Le gouvernement américain a accès à la technologie qui rend la surveillance massive possible. La question pour les citoyens du monde est de savoir si et comment il va utiliser cette technologie. L'argument contre terrosiste aurait un sens dans un monde où les technologies de surveillance massive (TSM) seraient efficaces et où les risques de mauvais fonctionnements, d’abus et de mauvaise utilisation seraient nuls. Nous en sommes très loin selon Jennifer Stisa Granick qui dirige le Center for Internet and Society de l'Ecole de droit de Stanford, et qui publie un billet assassin dansWired.
Selon elle, les gens qui ont des choses à cacher savent le faire. Les technologies de filtrage ne savent par exemple pas différencier un site qui parle du cancer du sein d'un site porno, et une communication innocente d'une criminelle.
D'autre part, la TSM produit un taux de faux positif incalculables, en reconnaissance faciale, comme dans l’analyse des communications par e-mail. Des centaines de milliers d'innocents ne seraint alors pas autorisés à prendre l'avion, auraient leurs comptes gelés, et subiraient le harcèlement policier. Et le nombre d'alerte nécessiterait un effectif d'agents spécialisés hors de propos.
La surveillance de masse n’est donc pas seulement illégale, elle est une mauvaise idée. Ce n’est pas plus d’information qui nous rendra plus intelligent, c’est plus d’information intelligente !
Voir l'article "Les technologies de surveillance massive en question".
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