Un n ouvreau verrou vient d'être ouvert, celui de l'impression du vivant.
Le bioprinting est l'impression de tissus ou d'organes biologiques en 3D par impression par micorobots à partir de cellules souches.
Une étude (1) menée par une équipe (2) associant Savas Tasoglu, Metin Sitti, Utkan Demirci et d'autres chercheurs du MIT, de l'université Carnegie Mellon et de l’hôpital Brigham and Women de Boston, ont utilisé un appareil composé de deux bacs contenant une substance de type hydrogel (à la fois liquide et solide) contenant des cellules souches, et de réservoirs contenant des tiges de cuivre, des billes de polystyrène, des puces en silicium. Des micro-robots sont capables d’assembler les différents matériaux, dans le but de réparer les tissus humains, sous la commande et le contrôle de champs magnétiques capables de se déplacer entre les différents hydrogels. Le tout s'opère dans un liquide nutritif permettant de maintenir les cellules en vie, avec une précision de combinaison des matériaux souples et rigides à une échelle tridimensionnelle manométrique de l’ordre de la dizaine de microns. On peut considérer cette technologie comme une pince manométrique capable de saisir et déplacer des cellules pluripotentes, individuellement ou en groupe, dans un environnement 3D de synthèse.
Cette avancée d'ingénierie tissulaire permet à la fois de créer, mais aussi de comprendre les mécanismes de l'assemblage et de la constitution des tissus. D'un côté, la méthode peut trouver des applications dans la médecine régénérative, l’ingénierie de systèmes microphysiologiques, la recherche pharmacologique et la biologique de synthèse, mais également, sur un volet fondamental, de tester des hypothèses quant à la génération et la régénération cellulaire.
- Brigham and Women's Hospital. "New advance in 3-D printing and tissue engineering technology." ScienceDaily. ScienceDaily, 10 February 2014.
- S. Tasoglu, E. Diller, S. Guven, M. Sitti, U. Demirci. "Untethered micro-robotic coding of three-dimensional material composition". Nature Communications, 2014; 5 DOI: 10.1038/ncomms4124
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