Larry Young, chercheur à Atlanta, et Brian Alexander, journaliste à la BBC, montrent que l'attrait des hommes hétérosexuels pour les seins des femmes n’est pas une histoire culturelle mais bien une histoire biologique, liée au fonctionnement du cerveau et à un besoin neurologique. Quand le bébé manipule la poitrine de sa mère, cette stimulation envoie des signaux au cerveau et déclenche la production d’ocytocine stimulant la lactation et l’attention de la mère pour son enfant. Lorsqu'un partenaire touche, masse ou mordille les seins d’une femme, cela déclenche le même type
de réactions neuronales.
Larry Young et Brian Alexander, The Chemistry Between Us. Love, sex, and the science of attraction, Current, 2012.
1 commentaire:
si cette théorie est vraie alors tous les hommes de toutes les cultures et de tous les temps sont attachés viscéralement aux seins comme stimulateur sexuel universel. Mais alors quid des femmes n'ayant pas ou peu de seins, des cultures ou les nombreux allaitements vident les seins de leur substance les transformant en "gant de toilette" comme on dit si joliment ! comment font ces femmes et ces hommes qui ont des relations avec ces femmes pour s'exciter mutuellement privés semble-t-il du saint des saints de la sexualité ? cette théorie me parait donc fumeuse ou plus exactement le produit direct d'une vision androcentrée occidentale ... une de plus ! ou bien ces messieurs sont-ils directement sponsorisés par les chirurgiens plastiques ...? en tout état de cause l'intégralité du corps est susceptible d'avoir un effet aphrodisiaque selon sa valeur culturelle et l'homme peut créer à l'infini des caractères sexuels secondaires : les blancs occidentaux ont élu les seins quand les indiens rallongeaient les lèvres ou les chinois raccourcissaient les pieds ! mais tous sans exception sont stimulés par les fesses ... l'homme étant d'ailleurs le seul grand singe à en posséder de telles !
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