La CTI (Commission des titres d'ingénieur) est à un tournant de son histoire.
Un audit externe réalisé en vue de l’accréditation européenne de l’ENQA a révélé le manque d’indépendance et de moyens de la Commission, tout en soulignant la qualité de son travail d’habilitation. Une évaluation qui pourrait bien remettre en cause l’adhésion de la CTI à l’ENQA.
Dans le même temps, la Commission négocie les modalités de coopération avec l’AERES, l'Agence d’évaluation française. Dans ce contexte, la CDEFI (Conférence des directeurs d’écoles françaises d’ingénieurs), organe officiel inscrit à la Loi LRU comme membre de la commission des chefs d'établissements de l'enseignement supérieur, soutient fermement la volonté d’indépendance de la CTI et se déclare vigilante sur son évolution.
Paul Jacquet, son président, s’en explique dans un interview publié aujourd'hui.
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