La question abordée est celle de la capacité à établir des relations de cause à effet, permettant ainsi de construire des théories permettant de comprendre le réel et d'établir des prévisions.
Les chercheurs Benjamin Straube et Anjan Chatterjee publient dans Frontiers in Human Neuroscience une expérience en imagerie par résonance magnétique fonctionnelle portant sur la détection de scènes dans lesquelles les règles de causalité étaient parfois violées. Aucune différence IRMf ne permet de distinguer si les personnes trouvent le mouvement causal ou non. Par contre, les personnes répondent plus lentement quand le mouvement n'est pas perçu comme causal, comme s'il existait une prédisposition à la causalité.
Evidemment, plus les discontinuités, temporelles ou spatiales, étaient grandes, moins le mouvement était perçu comme causal. L’activité du cerveau est cependant différente selon les différentes sensibilités : une grande sensibilité spatiale était sous-tendue par une activité plus importante dans le lobe pariétal droit, et une grande sensibilité temporelle par une activité plus importante dans les ganglions de la base à gauche. La construction de la causalité serait donc basée sur le fonctionnement de ces modules perceptifs distincts pour la continuité temporelle et spatiale.
Benjamin Straube, Anjan Chatterjee (2010). Space and time in perceptual causality. Frontiers in Human Neuroscience. 4, 28, 1-10.
Les chercheurs Benjamin Straube et Anjan Chatterjee publient dans Frontiers in Human Neuroscience une expérience en imagerie par résonance magnétique fonctionnelle portant sur la détection de scènes dans lesquelles les règles de causalité étaient parfois violées. Aucune différence IRMf ne permet de distinguer si les personnes trouvent le mouvement causal ou non. Par contre, les personnes répondent plus lentement quand le mouvement n'est pas perçu comme causal, comme s'il existait une prédisposition à la causalité.
Evidemment, plus les discontinuités, temporelles ou spatiales, étaient grandes, moins le mouvement était perçu comme causal. L’activité du cerveau est cependant différente selon les différentes sensibilités : une grande sensibilité spatiale était sous-tendue par une activité plus importante dans le lobe pariétal droit, et une grande sensibilité temporelle par une activité plus importante dans les ganglions de la base à gauche. La construction de la causalité serait donc basée sur le fonctionnement de ces modules perceptifs distincts pour la continuité temporelle et spatiale.
Benjamin Straube, Anjan Chatterjee (2010). Space and time in perceptual causality. Frontiers in Human Neuroscience. 4, 28, 1-10.
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