Flightradar24 est né par hasard du passe-temps de deux suédois fanas d’aviation. C’est aujourd’hui un entreprise d’une vingtaine de personnes, située à Stockholm, qui se donne pour objectif de donner en temps réel la position et les caractéristiques techniques, commerciales et de vol de tous les aéronefs en vol dans le monde.
Le dispositif est l’exemple même d’une source de données ouvertes (open data) contributive. Elle est alimentée par un ensemble de sources officielles (administrations) et commerciales (les informations des compagnies aériennes), mais aussi par un réseau « crowdsourcing », de « planespotters » et de passionnés d’aviation qui contribuent à alimenter le système en informations.
En fait, la très grande majorité (de 60 à 70%) des avions en vol, dès la mise en route du ou des moteurs et jusqu’à leur extinction au parking d’arrivée, utilise un transpondeur ADS-B. Il s’agit d’un dispositif embarqué qui envoie en permanence des informations sur la localisation précise sur la carte, l’altitude, la vitesse, le cap, la destination et toute une série d’informations.
Pour récolter ces informations, la société recueille les données des nombreuses installations professionnelles hébergées dans les aéroports, celles des compagnies, mais également celles fournies par un immense réseau collaboratif d’amateurs et de radio-amateurs dotés de récepteurs ADS-B, eux peu partout à travers le monde (estimé à Plus de 13000 contributeurs). Cet ensemble est complété par les informations de la Federal Aviation Administration (FAA) des États-Unis, qui transmet ses données avec une latence inférieure à cinq minutes, à partir desquelles le système peut facilement extrapoler la position estimée des aéronefs concernés, et par un calcul de « multilatération » qui permet de calculer la position d’appareils équipés d’un autre type de transpondeur. Le système est en évolution continue avec des projets d’intégration des avions d’Etat, et des contributions d’autres systèmes similaires tels que « PlaneFlightTracker » avec des informations sur les vols privés et ceux de l’Otan et de la Russie.
Quoi qu’il en soit, les informations permettent de comparer les données concernant l’activité avant et après le confinement.
1 commentaire:
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