09 décembre 2006

IA : Des robots pour les personnes agées.


RoboDomo, un bobot assistant de personnes agées isolées, a été présenté par le MBDS de l'Université de Nice.
Accès au pdf.

IA - BIO : Le cerveau comme interface.

Selon Pink Tentacle, Hitachi envisagerait de commercialiser un tel système d'interface cerveau/machine d'ici cinq ans.
Le nouvel appareil utilise une technique de ‘topographie optique’, basée sur la mesure de la circulation du sang dans le cerveau grâce à une lumière proche de l’infrarouge. Les zones cérébrales activées permettent aux expérimentateurs de faire fonctionner l’interrupteur marche/arrêt d’un train électrique par conditionnement. Cette topographie spatiale est non-intrusive : elle ne correspond à rien de nouveau, puisque le psychophysiologiste Gray Walter faisait déjà nouger des tortues robotisées par EEG. Les progrés résident dans un appareillage compact qui peut être déplacé et adapté à chaque utilisateur. Autant d’avantages qui jouent certainement en faveur d’une possible commercialisation rapide.
Via Wired blogs et InternetActu.net.

IA : Petits drones - l'avenir est sans pilote.

Les drones autonomes du MIT
L'avenir des militaires laisse une grande place aux drones. Ces véhicules aériens automatisés sont capables d’effectuer des missions de surveillance, voire de combat, sans pilote à bord. Malheureusement, le maniement d’un seul de ces appareils demande l’intervention d’une complète équipe de spécialistes. Ainsi, selon le Boston Globe, (inscription nécessaire) ‘tester et debugger un seul appareil demande la présence de quatre techniciens’.
Au MIT, Jonathan How et ses étudiants du Laboratoire de contrôle aérospatial sont en passe de résoudre ce problème. Son équipe a mis au point un logiciel qui automatise une bonne part des tâches du drone, ce qui permet à un unique opérateur de piloter un, voire plusieurs mini-hélicoptères comme le montre cette vidéo.
Via Roland Piquepaille.

08 décembre 2006

SHS : Effet d'induction contextuelle.

Michael Cooper, Australien d'une vingtaine d'années avait fait dans les années 80, un voyage au Kenya à la fin de ses études. Lors d'un safari, alors qu'il s'était éloigné de son groupe au moment d'un arrêt, il se trouva face à face avec un éléphanteau qui semblait blessé à sa patte avant gauche qu'il maintenait levée. Cooper réalisait que l'animal pourrait le charger, mais comme il ne semblait pas agressif, il s'en est approché prudemment et il a pu constater qu'en effet, l'éléphanteau avait une énorme écharde plantée à la base de sa patte.
Très calmement, Cooper a posé un genou à terre et à l'aide de son couteau, a retiré l'écharde de la patte. Dès que l'animal a été soigné, il a pu reposer sa patte au sol, il a longuement regardé Cooper, puis il a barri bruyamment et s'en est allé.
Jamais, Cooper ne s'est senti menacé par l'éléphanteau et il a conservé toute sa vie le souvenir magique de ce moment rare.
Presque 20 ans plus tard, Cooper s'est rendu avec son fils âgé de 11 ans, à un zoo de la banlieue de Sidney. Lorsqu'ils sont passés tous les deux devant l'enclos des éléphants, l'un des éléphants s'est brusquement mis à taper le sol avec sa patte avant gauche. Cooper s'est mis à douter, pouvait-il s'agir du même éléphant que celui qu'il avait soigné 20 ans auparavant ?
Il s'approcha un peu plus de l'enclos, et l'animal continuait de frapper le sol de plus belle. Alors, Cooper enjamba le mur d'enceinte et se dirigea vers l'éléphant.
Ce dernier l'attrapa par la taille avec sa trompe, ensuite, il le souleva et le fracassa contre le mur.
Ce ne devait pas être le même éléphant ...

(merci à J.M.André pour cet exemple pédagogique)

IA - SHS : La réalité virtuelle favorise t'elle l'apprentissage ?

S'il semble bien que l'expérience est la meilleure façon d'apprendre, elle n'est pas sans risques quant aux fausses certitudes. Une nouvelle étude constate que ce n'est pas toujours vrai. Ann E. Schlosser du Department of Marketing and International Businessde l'Université de Washington a étudié la façon dont des personnes utilisaient un appareil-photo après avoir été informées de ses fonctionnalités de deux manières différentes : d'une part au moyen d'une animation virtuelle interactive et d'autre part à l'aide d'un simple texte et d'images statiques.
Bien que l'expérience virtuelle améliore la mémorisation des fonctions d'usage, elle augmente le nombre de certitudes erronées.
En d'autres termes, un nombre plus important de personnes croyaient qu'elles pourraient faire des choses que l'appareil ne permettait pas. La réalité virtuelle est-elle la source d'un autre virtuel, celui-ci imaginaire ?
Accès au résumé de la publication dans l'édition de décembre 2006 du Journal of Consumer Research.

SHS - IA : Effet positif de l'Internet sur le capital social.

Internet a un effet positif sur le capital social. C'est ce que montre Thierry Pénard. Ce chercheur au laboratoire Marsouin s’est intéressé (avec Nicolas Poussing) il y a quelques mois, à savoir si l’usage de l’internet à un impact sur la nature et l’intensité du ‘capital social’ d’un individu, autrement dit, de ses réseaux sociaux formels et informels. Cette étude met en évidence l’effet positif de l’internet sur la sociabilité, en complément d’autres investissements sociaux, sauf pour les individus ayant connu une mobilité ou une rupture (géographique, professionnelle ou affective), pour qui l’usage de l’internet sert à renouveler profondément leur capital social.
Complétant cette approche, Thierry Pénard (avec Raphaël Suire cete fois-ci) a prolongé son enquête en s’intéressant aux rôles des interactions sociales sur les modèles économiques des entreprises présentes sur l’internet. Là encore, il montre que les interactions sociales, sous la forme d’externalités de réseau, de bouche à oreille et d’évaluations, jouent un rôle central, en créant de la confiance et en stimulant la demande s’adressant aux entreprises.
(Via InternetActu.net.)

DIV : Thèse de sciences cognitives - 8 décembre 2006

Jérôme Rodrigues, allocataire du laboratoire de sciences cognitives (EA-487) a soutenue avec succès sa Thèse de sciences cognitives à l'Institut de Cognitique le vendredi 8 décembre 2006. Ses travaux portaient sur une "Étude de la compensation mnésique dans le cadre des niveaux de traitement : Approche expérimentale et modélisation". Ils ont été dirigés par le Professeur Bernard N'Kaoua.
Le jury était composé des professeurs Jean-Pierre Rossi du Limsi (Orsay) et Rémy Versace du Laboratoire d'Etude des Mécanismes Cognitifs de l'Université Lyon 2, tous deux rapporteurs, du professeur Guy Tiberghien de l'Institut des Sciences Cognitives de Lyon, des professeurs Bernard N'Kaoua et Bernard Claverie (président) de IdC, et de Monsieur Marc-Michel Corsini, maître de conférences à l'UFR Sciences et modélisation de Bordeaux 2.
Le jury a admis Jérôme Rodrigues et a donné un avis favorable à la délivrance du Diplôme national de docteur, conformément à l'arrêté du 7 août 2006 (JO 24-8-06) - spécialité sciences cognitives - avec mention très honorable avec félicitations.