IBM a lancé depuis un an son programme de "cognitive era" (ère cognitive). C'est sur les performances de Watson, le super-ordinateur qui a gagné le jeu Jeopardy, que NYSE, le groupe de Sécurité d'IBM, compte pour aider les équipes de RSSI et de cybersécurité a mieux identifier les menaces. le rôle de Watson serait d'analyser des sources de données multiples non structurées, qu'elles soient exprimées en langage naturel, sous forme de texte, de posts, de blog ou de visuels,
pour repérer les faire remonter des données qu’il juge pertinentes et qui échappent jusqu'ici aux outils d’analyse classique. Or c'est ce patrimoine informationnel non structuré qui constitue 80% des données quotidiennes produites dans le monde.
La tâche ainsi définie est nommée « sécurité cognitive ». La méthode consiste, selon IBM, à "formuler des hypothèses, des argumentaires basées sur des preuves ainsi que des recommandations" avec par exemple une analyse de malwares permettant d’identifier automatiquement les évolutions et variantes entre différents logiciels malveillants, même s'ils sont conçus de manière différente afin d’échapper aux antivirus classiques.
Après cette annonce du 10 mai 2016, IBM doit préciser la façon dont Watson sera proposé aux entreprises, avec une version beta pour la fin d’année.
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