L'information pervasive dont dépend de plus en plus notre quotidien dépend de la conservation des données sur des supports de plus en plus nombreux et dispersés. Il existe 3 type de mémoires dites "non volatiles" : les mémoires magnétiques, consommatrices d'énergie, les mémoires flash, pour lesquelles les temps d'accès sont plus longs, les mémoires ferroélectriques, les plus rapides, mais avec lesquelles les informations stockées sont détruites lors de la lecture.
En collaboration avec des chercheurs de l'Université de Cambridge et du groupe Thales, une équipe de l'UMR 137 CNRS/Thales/Paris-Sud 11 est parvenue à marier la ferroélectricité et l'effet tunnel, montrant ainsi la faisabilité d'un nouveau type de mémoire ferroélectrique dont la lecture ne détruirait pas le contenu. Combinant ces deux phénomènes en utilisant comme isolant un matériau ferroélectrique, ces chercheurs ont réussi à y préserver la stabilité de l'information. Ceci permet d'envisager la simplification de l'architecture des mémoires ferroélectriques actuelles, avec pour perspectives une diminution des coûts, une augmentation de la densité de stockage ainsi que de la rapidité et une moindre consommation électrique.
A suivre.
Via MAEE.
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