Au début des années 2000 a abouti le "Human Genome Project" (HGP), dont l’objectif était l’entière lecture du génome humain. Depuis, Craig Venter a réussi un autre exploit, il y a six ans : la synthétisation du génome d’une bactérie. Ce génome synthétique (c'est à dire créé par voie synthétique) compte près d’un million de paire de bases (ici) ACTG.
Ce 2 juin 2016, un consortium de chercheurs s’est lancé dans une nouvelle phase de l'ingénierie génétique, réaliser la synthétisation complète d’un génome humain.
Le plan "Human Genome Project write" a été décrit dans un article publié ce jour dans Science et signé par 25 scientifiques. Le programme consiste en une organisation à but non lucratif, le "Center for Excellence for Engineering Biology", qui ses propose de lever 100 millions de dollars, afin que l’HGP write puisse réduire d’un facteur 1000 le coût d’ingénierie et de test de génome humain d’ici 10 ans, tout en développant de nouvelles technologies pour des applications médicales transformatrices. Le projet devrait permettre de créer des organes humains pour des transplantations et de produire des lignées de cellules résistantes à tous les virus et cancers. le but est de pouvoir implanter ou produire des vaccins et développer des médicaments ciblés en utilisant des cellules humaines et des organes synthétiques.
Problème, même si les chercheurs s'en défendent, qui va leur interdire ou interdire à leurs suiveurs de créer un humain synthétique, c'est à dire, ex nihilo, sans parent, sans inscription phylogénétique, etc. Et dès lors, qui peut interdire de créer un trans-humain, un para-humain, un infra-humain, ou ... un post-humain ?
lire le pdf (ici).
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