La Scuola Superiore Sant’Anna de Pise et l’Università Campus Biomedico di Roma (UCBM) avaient réalisé en 2008 une première mondiale en implantant la première main artificielle contrôlée par les nerfs du receveur. Grâce à ce dispositif, un jeune homme de 27 ans parvenait à apprendre des gestes complexes tels qu'écrire, verser de l'eau et sentir (kinesthésie) pour contrôler un mouvement, avec plus de 85 % de réussite.
Une nouvelle prothèse de main robotique a été développée par la même Sucola Superiore Sant’Anna (ARTS) dans le cadre du projet SmartHand, financé par l’Union européenne et qui regroupe cinq autres pays : Suède (LU, STL), Danemark (AAU), Irlande (TYN), Islande (OSS), Israël (TAU-NST). Cette nouvelle main robotique, dotée de quatre moteurs et d’une quarantaine de microcapteurs, permet aux patients amputés chez lesquels elle a été testée d’écrire, de mélanger et de verser de l’eau et de mettre en oeuvre des gestes beaucoup plus fins et précis que le premier prototype. lLs doigts artificiels sont également capables en retour de reconnaitre différentes textures. La prothèse est implantée sur le moignon avec des électrodes reliées aux muscles résiduels. Ceux-ci génèrent des signaux mio-électriques interprétés par le dispositif pour déclencher et adapter les mouvements.
La commercialisation du dispositif devrait débuter d'ici 2013 pour moins de 100 dollars, alors que les prothèses actuelles coûtent au minimum 20 000 dollars. Cette robotique prothétique low-cost permet d'envisager un développement et une distribution généralisée, accessible notamment aux démunis et aux pays en voie de développement avec des aides plus favorables que celles d'aujourd'hui.
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