Pour Louis Couffignal, pionnier français de la cybernétique, « la cybernétique est l’art de rendre l’action efficace ». Cette définition se rapproche le plus de la conception de Platon : « kubernêtikê - le pilotage d’un navire ».
Norbert Wiener est l’auteur de Cybernétics or control and communication in the animal and machine, ouvrage paru en 1948 à Paris. Il désigne la cybernétique comme la « science du contrôle et de la communication chez l’animal et la machine ». Telle est la définition de cet ingénieur américain à qui l'histoire de la cybernétique attribue la paternité de la discipline.
Une "première cybernétique" a réunit les grands penseurs de l'époque, électiciens, automaticiens, physiciens, biologistes, psychiatres, psychologues, anthropologues, etc. au cours des conférences de la "fondation Macy". Organisées à New York par le médecin Fremont-Smith à la demande de McCullock, ces réunions exeptionnelles donnèrent naissance au courant cybernétique. Elles, couvrirent deux périodes : la réunion initiale de 1942 au cours de laquelle est présentée la nouvelle Théorie de l'information de Claude Shannon, et 10 conférences de 1946 à 1953.
Reposant sur le principe de rétroaction, la cybernétique couvre tous les champs de la connaissance sur l'information : de la
physiologie avec le concept revisité d'homéostasie au domaine les plus globaux comme la politique.
On doit entre autres à la seconde cybernétique les théories de la complexité, l'internet et les sciences cognitives, que malheureusement aujourd'hui une pensée réductionniste toute puissante tente parfois de restreindre à une psychologie cognitive étriquée, une neuroscience moléculariste ou une psychiatrie biologique sans espoir.
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