09 mars 2007

IA : Casque de controle cérébral.

La société Emotiv Systems a présenté le 8 mars 2007 une interface permettant de controler des jeux videos par la pensee.
Il s'agit d'un casque de contrôle cérébral, qui permet de contrôler des jeux vidéos grace à l'activité cérébrales. Ce système est composé d'une multitude de capteurs électromagnétiques qui captent les signaux physiologiques, qui sont alors relayés par une simple interface USB vers l'ordinateur.

DIV : Ordinateur quantique pour 2008.

La start-up D-Wave Systems a récemment présenté à Moutain View (Silicon Valley) et au Telus World of Science (Vancouver) le système Orion, concept d’un prototype d’ordinateur quantique à 16 qubits dont elle annonce la commercialisation… dès 2008 ! ! !
Voir sur ce blog.

DIV : La semaine du cerveau.

Lundi 12 mars débute la Semaine internationale du Cerveau 2007.Ce rendez-vous annuel promeut l'image de la recherche sur le cerveau auprès du grand public, et durant une semaine, des centaines d'activités publiques permettant de découvrir les progrès scientifiques dans le domaine du cerveau.
La Semaine du Cerveau est aussi une campagne qui réunit près de deux mille partenaires : écoles et lycées, universités, hôpitaux, centres de recherche, sociétés de patients, agences gouvernementales, organisations professionnelles réparties dans 62 pays.
En France dans 20 villes : programme à Bordeaux.
Renseignements sur les sites de la Fédération pour la recherche sur le cerveau, de la Société des neurosciences.

DIV : Technologies embarquées à Paris.

Le club "Innov-it" organise le 16 mars 2007 une rencontre "Technologies embarquées", à l'hôtel de région d'Ile de France.
Objectifs : découvrir 10 jeunes entreprises innovantes ; faciliter les échanges entre entreprises innovantes, grands groupes industriels et de service, investisseurs ; identifier les technologies émergentes, et comprendre les enjeux du secteur.
Participation gratuite ... pour s'inscrire.
Accès au programme.

08 mars 2007

IA - SHS : Le Web 3.0 sera-t-il du futur ?

Alors que le Web 1.0 impose des contenus statiques, produits et hébergés par des spciétés et organismes (c'est par exemple le Web de votre université), le Web 2.0 permet aux internautes de s'approprier les contenus et de les produire eux-mêmes.
ces contenus sont pourtant toujours stockés et distribués par d'autres (on met par exemple ses mails sur Hotmail, ses sauvegardse sur Dropload, ses vidéos sur YouTube, et ses photos sur Flickr). Tout ce que fait l'informatique, c'est de transformer l'ordinateur vers une simple interface d'accès à un Internet global "tout en un".
Le Web 3.0, tant attendu, doit permettre trois évolutions notables :
La première, c'est l'invasion du p2p dans le Web 2.0, avec un recentrage sur l'utilisateur et une répartition incontrôlée et incontrôlable, diffusée dans le réseau, et n'appartenant plus à personne (ou plutôt appartenant à tous), avec la nécessaire démocratisation d'outils libres et open-sources. La seconde est le recours à l'intelligence artificielle et aux programmes génétiques pour la fouille de données et l'information pertinente à partir de demandes et de souhaits implicites et souvent confus, et une prise en compte de l'affectivité. La troisième est la nécessaire disparition de la couche d'interface écran-clavier, avec une transparence du rapport au Web, l'invasion de la réalité virtuelle et des interfaces sensibles, haptiques, intuitives et émotionnelles.
Nul ne sait aujourd'hui quelle évolution prendra le pas sur l'autre. Certains pensent que la plus mûre est celle du partage (voir l'article de Techno-science.net), d'autres pensent que ce sera le tri et le metaweb (voir l'article de InternetActu.net, enfin d'autres parient plus sur la dimension immersive (article de FredCavazza.net) pour une cognition augmentée. Comme d'habitude, on verra apparaître un mélange d'un peu tout, et probablement d'autres dimensions émergeantes du croisement de l'évolution technologique et des usages spontanés, et non encore pensées par les futurologues ou les Cassandre du réseau.
Voir sur ce blog Digital Anthropology, et la conférence sur le Web 2.0.

07 mars 2007

SHS : Préparer à la violence scolaire.

Le professeur Jean-Claude Sallabery dirige l'équipe "cognition et éducation" du Laboratoire "cognition et facteurs humains" de l'Institut de Cognitique de Bordeaux. C'est dans sa fonction de directeur de l'Institut universitaire de formation de maîtres (IUFM) d'Aquitaine qu'il a mis en place une formation originale des futurs enseignants, afin de les préparer à gérer les situations de violence scolaire qu'ils pourraient affronter.
Via Liberation.fr - A la une - voir l'article « La bonne distance avec l'élève »

IdC : Conférence du 9 mars 2007 - Facteurs humains et sécurité aéronautique

Frédéric Dehais est un ancien étudiant du cursus "sciences cognitives" de Bordeaux. Il a effectué son stage de recherche à l'ONERA - centre de Toulouse -, et y a poursuivi des travaux de thèse, qu'il a soutenu à l'Ecole Nationale Supérieure de l'Aéronautique et de l'Espace. Il est aujourd'hui chercheur est cognitique au Centre Aéronautique et Spatial SUPAERO de Toulouse.
Sa conférence du 9 mars 2007 (10h30 - amphi 12 - Carreire) porte sur les aspects facteurs humains de la sécurité aéronautique.

06 mars 2007

DIV : Disparition de Jean Baudrillard.

Mort du sociologue et philosophe Jean Baudrillard.
Décédé ce mardi 6mars 2007 à l'âge de 77 an, Jean Baudrillard a, pendant quarante ans,élaboré une critique radicale des médias et de la société de consommation.
Né le 20 juillet 1929 à Reims, germaniste de formation et traducteur de Marx et de Brecht, il a enseigné la sociologie à l'Université Paris X - Nanterre à partir de 1966. Son premier livre, paru en 1968, "Le système des objet"s, suivi en 1970 de "La société de consommation", font de Baudrillard un penseur inclassable. Auteur d'une cinquantaine d'ouvrages, il devient "extrémiste paresseux", qui publie successivement "Le miroir de la production" (1973), signant sa rupture avec le marxisme, "Simulacres et simulations" (1981), Amérique (1986), les cinq tomes de son journal par aphorisme "Cool memories" (1987-90-95-2000-2005), "Pataphysique" (2002) ou "Les exilés du dialogue" (2005) avec Enrique Valiente-Noailles.
Jean Baudrillard se voyait en résistant : "La lâcheté intellectuelle est devenue la véritable discipline olympique de notre temps".

DIV : Le réel du temps.

Le temps : nature et propriétés. Régularité ou irrégularité, réversibilité ou irréversibilité, relation ou dépendance à l'espace, telles sont les caractéristiques qu'interroge Etienne Klein du CEA, enseignant à l'Ecole centrale et docteur en philosophie des sciences, dans la conférence du 6 juillet 2000 donnée à l'UTLS.
Chacun comprend de quoi l'on parle lorsque on parle du temps : c'est la connaissance spontanée du temps, que chacun a de ce phénomène étrange qui sépare un avant d'un après ou qu'interroge la mémoire. Mais personne ne sait quelle réalité objective se cache derrière lui. Si le mot est clair, la chose ne l'est pas ! ... et l'on se perd rapidement dès qu'on tente d'en saisir la réalité, en tentant de concilier temps physique et temps psychologique.
Pourtant les sciences, en particulier la physique, interrogent sans relâche son statut. Etienne Klein nous entraîne dans un parcours scientifique où chacune des révolutions qui ont agité la physique a remis en cause la représentation objective du temps et des liens qu'entretient ce dernier avec l'espace et la matière.
Accès complémentaire au Bulletin Interactif du Centre International de Recherches et Études transdisciplinaires n° 12 - Février 1998.
Accès direct à la conférence de l'UTLS sous RealVideo ou WinMedia.

04 mars 2007

DIV : Shanghai, aie, aie, aie .. ! ! !

C'est en 2003 que les chercheurs de l'Université Jiao Tong de Shanghai ont établi un "Academic Ranking of World Universities", classement visait à l'origine à comparer le niveau des universités chinoises avec les meilleures mondiales, et servant depuis peu à l'évaluation des 500 meilleures universités mondiales.
Un chapitrage particulier donne aujourd'hui une liste des meilleures :
- universités d'Amérique (en fait toutes US sauf 8 du Canada, dont 1 seule francophone, et seulement 3 en Amérique latine ; c'est-à-dire seulement 4 non anglophones),
- universités d'Europe, (dont 32 sont anglaises, 22 allemandes, et seulement 12 françaises - le Collège de France n'y figure pas !!! -, 7 italiennes et 3 espagnoles) ;
- universités d'Asie, Moyen-Orient et Pacifique (dont 32 japonaises, 16 australiennes et 5 néozélandaises, 7 israéliennes, 9 coréennes, 19 chinoises dont 5 à Hong-Kong et 5 à Taiwan).
Les critères sont simples, et donc d'un arbitraire achevé, tels que la "qualité de l'éducation" quantifiée par le nombre de prix Nobel et de médailles Fields parmi les anciens élèves, la "qualité de l'institution" par le nombre de prix Nobel et de médailles Fields parmi les chercheurs, et le nombre de chercheurs les plus cités dans leurs disciplines, le nombre de "publications" dans les deux revues Nature et Science annsi que le nombre d'articles indexés dans Science Citation Index, et Arts & Humanities Citation Index, et d'autres critères étranges tels que la taille de l'institution ou la performance académique au regard de la taille de l'institution.
De quoi perturber nos stratèges nationaux et leur laisser imaginer toutes les solutions pour répondre aux critères absurdes de la classification de Shanghai, comme leurs ainés avaient déjà adopté les critères de qualité des travaux en fonction de l'abracabrantesque classification des "impact factors".