02 mars 2008

DIV : 14 défis technologiques de demain.

Voici cette année encore les quatorze grands défis de l’ingénierie de demain.

L’Académie nationale de l’ingénierie américaine (NAE) a publié le 15 février les ‘14 grands défis pour l’ingénierie de demain’, sélectionnés par un comité de spécialistes dont Craig Venter, Ray Kurzweil, Larry Page, cofondateur de Google et Danny Hillis, créateur de Freebase et collaborateur, avec Brian Eno et Steward Brand, au projet d’’horloge du long maintenant‘.


Voici donc la liste de ces quatorze travaux d’Hercule qui s’adressent aux ingénieurs de demain :



  • Rendre économique l’énergie solaire., notamment en envisageant d’imiter le vivant et son usage de la photosynthèse.

  • Utiliser la fusion nucléaire., cad l’inverse de la fission, tel qu'envisagé dans le dispositif ITER .

  • Développer des méthodes de séquestration du gaz carbonique sous terre.

  • Savoir gérer le cycle de l’azote vitale pour la survie des plantes et toute la chaine alimentaire, en maîtrisant notamment la production de l’oxyde nitreux.

  • Donner accès à l’eau potable pour tous. par la désalinisation et le recyclage des eaux usées.

  • Restaurer et améliorer l’infrastructure urbaine car l’infrastructure des villes tend à être faillible et vieillissante.

  • Améliorer l’informatique médicale pour mieux se préparer aux grandes catastrophes sanitaires, comme la survenue de pandémies ou d’attentats terroristes.

  • Créer de meilleurs médicaments pour une médecine personnalisée.

  • Arriver à faire la rétro-ingénierie du cerveau dans une intelligence artificielle se basant sur des modèles psychologiques ou sur des reproductions du cerveau.

  • Eviter une catastrophe nucléaire avec des matériaux plus résistants, des méthodes de détection des menaces à distance, en facilitant les mesures d’urgence et repérer l'erreur humaine.

  • Sécuriser le réseau informatique mondial par des langages de programmation intègrerant la sécurité dans leur structure même, et la simplification des procédures.

  • Améliorer la réalité virtuelle et les interfaces dans le domaine du toucher, et de l’augmentation de la résolution des dispositifs visuels, et en s'intéressant aux aspects psychologiques de l'illusion, notamment avec des ‘humains virtuels’ dans une ‘Seconde Terre’ qui fusionnerait les principes de Google Earth et Second Life.

  • Développer l’apprentissage personnalisé, basé sur les connaissances en neurosciences, voire en envisageant un ‘téléchargement’ des connaissances dans le cerveau de type Matrix.

  • Créer les outils nécessaires à la découverte scientifique qui a besoin de plus en plus d’instruments sophistiqués tels que microscopes, télescopes, et bientôt ordinateurs quantiques.

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