L’actualité et les succès informatiques de l’Intelligence Artificielle ainsi que les performances toujours plus spectaculaires des machines numériques, calculateurs et robots, amènent certains spécialistes de l’IA à la présenter et la faire considérer par le grand public comme un domaine spécifique, à part de ceux de la cognition ou de ses productions artefactielles. Ce statut singulier, qui mobilise les milieux socio-économiques comme les artistes et certains penseurs transhumanistes, ne peut pourtant pas être conçu sans référence à l’homme, à sa pensée et à sa puissance d’instrumentation, mais aussi et plus largement à sa place dans le monde du vivant.
Bernard Claverie propose ici un article, dans le numéro spécial « Le devenir-cyborg du monde » de la revue « Figures de l’art » (numero 35), coordonné par Bernard Lafargue et Bernard Andrieux, montrant comment la métaphore d’une IA toute puissante peut être ramenée au problème global de la valeur biologique des intelligences, et combien l’IA gagnerait à s’inscrire dans une vision intégrée, saine et évolutive de l’intelligence naturelle.
Lien de téléchargement de l’article (ici).
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