Dans un article publié ce mois-ci, l’Association britannique du sandwich (BSA) rend compte d'une étude de l'université de Manchester, publiée dans la revue Sustainable Production and Consumption.
Cette étude révèle que la consommation annuelle des sandwichs consommés au Royaume Uni serait responsable de l’émission de près de 10 tonnes de CO2, ce qui équivaut à l’utilisation de 8,6 millions de voitures sur un an.
Cette consommation serait de 11,5 milliards de sandwichs par an, dont la moitié étant préparée à la maison et l'autre achetée dans le commerce. Elle génèrerait en moyenne 9,5 millions de tonnes d'équivalent CO2.
En cause, la production, la transformation, leur emballage, leur transport mais surtout la conservation au frais des sandwichs. Cclle-là, dans les grandes surfaces représente ainsi jusqu'à 25% de leur empreinte carbone. L'étude estime que cette empreinte pour un seul sandwich est équivalente en moyenne à celle d'une voiture roulant pendant 19 km.
Cette catastrophe écologique pourrait être réduite de 50% en modifiant d'une part les recettes, d'autre part l'emballage et le recyclage des déchets, et enfin en repoussant simplement leur date de péremption. Ainsi, la BSA estime que prolonger la durée de conservation des sandwichs en assouplissant les dates de consommation pourrait permettre d'économiser au moins 2.000 tonnes de déchets par an.
Le plus écologique serait de célèbre "jambon-fromage" fait à la maison.
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