18 avril 2020

IA - TECH : Le calcul quantique à température normale.

Les techniques actuelles de conception de  l'ordinateur quantique (liens vers ce site) sont confrontées à plusieurs limites qu’essaient de dépasser plusieurs centres de recherche et les industriels du domaines. L’une d’elles, et non des moindres, est celle du maintien d’une température très basse, proche du zéro absolu (vers -273,15°C), afin de figer les composants intimes du calcul quantique pour permettre l’état de superposition des QuBits. En effet, cet état de superposition quantique est très fragile et les supraconducteurs utilisés doivent être plongés dans des enceintes d’azote liquide. Le calculateur quantique est alors un cryostat sur les composants duquel on agit par l’intermédiaire d’émetteurs de micro-ondes ou de faisceaux magnétiques.
Une publication de Nature communications par un consortium international coordonné par une équipe suédoise de l'université de Linköping, et associant des chercheurs académiques hongrois, russes et américains, ainsi que du Thomas J. Watson research center de Yorktown Heights (NY, USA) de l’industriel IBM, montre qu’il est possible de maintenir à température ambiante normale l’état de superposition quantique au sein du carbure de silicium (noté SiC). Ce matériau, la moissaniteest formé par l’association d’un atome de silicium et d’un atome de carbone. On le trouve sous forme naturelle dans quelques météorites, ou de manière très rare sous forme d’inclusion dans des diamants ou dans certaines riches exceptionnelles. La solution est de synthétiser ce composant habituellement utilise en joaillerie ou dans l’industrie comme substitut du diamant.

16 avril 2020

SHS : Le trafic aérien comme indice d’activité humaine.



Flightradar24 est né par hasard du passe-temps de deux suédois fanas d’aviation. C’est aujourd’hui un entreprise d’une vingtaine de personnes, située à Stockholm, qui se donne pour objectif de donner en temps réel la position et les caractéristiques techniques, commerciales et de vol de tous les aéronefs en vol dans le monde.
Le dispositif est l’exemple même d’une source de données ouvertes (open data) contributive. Elle est alimentée par un ensemble de sources officielles (administrations) et commerciales (les informations des compagnies aériennes), mais aussi par un réseau « crowdsourcing », de « planespotters » et de passionnés d’aviation qui contribuent à alimenter le système en informations.
En fait, la très grande majorité (de 60 à 70%) des avions en vol, dès la mise en route du ou des moteurs et jusqu’à leur extinction au parking d’arrivée, utilise un transpondeur ADS-B. Il s’agit d’un dispositif embarqué qui envoie en permanence des informations sur la localisation précise sur la carte, l’altitude, la vitesse, le cap, la destination et toute une série d’informations. 
Pour récolter ces informations, la société recueille les données des nombreuses installations professionnelles hébergées dans les aéroports, celles des compagnies, mais également celles fournies par un immense réseau collaboratif d’amateurs et de radio-amateurs dotés de récepteurs ADS-B, eux peu partout à travers le monde (estimé à Plus de 13000 contributeurs). Cet ensemble est complété par les informations de la Federal Aviation Administration (FAA) des États-Unis, qui transmet ses données avec une latence inférieure à cinq minutes, à partir desquelles le système peut facilement extrapoler la position estimée des aéronefs concernés, et par un calcul de « multilatération » qui permet de calculer la position d’appareils équipés d’un autre type de transpondeur. Le système est en évolution continue avec des projets d’intégration des avions d’Etat, et des contributions d’autres systèmes similaires tels que « PlaneFlightTracker » avec des informations sur les vols privés et ceux de l’Otan et de la Russie.
Quoi qu’il en soit, les informations permettent de comparer les données concernant l’activité avant et après le confinement.

15 avril 2020

IA - SHS : De l’intérêt de la géolocalisation.

La société Apple, en analysant les données et en ne conservant pas d’historique personnalisé, à établi (ici) la représentation graphique des localisations des personnes utilisant le logiciel plan sur son iPhone.
Le firme propose ainsi de manière ouverte au scientifique, au politique, à l’étudiant comme aux simple curieux, un outil convivial de consultation des données illustrant les mouvements des populations pendant les derniers mois.
Elle affiche ainsi, pour chaque pays et par grande métropoles, le graphe combiné des requêtes des conducteurs ou passagers utilisant un véhicule, de celles des piétons et de celles des mouvements en transports en commun, correspondant aux trois modes de requêtes de son logiciel cartographique «plan».
Google avait déjà proposé une analyse similaire à partir de ses propres données (rapport consultable ici).
Des données de «plan», deux informations sautent aux yeux. La première confirme l’analyse de Google et concerne la forte diminution des mobilités suite à la décision de confinement. La seconde, plus intéressante, met en évidence une rythmicité des mobilités normales, en époque de non restriction de la liberté de circulation. Ce rythme semble, pour la France, s’établir de manière régulière sur la semaine, avec un pic en fin de semaine et un effondrement le dimanche, et la forte corrélation des trois courbes semble suggérer qu’il s’agit d’un phénomène global, qu’il reste à expliquer, indépendant du mode de mobilité adopté. 
Cette régularité semble d’ailleurs se poursuivre à bas bruit en confinement, avec un choix privilégié pour l’utilisation de véhicules automobiles sur tout le pays, alors que cette rythmicité tend à s’estomper dans les grandes villes avec une moindre variabilité entre voitures et transports en commun.
La différence entre les données globales du pays et la somme de celles des métropoles permet d’obtenir la courbe des mobilités en province, avec alors le constat d’une nette prévalence pour les transports en commun dans les grandes villes et donc une plus grande utilisation des autres véhicules hors métropoles. 

Toutes ces «open data» devraient être exploitées à l’occasion de cette mise à disposition pour étudier les mobilités à la fois entre pays, entre régions, entre modes de déplacement, en situation normale, ce qui permettrait de faire des prévisions de sortie de crise, et en situation critique, afin d’anticiper ces mobilités en cas de nouvelle crise. Voici peut-être une opportunité de projet d’études pour l’ENSC.
Article source de Mac Generation (lien).
Accès aux données brutes (lien).

14 avril 2020

BIO - SHS : À quel âge est-on vieux ? À propos des dérives politiques...



« Tout ce qui est fait pour moi, sans moi, est fait contre moi » déclarait Nelson Madella, inspiré de Gandhi, lors d’un discours aux afrikaners pour la sauvegarde du peuple noir. En perspective, dans son allocution au Peuple français, le 13 avril 2020, le président de la République a déclaré que « pour leur protection, nous demanderons aux personnes les plus vulnérables, aux personnes âgées, en situation de handicap sévère, aux personnes atteintes de maladies chroniques, de rester même après le 11 mai confinées, tout au moins dans un premier temps. » Et de rajouter : « ... il faudra essayer de s'y tenir pour vous protéger, pour votre intérêt ».
Ces deux parties d’un même moment du discours, l’une en introduction, l’autre en conclusion, articulée habilement entre elles, constituent une parfaite illustration des dimensions perverses de la pensée pathologique du politique. La désignation expliçite de ceux qui sont vieux, handicapés ou malades chroniques discrimine ainsi de ce qu’on considère jeunes, sains et entiers. Pourtant, le président est loin d’être seul à penser ainsi puisque, la semaine dernière, la présidente de la Commission européenne a estimé possible un confinement « des plus âgés » jusqu’à la fin de l’année. Chaque psychologue sait bien que la détestation du naturel n’est pourtant que l’expression de la peur, ici celle d’être vieux, là d’être malade ou encore toujours d’être diminué. 
Un des problèmes du politique reste celui de la déclinaison de son dire dans l’écrit de la Loi et de la Réglementation. Et les questions sont donc celles des définitions opératoires, celles qui permettent aux administrateurs, aux administratifs, et aux gendarmes et autres opérateurs de la force de l’Etat, d’appliquer des textes sans le discernement dont on les souhaiterait capables maîtres que leur interdit une justice prompte au respect de la lettre avant celle de l’idée du texte.
Dans un tel contexte, à quel âge est-on âgé ? L’âge est le critère le plus simple à contrôler puisqu’il est défini par l’identité, porté au document obligatoire et indiqué par le sujet lui-même sur la déclaration sur l’honneur que chacun doit signer pour circuler hors de chez lui. Il suffit donc, chaque matin, de connaître la nouvelle date en deça de laquelle le citoyen deviendra contrevenant, vieux délinquant, à sanctionner, voire à priver de la liberté qu’il n’a pas, ou à condamner â des travaux d’intérêt collectif tels que pousser des charriots d’autres vieux ou de malades parfois plus jeunes qu’on aurait eu intérêt à inviter, eux, à rester chez eux. On peut imaginer ainsi un ensemble d’Ehpad entourés d’autres centres de concentration des âgés condamnés et ainsi sortis de l’espace commun. Cela est ni plus ni moins que la base institutionnelle d’un ostracisme anti vieux.
Reste le choix de la frontière ; sur quels critères vont s’appuyer les décideurs pour décider du fer rouge, nouvelle étoile de discrimation à porter de manière plus ou moins visible par ceux qui sortent, de fait, de l’espace de liberté. L’unisson n’est pas de mise et le débat commence à enfler. Deux conséquences à cela : la première, à laquelle on pouvait s’attendre, est que les définitions ne sont ni universelles ni consensuelles, la seconde, plus inquiétante, est que l’idée a déjà fait son chemin et que les hordes de gérontophobes affûtent leurs couteaux.
Le Haut conseil de la santé publique (HCSP) indiquait dans une note du 30 mars sur la stratégie de prise en charge des personnes âgées vivant en établissement que « La population des personnes âgées de plus de 70 ans constitue le public le plus vulnérable à l’épidémie de Covid-19 ». Le ministère de la Santé rapporte que « les patients entre 50 ans et 70 ans doivent être surveillés de façon plus rapprochée ». Quant au président du Comité consultatif national d’éthique, par ailleurs président du conseil scientifique ad-hoc qui conseille le président, considère que l’âge pivot serait celui de 65 ans, parlant à l’oreille d’un gouvernement qui déclarait hier pour le projet de Loi sur la réforme des retraites que l’âge de 67 ans était celui du départ à taux plein. Le MEDEF est plus exigeant encore, expliquant qu’il fait travailler plus et plus longtemps pour sauver un régime dont on ne sait plus trop s’il sera par capitalisation ou restera par répartition. On voit bien qu’entre 50 et 70 ans, la frontière est floue, et qu’elle devra impérativement être contrôlée par le Conseil Constitutionnel dont la moyenne d’âge de ses membres est de 71 ans (de 60 à 93 ans).
Que nous apprend la biologie sur l’âge, pas grand chose sinon une grande variabilité d’un individu à l’autre. L’âge semble correlé à la diminution de la longueur des télomères des chromosomes, ces extrémités non codantes dont le rôle semble pourtant établi dans la production d’erreurs de codage de la reproduction cellulaire. À propos de celle-là, on peut s’intéresser à l’âge à partir duquel on ne se reproduit plus. Au mois d’octobre 2019, la petite Tianci est naît par césarienne dans une maternité de la ville de Zaozhuang, dans l’Est de la Chine, d’un papa de 68 ans et d’une maman de 67 ans. Les dérèglements génétiques, les affres de la vie, tant en santé qu’au travail, les toxicités du milieu et de l’alimentation, sont autant de facteurs de variation qui peuvent faire d’un jeune un déjà vieux ou d’un aîné un vert gaillard. La culture ne nous aide pas et les travaux de l’anthropologie montrent combien ces notions de jeunesse et de vieillesse varient d’un pays à l’autre, d’une époque à l’autre, d’un groupe social à un autre.
La médecine de ces trois derniers mois indique que l’âge médian des sujets Covid-19 qui en sont décédés est de 83 ans alors que seuls 3 % des personnes décédées avant l’âge de 65 ans ne présentant pas de comorbidité. Mais le psychologue et le physiologiste savent l’erreur épistémologique de certains sociologues, économistes, historiens et autres biologistes des populations prêts à reduire le comportement des individus aux statistiques des tendances centrales et à ce qu’ils définissent comme l’individu type, ou au mieux l’individu représentatif de telle ou telle catégorie ; comme si l’amour, le plaisir, la peur, santé, etc. étaient des notions inhérentes aux groupes.
Et quelles conséquences individuelles sont et seront celles du confinement et de l’ostracisme rampant ? Qui peut le prévoir, sauf à le prédire de manière conjuratoire comme la limitation de vitesse à été appliquée comme potion à l’accidentologie en son temps. Plus facile de criminaliser le conducteur que d’admettre la déchéance du réseau routier et de tout ce qui concours à l’usage automobile et à ses dangers. La majorité des analystes considèrent que c’est là l’origine majeure de la fronde des « gilets jaunes ». Le confinement n’est-il pas, à l’instar, le non dit d’un manque de masques, de gants, de surblouses et des moyens de protection qui ont clairsemé les Ehpad, repoussant d’autant la médiane de l’âge, confirmant dans une tautologie enarquienne que les vieux sont les plus fragiles, puisqu’on les a littéralement tués.
La plupart des spécialistes insistent sur la nécessité de prendre en compte les risques du confinement. Pour les personnes âgées à domicile, le repli sur soi et la perte de dépendance sont des conséquences certaines et irrémédiables d’un isolement et du confinement prolongé. Quelle société, sinon celle rêvée par certains politiciens pathologiques, se permet d’empêcher les enfants de venir visiter leurs parents âgés, d’assister, comme cela a été le cas récemment, aux derniers instants de son père, de parquer les vieux dans des vases clos d’un Covid devenu nosocomial ? L’abomination peut parfois prendre le costume de la respectabilité ou celui de la responsabilité. 
L’appartheid est une abomination, et classer des catégories de citoyens sur des critères biologiques est justement la définition de cette infamie. Comment un pouvoir, aussi éclairé soit-il, peut-il se permettre de s’affranchir de la constitution, de la déclaration des droits de l’homme et du citoyen qui dispose de l’égalité de tous et droit. Le principe d’isonomie dispose qu’aucun individu ou groupe d'individus ne peut avoir de privilèges garantis par la loi, et par voie de conséquence, qu’aucun individu ou groupe ne peut être privé d’un quelconque privilège que la loi garantirait à d’autres.

12 avril 2020

SHS : Points de vue, points mobiles - la force de la catégorisation.

Une petite expérience cognitive qui illustre vos cours sur les catégorisations perceptives.

BIO - SHS : Les recommandations de l’Université Johns Hopkins contre le SARS-Cov-2.

Covid19 : comment s’en protéger, le pourquoi et le comment, selon l'Université Johns Hopkins (Maryland USA) 
(traduction et adaptation par nessma.tv)
PRINCIPES GÉNÉRAUX : 
Le virus se propage principalement d'une personne à l'autre, y compris à cause de personnes infectées mais ne présentant pas de symptômes. Si vous pensez que vous avez été exposé à Covid-19 et que vous développez de la fièvre et des symptômes, toux ou difficulté à respirer, appelez sans délai un médecin.
Il n'existe pas encore de vaccin pour prévenir la maladie à Covid-19, il faut donc prendre des mesures pour vous protéger et protéger les autres. La meilleure façon de prévenir la maladie est d'éviter d'être exposé à ce virus.
Le virus n'est pas un organisme vivant, mais une molécule de protéine (ARN) recouverte d'une couche protectrice de lipides (graisses) qui, lorsqu'elle est absorbée par les cellules des muqueuses oculaires, nasales ou buccales, modifie leur code génétique (mutation) et les convertit en cellules de multiplicateurs et d'agresseurs.
Parce que le virus n'est pas un organisme vivant mais une molécule de protéine, il n'est pas tué, mais se décompose de lui-même. Le temps de désintégration dépend de la température, de l'humidité et du type de matériau dans lequel il se trouve.
CONSEILS  (retranscrits) :
  • Le virus est très fragile ; la seule chose qui le protège est une fine couche de graisse extérieure. C'est pourquoi tout savon ou détergent est le meilleur remède, car la mousse casse le gras (c'est pourquoi il faut frotter autant : pendant au moins 20 secondes ou plus, et faire beaucoup de mousse). En dissolvant la couche de graisse, la molécule de protéine se disperse et se décompose d'elle-même. La chaleur dissout la graisse. Utilisez de l'eau à une température supérieure à 25 degrés pour vous laver les mains, les vêtements et tout le reste. De plus, l'eau chaude produit plus de mousse, ce qui la rend encore plus utile.
  • L'alcool ou tout mélange avec de l'alcool à plus de 65%, enlève toutes les graisses, en particulier la couche lipidique externe du virus.
  • Tout mélange avec 1 part d'eau de javel et 5 parts d'eau, dissout directement la protéine, la décomposant de l'intérieur.
  • L'eau peroxyde aide beaucoup après le savon, l'alcool et le chlore, car le peroxyde dissout la protéine virale, mais il faut l'utiliser pure et elle fait mal à la peau. Evitez les Bactéricides. Le virus n'est pas un organisme vivant comme les bactéries. On ne peut pas tuer ce qui n'est pas vivant avec des antibiotiques, mais désintégrer rapidement sa structure avec tout ce qui a été dit.
  • Ne jamais secouer les vêtements, draps ou draps usagés ou non utilisés. Bien que collé sur une surface poreuse, il est inerte et se désintègre en 3 heures (tissu et poreux), 4 heures (cuivre, car il est naturellement antiseptique ; et bois, car il élimine toute humidité), 24 heures (carton), 42 heures (métal) et 72 heures (plastique). Mais si vous le secouez ou utilisez un chiffon, les molécules du virus flottent dans l'air pendant 3 heures et peuvent se déposer dans votre nez.
  • Les molécules virales restent très stables dans le froid extérieur ou artificiel comme les climatiseurs des maisons et des voitures. Ils ont également besoin d'humidité pour rester stables et surtout de l'obscurité. Par conséquent, les environnements déshumidifiés, secs, chauds et lumineux le dégraderont plus rapidement.
  • La lumière UV sur tout objet brisera la protéine du virus. Par exemple, pour désinfecter et réutiliser un masque c’est parfait. Attention, il décompose également le collagène (qui est une protéine) de la peau, ce qui finit par provoquer des rides et le cancer de la peau à long terme.
  • Le virus ne peut pas passer à travers une peau saine.
  • Le vinaigre n'est pas utile car il ne décompose pas la couche protectrice de la graisse.
  • Pas d’alcool ni de Vodka. La vodka la plus forte est à 40% d'alcool et il vous en faut 65%.
  • La Listerine (c'est un bain de bouche américain) fonctionne si vous en avez besoin ! Il s'agit d'un alcool à 65%.
  • Plus l'espace est limité, plus la concentration du virus est importante. Plus ouvert ou ventilé naturellement sera l’espace, moins il sera concentré.
  • Voilà pourquoi vous devez vous laver les mains avant et après avoir touché des muqueuses, de la nourriture, des serrures, des boutons, des interrupteurs, une télécommande, un téléphone portable, des montres, un ordinateur, des bureaux, une télévision, etc. Et quand on utilise les toilettes.
  • Il faut aussi s'humidifier les mains, par exemple en les lavant beaucoup, car les molécules peuvent se cacher dans des micro-rides ou les coupures. Plus l'hydratant est épais, mieux c'est.
  • Gardez les ongles courts pour que le virus ne s'y cache pas.
Traduction en Français par NESSMA-TV, télévision tunisienne (lien ici). Merci au Professeur Jean-Claude Sallaberry qui a fait circuler ces recommandations.