Les techniques actuelles de conception de l'ordinateur quantique (liens vers ce site) sont confrontées à plusieurs limites qu’essaient de dépasser plusieurs centres de recherche et les industriels du domaines. L’une d’elles, et non des moindres, est celle du maintien d’une température très basse, proche du zéro absolu (vers -273,15°C), afin de figer les composants intimes du calcul quantique pour permettre l’état de superposition des QuBits. En effet, cet état de superposition quantique est très fragile et les supraconducteurs utilisés doivent être plongés dans des enceintes d’azote liquide. Le calculateur quantique est alors un cryostat sur les composants duquel on agit par l’intermédiaire d’émetteurs de micro-ondes ou de faisceaux magnétiques.
Une publication de Nature communications par un consortium international coordonné par une équipe suédoise de l'université de Linköping, et associant des chercheurs académiques hongrois, russes et américains, ainsi que du Thomas J. Watson research center de Yorktown Heights (NY, USA) de l’industriel IBM, montre qu’il est possible de maintenir à température ambiante normale l’état de superposition quantique au sein du carbure de silicium (noté SiC). Ce matériau, la moissanite, est formé par l’association d’un atome de silicium et d’un atome de carbone. On le trouve sous forme naturelle dans quelques météorites, ou de manière très rare sous forme d’inclusion dans des diamants ou dans certaines riches exceptionnelles. La solution est de synthétiser ce composant habituellement utilise en joaillerie ou dans l’industrie comme substitut du diamant.
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