Monkey see, Monkey think. C'est un article du New York Times qui a soulèvé cet été LA grave question :"Si les cellules souches doivent s'avérer prometteuses pour traiter des maladies du cerveau humain, toute thérapie aura dû au préalable être testée sur des animaux. Mais introduire des cellules nerveuses humaines dans le cerveau d'animaux pourrait conduire à la question éthiques : ces neurones donnent-ils la possibilité à l'animal d'accéder à une pensée humaine ? Ne donne-t-on pas ainsi naissance à un esprit humain (ou une part d'esprit humain) dans un corps non humaine ?"
C'est pourtant la question qui se pose face à ce que viennent de réaliser ce mois-ci les membres de l'équipe de Fred Gage et Kinichi Nakashima du Salk Institute de la Jolla en Californie, sur des souris. On croise les doigts, et on est évidemment rassuré par des américains qui ont interdit que les souris ne se reproduisent ... au cas où une nouvelle pensée surgirait outre atlantique.
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