Bienvenue dans l’âge où les informations sont stockées dans des nuages, explique la revue The Edge, qui consacre un dossier à la fin de la science à l'ère du pétaoctet.
Sommes nous à la fin de la science telle que nous la connaissons ?
À l’échelle du pétaoctet, l’information n’est pas une question de simples dimensions en matière de taxonomie et d’ordre, mais de statistiques agnostiques en termes de dimensions qui nécessite une approche totalement différente, et nous oblige à concevoir la donnée comme quelque chose qui ne peut être visualisée dans sa totalité.
Alors que la méthode scientifique est construite à partir d'hypothèses que l’on teste, de modèles et d’expérimentations qui confirment ou infirment les hypothèses, des nouvelles données massives obtenues issues d'algorithmes mis en oeuvre sur des puissances de calcul jusqu'ici inconnues, permettent des découvertes inatendues.
L’exemple du séquençage des gènes permet par exemple de trouver des centaines de nouvelles espèces, de nouvelles bactéries dont on ne dispose que d’une alerte statistique, une séquence, qui représente une nouvelle espèce. La revue The Edge donne plusieurs exemples de ces pétaoctets d’informations, dans les domaines de la physique, de la biologie, de la politique, de l’information ...
Ce flot de données permet d'ouvrir de nouveaux territoires scientifiques qui ne sont pas sans rappeler la science exploratoire et descriptive du XVIIe siècle. L'exploitation de ces immenses flux de données en astronomie, en physique, en géologie, etc. nécessite de puissants ordinateurs qui peuvent dégager des tendances inaccessibles à l’échelle cognitive humaine, qui viennent enrichir la connaissance actuelle basée sur la théorie qu'elles dépassent et propulsent dans le monde de l'inattendu.
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