D'après le site du Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche, les effectifs d’élèves-ingénieurs ont progressé en passant de 57 653 en 1991 à 127 987 en 2010 (soit une augmentation de 112%), dont une moitié dans des établissements sous tutelle du MESR.
La progression du nombre d’élèves-ingénieurs étrangers, de 3 967 en 1999 à 14 659 en 2010, témoigne de l’attractivité des écoles françaises.
La situation générale des jeunes ingénieurs vis-à-vis de l’emploi est excellente, avec un taux d’insertion professionnelle d’environ 90% deux mois après l’obtention du diplôme. Près de 34% des diplômés sont recrutés par l’entreprise où ils ont effectué leur stage de fin d’études. 87% des diplômés d’écoles françaises travaillent en France. Près de la moitié des ingénieurs (47%) débutent dans une activité liée aux études ou à la Recherche & Développement.
La féminisation des effectifs des écoles d’ingénieurs reste faible (26%), mais le nombre de femmes a presque triplé en 20 ans. Les femmes ingénieurs s’orientent de plus en plus vers des filières dans lesquelles elles étaient peu présentes jusqu’à présent (en particulier le génie civil).
L’ouverture sociale des écoles d’ingénieurs permet d'accueillir un nombre de boursiers supérieur à celui des formations universitaires de niveau équivalent. Le nombre de boursiers dans les écoles d’ingénieurs est ainsi passé de 8 735 en 2007 à 14 573 en 2010, soit une augmentation de 60%.
Dans l’ensemble des écoles d’ingénieurs, moins d’un étudiant sur deux est issu d’une classe préparatoire. Les autres passent par une prépa intégrée ou par une admission sur titre après un IUT ou l’université. On assiste notamment au développement des cycles préparatoires à l’université.
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