique", caractérisé par une absence de mouvements oculaires rapides.
- Accès au compte-rendu.
- Article de l'European Journal of Neuroscience.
- Le sommeil et ses mécanismes par les neurobranchés.
- Dans ce blog : dormir
En étudiant le sommeil par imagerie par raisonnance magnétique fonctionnelle (IRMf) en phase de sommeil paradoxal, réputé comme étant cette phase durant laquelle se déroule le rêve, les chercheurs ont montré que cette phase peut être caractérisée en deux types. Ce sommeil, dit "REM" (rapid eyes movement), est accompagné de mouvements très rapide des yeux. L'activité cérébrale dans certaines régions du cerveau est alors très intense, et génératrice de rythmes EEG rapides similaires à ceux de l'éveil attentif. Dans certaines micro-phases de ce sommeil paradoxal, les stimulations extérieures, tels que des bruits, des sons répétitifs ou des mélodies sont totalement occultés et ne sont pas traités par le cerveau : il s'agit du sommeil REM "phasique". Ces phases pendant lesquelles le dormeur est insensible aux manifestations extérieures sont répétées mais toujours très brèves. Pourtant, entre deux d'entre elles, les stimuli sensoriels peuvent être traités ; on parle alors de sommeil REM "tonique", caractérisé par une absence de mouvements oculaires rapides.
- Accès au compte-rendu.
- Article de l'European Journal of Neuroscience.
- Le sommeil et ses mécanismes par les neurobranchés.
- Dans ce blog : dormir
16 avril 2007
SHS : Les décrocheurs.
Si environ 15.000 scolaires décrochent chaque année et désertent le système éducatif français, toute une série de comportements s'élaborent avant le décrochage définitif, en commençant par «sécher» les cours, s'absenter quelques journées ou pendant des semaines, voire des mois. On trouve des adolescents transgresseur des règles pour provoquer les adultes, ceux qui aménagent une vie parallèle aux études, en s'intéressant par exemple à la musique, au sport, ou ceux qui présentent des conduites phobiques, des angoisses ou un état dépressif.
Références :
- le livre du pédopsychiatre Patrice Huerre : Absentéisme scolaire, du normal au pathologique, Éditions Hachette Littérature, 2006.
- le rapport de l'association "La Bouture" : Les lycéens décrocheurs, de l’impasse aux chemins de traverse, Edition Chronique Sociale, 1998.
- Décrocheurs… comment raccrocher ? - Cahier Pédagogique - Juin 2006 - N°444.
- le site de l'agence de santé et des services sociaux du Quebec.
Références :
- le livre du pédopsychiatre Patrice Huerre : Absentéisme scolaire, du normal au pathologique, Éditions Hachette Littérature, 2006.
- le rapport de l'association "La Bouture" : Les lycéens décrocheurs, de l’impasse aux chemins de traverse, Edition Chronique Sociale, 1998.
- Décrocheurs… comment raccrocher ? - Cahier Pédagogique - Juin 2006 - N°444.
- le site de l'agence de santé et des services sociaux du Quebec.
BIO : Apparition de la complexité multicellulaire.
Selon Pekka Janhunen, du Finnish Meteorological Institute, du Space Research d'Helsinki (Finlande), la rigueur du climat aurait favorisé la vie multicellulaire, et l'apparition d'organismes multicellulaires, il y a environ 540 millions d'années, serait à l'origine d'une accélération de la complexité du vivant dans la biosphère.
(Via ADIT, les Bulletins électroniques des ambassades de France.)
(Via ADIT, les Bulletins électroniques des ambassades de France.)
BIO : Complexité quantique dans l'organisation de la vie.
Gregory Engel, post-doc de l'équipe dirigé par Graham Fleming, ou Fleming group à l'Université de Berkeley, vient de montrer que photosynthèse utilise la mécanique quantique afin de minimiser l'énergie nécessaire due à des tentatives au hasard (comme on le pesait jusqu'ici). L'énergie solaire serait ainsi transférée rapidement au centre de réaction végétal, ce qui permet à la photosynthèse d'avoir un rendement de plus de 95%. Un apport considérable pour les théories de la complexité.
Voir l'abstract
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