Lin avait déjà montré en 2011 un lien entre le déclin auditif, l'isolement qui en résultait, et un risque accru de développer une démence sénile. Après avoir étudié pendant 12 ans, 639 personnes âgées de 36 à 90 ans, ce chercheur avait montré qu'une diminution de l'acuité auditive de 10 décibels augmentait le risque de démence de 20 %. Cette fois, Franck R. Lin a travaillé sur près de 1 900 adultes âgés en moyenne de 77 ans. Au début de l’étude, 60 % de ces personnes étaient atteintes d’une surdité partielle. L'étude a montré que l’aggravation de la perte auditive au fil des années entraînait bien un risque accru de démence. En outre, les personnes âgées malentendantes connaissaient une aggravation de 30 % de leur déclin cognitif. Cette étude recommande donc de généraliser la surveillance de l’audition chez les seniors, afin de diminuer les risques de maladie d’Alzheimer. Une préconisation qui prend tout son sens quand on sait qu'en France, au moins un quart des personnes âgées malentendantes ne sont pas prises en charge médicalement. Relai d''article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash. JAMA |
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31 janvier 2013
BIO -SHS : Surdité et Alzheimer.
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