Peut-être une nouvelle pierre dans le jardin des réductionnistes pharmacologues. Tout n'est donc pas si simple ...
C'est en tout cas ce que laisse penser une étude, curieusement passée sous silence, menée par une équipe interdisciplinaire grenobloise dirigée par Laurent Bègue du Laboratoire Interuniversitaire de Psychologie (EA4145), avec la contribution du Service de santé des armées et du Laboratoire de sciences cognitives de Grenoble, qui a comparé un groupe de personnes consommant une boisson qu'elles croyaient alcoolisée et un autre groupe de personnes consommant une boisson alcoolisée qu'elles croyaient non alcoolisée.
Les résultats montrent que les comportements agressifs sont coorélés à la quantité d'alcool que les personnes croient avoir ingérée alors que les personnes, mêmes fortement alcoolisées, qui croient être sobres s'abstiennent de développer des comportements négatifs.
Article (pdf) : Bègue, L., Subra, B., Arvers. P., Muller, D., Bricout, V., Zorman, M. (2009). A message in a bottle: Extrapharmacological effects of alcohol on aggression. J. Exp. Social Psychology, XLV, 1, 137-142.
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