Selon une étude de Mark Ferguson, de l'Université de Calgary au Canada, et Nyla Branscombe, de l'Université du Kansas, le sentiment de culpabilité est ce qui motive le plus les gens à changer de conduite vis-à-vis de l'environnement.
Selon les auteurs de cette étude qui sera publiée en juin dans le Journal of Environmental Psychology, l'état de culpabilité collective créé chez les gens les motive plus à changer de comportement, à accepter les taxes sur la pollution, que si on les alerte sur le danger que représentent nos modes actuels de consommation en exposant objectivement des faits.
Le sentiment de culpabilité collective serait donc un argument de poids pour faire évoluer les comportements, notamment sur la question du réchauffement climatique. Mais, comme le signale Sébastien Bohler dans "cerveauetpsycho.fr", on annonçait déjà la fin du monde comme prix des péchés de l'humanité, et on ne fait que remplacer le "péché de chair" par celui d' "effet de serre" pour manipuler les individus.
Ref.: Ferguson, M., Branscombe, N. (2010 - sous presse). Collective guilt mediates the effect of beliefs about global warming on willingness to engage in mitigation behavior, Journal of Environmental Psychology, 30, 2, 135-142.
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