L’Advanced Technologies Initiative est une action exploratoire à l'initiative du cabinet Deloitte et du Conseil de compétitivité des Etats Unis. Elle a permis d'interviewer différents dirigeants, directeurs de la R&D ou présidents de différentes entreprises de la production industrielle, telles que ABB, Kraft, Deere, Dow Chemical, PepsiCo, Ford Motor, General Electric, IBM et Lockheed Martin. Le but était de déterminer des priorités pour l'industrie des USA (voir le rapport). Cette enquête met en évidence 5 grandes tendances à suivre en 2016 : l'analyse prédictive, l'Internet des objets, les matériaux avancés, la conception-simulation-intégration numérique, et le calcul haute performance.
L’analyse prédictive rassemble un grand nombre de méthodes numériques de traitement de grandes quantités de données. Les modèles mathématiques qui en sont issus peuvent permettre à la fois la simulation et le suivi en temps réel des procédés industriels. Le but est d'assurer le compétitivité par amélioration continue de la qualité, des plannings, de l'exploitation des chaines d’approvisionnement, de la gestion des opérateurs, robots et autres intervenants, de la maintenance avant que n’apparaissent des problèmes, etc.
L’Internet des Objets est le nouveau monde de la pervasion., celui dans lequel les objets, machines et opérateurs sont connectés sous un même réseau numérique qui comprenant capteurs, imagerie et logiciels embarqués. Dans ce cloud privé de nouvelle génération, les produits, l'usine intelligente elle même, et les systèmes de distribution sont en relation globale et continue. Le but est notamment d’améliorer les rendements et de réduire les déchets, les erreurs et d'augmenter la qualité et la performance.
Les matériaux avancés réunissent différents domaines technologiques : nouveaux alliages métalliques, nouvelles céramiques, nouveaux composites et matériaux critiques, évolutifs et auto réparants... L'impression 3D se développe elle-même grâce à l'évolution des matériaux d'impression, y compris métalliques, permettant de mêler fabrications soustractive et additive. Au delà de nouveaux alliages ultra légers et résistants sont attendus pour la conception de pièces de grandes tailles dans la construction automobile, ferroviaire et aérospatiale. D’autres permettront de développer la performance des turbines ou des générateurs. Les composites permettent déjà la fabrication de pièces à la fois plus légères, plus solides et plus fiables. Les céramiques jouent un rôle nouveau dans la production généralisée de capteurs, dans des conditions de hautes températures, et jouent un rôle central dans l'électronique embarquée. Des matériaux critiques sont utilisés dans les semi-conducteurs, dans les aimants ou les convertisseurs catalytiques, et dans les LED. La révolution des polymères permettra quant à elle le passage des matériaux pétrosourcés aux bio-sourcés.
La conception, la simulation et l'intégration numérique. Corrélativement et en complément des progrès des big data, les nouvelles puissances de calcul mises à disposition permettront la simulation, le test et la création de maquettes et prototypes virtuels, ceux des conditions virtuelles de leur développement et de leur utilisation, dans des conditions de simulation quasi réalistes. Ce développement virtuel et cette procédure de tests anticipés des produits et méthodes avant leur existence concrète permet de déterminer des défauts pouvant être corrigés avant la conception réelle et l'optimisation de l'intégration des éléments aux ensembles complexes.
Le calcul haute performance. Les procédés de conception virtuelle et de simulation sont dépendant des capacités de calcul et de la performance des algorithmes mathématiques implémentés sur des machines d'une puissance sans précédent. La logique de ''exponentiel est ici à l'œuvre et contribue au développement des technologies clés de l'information et de la communication, avec des perspectives proches du millier de téraflop pour un calcul de plus en plus "haute performance". La monté de la puissance et de la vitesse s'accompagne de la maîtrise dès coûts et de la'ccessibilité des méthodes et moyens pour les entreprises grâce à des services.
L’Internet des Objets est le nouveau monde de la pervasion., celui dans lequel les objets, machines et opérateurs sont connectés sous un même réseau numérique qui comprenant capteurs, imagerie et logiciels embarqués. Dans ce cloud privé de nouvelle génération, les produits, l'usine intelligente elle même, et les systèmes de distribution sont en relation globale et continue. Le but est notamment d’améliorer les rendements et de réduire les déchets, les erreurs et d'augmenter la qualité et la performance.
Les matériaux avancés réunissent différents domaines technologiques : nouveaux alliages métalliques, nouvelles céramiques, nouveaux composites et matériaux critiques, évolutifs et auto réparants... L'impression 3D se développe elle-même grâce à l'évolution des matériaux d'impression, y compris métalliques, permettant de mêler fabrications soustractive et additive. Au delà de nouveaux alliages ultra légers et résistants sont attendus pour la conception de pièces de grandes tailles dans la construction automobile, ferroviaire et aérospatiale. D’autres permettront de développer la performance des turbines ou des générateurs. Les composites permettent déjà la fabrication de pièces à la fois plus légères, plus solides et plus fiables. Les céramiques jouent un rôle nouveau dans la production généralisée de capteurs, dans des conditions de hautes températures, et jouent un rôle central dans l'électronique embarquée. Des matériaux critiques sont utilisés dans les semi-conducteurs, dans les aimants ou les convertisseurs catalytiques, et dans les LED. La révolution des polymères permettra quant à elle le passage des matériaux pétrosourcés aux bio-sourcés.
La conception, la simulation et l'intégration numérique. Corrélativement et en complément des progrès des big data, les nouvelles puissances de calcul mises à disposition permettront la simulation, le test et la création de maquettes et prototypes virtuels, ceux des conditions virtuelles de leur développement et de leur utilisation, dans des conditions de simulation quasi réalistes. Ce développement virtuel et cette procédure de tests anticipés des produits et méthodes avant leur existence concrète permet de déterminer des défauts pouvant être corrigés avant la conception réelle et l'optimisation de l'intégration des éléments aux ensembles complexes.
Le calcul haute performance. Les procédés de conception virtuelle et de simulation sont dépendant des capacités de calcul et de la performance des algorithmes mathématiques implémentés sur des machines d'une puissance sans précédent. La logique de ''exponentiel est ici à l'œuvre et contribue au développement des technologies clés de l'information et de la communication, avec des perspectives proches du millier de téraflop pour un calcul de plus en plus "haute performance". La monté de la puissance et de la vitesse s'accompagne de la maîtrise dès coûts et de la'ccessibilité des méthodes et moyens pour les entreprises grâce à des services.
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