La différence de longévité des différentes espèces semble relative à la vitesse de battement du coeur et de la respiration. Les petits animaux ont donc une fréquence cardiaque plus élevée que les gros et, par voie de conséquence, respirent également plus vite. Ce qui veut dire que le temps passe plus vite pour les petits que pour les gros.
Pour Stephen Jay Gould dans le pouce du panda, la longueur de la vie est proportionnelle au rythme de cette vie. En moyenne, tous les mammifères, quelle que soit leur taille, respirent 200 millions de fois au cours de leur vie, pour 800 millions de battements de coeur.
L'Homme sort des statistique, avec une durée de vie anormalement longue : trois fois plus longtemps, en respirant trois fois plus que la norme.
Voici quelques durées de vie en éliminant les morts accidentelles ou par maladies épidémiques :
Oiseaux : moineau et rouge-gorge - dix ans ; corbeau - quinze ans, merle et martinet - vingt ans ; cigogne et mouette - trente ans ; hibou - cinquante ans ;
Crustacés : crabe - quinze ans ; écrevisse vingt-cinq ans ; homard - cinquante ans ;
Poissons : anguille - quatre-vingts ans ; carpe cent ans ;
Reptiles : grenouille - vingt ans ; crapaud - quarante ans ; crocodile - cinquante ans ; alligator - quatre vingts ans ; tortue - cent cinquante ans ;
Mammifères : musaraigne - deux ans ; souris - quatre ans ; rat et taupe - cinq ans ; hérisson et belette - huit ans ; chien - quinze ans ; ours - vingt ans ; sanglier -trente ans ; gorille - cinquante ans ; cheval - soixante ans ; homme - quatre vingt ans ; éléphant - cent ans ; baleine - cent cinquante ans.
Voici quelques exploits du monde végétal en millénaires : olivier - un ; chêne - deux ; le châtaignier - trois ; pin - quatre ; baobab - cinq ; séquoia et cyprès chauve - six.
Accès à la liste des longévités animales.
Voir la chronique de Jean-Luc Nothias dans Le Figaro Sciences du 2 mai 2007.
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