Cognitique / Cognitics - Ce site est destiné aux élèves ingénieurs et aux doctorants de l'École Nationale Supérieure de Cognitique (ENSC Bordeaux-INP). Il donne en complément des enseignements des pistes de documentation et de débat selon les thèmes SHS, IA, BIO, TECH, culture, infos générales et vie de l'ENSC. Il prépare notamment aux épreuves du grand oral de fin d’études.
28 décembre 2009
SHS : Le QI n'est pas tout ...
Il est évident que les personnes ayant un quotient intellectuel (QI) très supérieur à la moyenne selon les tests d'intelligence n'apparaissent pas forcément si intelligentes pour comprendre des situations et prendre des décisions. Pourtant, la sélection repose toujours sur ces tests, comme s’ils étaient incontestables.
Si les tests d'intelligence sont, selon Keith Stanovich de l'Université de Toronto (Canada), adéquats pour mesurer certaines facultés mentales (logique, raisonnement abstrait, capacité d'apprentissage et de mémoire à court terme, etc.), ils ne mesurent pas certaines aptitudes indispensables à la pensée rationnelle. Pourtant ces aptitudes sont indispensables pour décider quotidiennement quels aliments consommer, où investir de l’argent, comment traiter les relations interpersonnelles au travail, en famille ou entre amis. Ils ne disent rien de la capacité d'évaluer l'information de façon critique, de celle de surpasser les biais cognitifs intuitifs et éviter les erreurs.
Selon Jonathan Evans de l'Université de Plymouth, "Le QI ne représente qu'une partie de ce que signifie être intelligent (smart)". "Un (QI) élevé est comparable à la grandeur pour un joueur de basketball", dit David Perkins de l'Université Harvard (États-Unis). "C'est très important, toutes autres choses étant égales par ailleurs, mais les autres choses ne sont pas égales". Contrairement à de nombreuses critiques des tests de QI, Stanovich et d'autres chercheurs dans le domaine de la pensée rationnelle ne cherchent pas à redéfinir l'intelligence, qu'ils sont satisfaits de caractériser comme étant les capacités mesurées par les tests de QI. Ils tentent plutôt de décrire les facultés cognitives qui vont au-delà de l'intelligence et constituent les outils essentiels de la pensée rationnelle.
L’Homme utilise deux types de pensée différents pour traiter l'information : un système intuitif et spontané et un système délibéré et raisonné. La pensée intuitive sert par exemple dans des situations où une personne a beaucoup d'expérience. Mais elle peut induire en erreur dans certaines situations, par exemple lorsqu'une personne surévalue sa propre perspective égocentrique. La pensée délibérée, d'autre part, intervient dans la résolution de problèmes consciente et peut aider à surpasser les tendances intuitives si ces dernières semblent induire en erreur.
Une limite des tests de QI, selon Daniel Kahneman de l'Université Princeton, est que, bien qu'ils soient efficaces pour évaluer les compétences de pensée délibérative qui impliquent le raisonnement et la mémoire de travail, ils ne peuvent évaluer la propension à utiliser ces compétences lorsque la situation le demande. L'intelligence, dit-il, est une question de puissance du cerveau et la pensée rationnelle est une question de contrôle. "Certaines personnes qui sont intellectuellement en mesure ne se donnent pas tellement la peine de s'engager dans une pensée analytique et sont portées à se fier à leurs intuitions", explique Evans. D'autres ont davantage tendance à vérifier leurs intuitions et raisonner pour s'assurer que ce qu'elles font est justifié".
Néanmoins, alors que la psychologie a depuis longtemps dépassé ce problème, en admettant que l'intelligence est bien autre chose que les simples aptitudes mesurées par le QI, on est en droit de s'inquiéter que la question ne soit que découverte par ce magasine anglosaxon.
DIV : Informer n'est pas communiquer - collège de l'ISCC.
avec Dominique Wolton (directeur de recherche au CNRS)
Mardi 12 janvier 2010, 13h30
Maison des Sciences de la communication
20 rue Berbier-du-Mets, 75013 Paris
L’information et la communication sont inséparables de l’histoire de l’émancipation de l’homme. Pendant le XIX siècle et le XX siècle, le problème central fut celui de la construction de la liberté d’information. Le XXI siècle s’ouvre, lui, sur le défi de la communication et de la cohabitation. Plus d’informations diffusées plus rapidement, de manière plus égalitaire, n’ont pas pour autant augmenté la communication et l’intercompréhension. Le défi ? Sortir de l’idéologie technique, du technicisme : rappeler que les progrès de la communication humaine ne sont pas proportionnels aux progrès des techniques. Le progrès technique n’est plus synonyme de progrès de la communication, de même qu’informer ne suffit plus pour communiquer. Il faut aussi valoriser le rôle de tous les intermédiaires, journalistes, universitaires et autres… Ces professions qui contribuent à un minimum d’intercompréhension en facilitant la négociation entre espaces culturels qui s’ignorent.
Le COLLÈGE de l’Institut des sciences de la communication du CNRS a pour ambition de susciter le débat sur le rôle et les pratiques de la communication dans les rapports entre sciences et société. Dans la mutation contemporaine des savoirs, l’information et la communication acquièrent un nouveau statut et placent aujourd’hui les scientifiques au coeur de la société.
Conçu comme un rendez-vous mensuel, le COLLÈGE rassemble scientifiques, journalistes et publics concernés autour de sujets majeurs, véritables enjeux de nos sociétés. Il ouvre les portes de la Maison des sciences de la communication du CNRS pour un dialogue pérenne et constructif entre scientifiques et acteurs sociaux.
Site de l'ISCC : http://www.iscc.cnrs.fr
Merci de confirmer votre présence (ici).
15 décembre 2009
SHS : Le sentiment de solitude dans les réseaux sociaux.
Le sentiment de solitude semble se transmettre à la manière d'un virus épidémique.
Une étude parue dans le Journal of Personality and Social Psychology et menée par des chercheurs de l’école de médecine de Harvard à Boston, de l’Université de Chicago et de l’Université de Californie à San Diego montre comment le sentiment de solitude est contagieux et peut de disséminer dans les réseaux sociaux. Ainsi, le fait d’être entouré et de rester socialement connecté est-il très important pour la santé.
Se sentir seul ne signifie pas forcément ne pas avoir de connections mais peut-être que celles-ci ne sont pas assez satisfaisantes.
voir l'article.
Sur les réseaux sociaux.
BIO : L'outil chez un invertébré.
Julian Finn, Mark Norman et leurs collègues du Museum Victoria de Melbourne (Australie) montrent une étonnante vidéo dans laquelle le comportement d'un invertébré, un poulpe, montrerait le premier cas connu d’utilisation d’un outil par une espèce dite inférieure.
DIV : Premier vol de l'Airbus A400M.
voir la vidéo.
BIO - SH : Syntaxe non humaine.
Six types de cris d'alarme différents combinés entre-eux permettent à ces primates non humains de former de longues séquences vocales signifiant des informations complexes liées à leur vie sociale ou à divers dangers dont la prédation.
Ces résultats, obtenus par des chercheurs du laboratoire d'Ethologie animale et humaine (unité mixte du CNRS et de l'Université Rennes 1, en collaboration avec les universités de St Andrews en Ecosse et de Cocody-Abidjan en Côte d'Ivoire.
Les résultats sont publiés sur le site des Proceedings of the National Academy of Sciences. Ils mettent en évidence la forme la plus complexe de proto-syntaxe découverte à ce jour chez une espèce non humaine.
05 décembre 2009
DIV : Séminaire de l'ISCC "Médias et Controverses - "Le discours des neurosciences ..."
Le discours des neurosciences sur l'hyperactivité TDAH.
Formes, enjeux et conséquences sociales d'une déformation des savoirs.
le 18 décembre 2009 de 9h45 à 11h45 (Ecole des Mines - 60, boulevard Saint-Michel, 75006 Paris - salle Vendôme)
Intervenant : François Gonon - Laboratoire Mouvement Adaptation Cognition (UMR 5227 CNRS / Université de Bordeaux) - Pôle Sud-Ouest de l'ISCC.
Résumé : Entre les données neurobiologiques et les conclusions abusives présentées par les médias, la distance est souvent considérable. L’analyse des textes scientifiques montre, avec l'exemple du trouble déficitaire d'attention avec hyperactivité (TDAH), que les neurobiologistes sont les principaux agents de cette dérive du discours qui influence les choix médicaux et politiques dans le domaine du TDAH et, plus généralement, de la santé mentale.
Contacts :
Claire Sécail : csecail[at]gmail.com
28 novembre 2009
IA : L'informatique au Collège de France.
L'informatique entre au Collège de France.
Après voir été crée en 1964 par l'association des mots "information" et "automatique", l'informatique, c'est à dire le traitement automatique de l'information, st consacrée comme discipline scientifique, en entrant au Collège de France.
Gérard Berry, de l'Inria et membre de l'Académie des Sciences, y a été le premier à y enseigner à partir du 25 novembre 2009
BIO : Du nouveau sur l'origine de la vie.
Un groupe de chercheurs, coordonné par Ernesto Di Mauro de l'Università La Sapienza de Rome, vient de trouver une voie de synthèse originale pour les molécules d'ARN. Son intérêt ? Elle ne nécessite aucune catalyse et reproduit des conditions proches de celles de la Terre primitive. L'expérience montre peut-être une étape de l'apparition de la vie.
(Via Futura Sciences.)
23 novembre 2009
DIV : Vers une science et ingénierie des systèmes complexes
« Vers une science et ingénierie des systèmes complexes »
Le colloque national se déroulera du 25 au 27 novembre 2009, à l'Auditorium du CNRS, 3 rue Michel-Ange, Paris 16e.
Programme ici.
DIV : ARCo 2009
L'Association pour la Recherche Cognitive est la société savante française de Sciences Cognitives qui a pour vocation de promouvoir la recherche interdisciplinaire sur la cognition dans des domaines qui se rattachent aux sciences humaines, aux sciences de l'ingénieur et aux sciences de la vie.
Chaque année, l'ARCo organise une réunion scientifique.
Le thème ce cette session sera consacré à "L'interprétation et les problématiques du sens".
Vous pouvez consulter le programme ici.
15 novembre 2009
BIO - SHS : Du nouveau pour la mémoire.
Nathan Cashdollar et l'équipe de Emrah Duzel de l'Institute of Cognitive Neurosciences à l'University College of London ont publié dans les Proceedings of the National Academy of Sciences de novembre 2009 des résultats qui contredisent partiellement cette théorie. Ils ont étudié des patients atteints d'une épilepsie du lobe temporal avec sclérose hippocampique.
Ces patients présentant des troubles du fonctionnement de l'hippocampe devaient mémoriser des photos de scènes (par exemple des chaises et une table dans un salon) avec une restitution à 5 secondes et après 60 minutes. Leur activité cérébrale était enregistrées en utilisant la magnétoencéphalographie. Si les patients ne pouvaient évidemment pas reconnaitre les scènes après 60 minutes, un déficit a également été observé même après 5 secondes. les patients ne pouvaient décrire l'arrangement spécifique des détails dans les scènes.
Selon les auteurs, les résultats mettent en évidence deux réseaux distincts pour la mémoire à court terme : un réseau indépendant de l'hippocampe, et donc préservé les personnes qui ont des déficits de la mémoire à long terme, et un réseau qui est dépendant de l'hippocampe et qui est affaibli en même temps que la mémoire à long terme. Ces résultats mettent alors en évidence le fait que des déficits de mémoire à long terme s'accompagnent également de difficultés de mémoire à court terme qui peuvent alors être ou non compensés par une hyperactivité du premier réseau.
Cashdollar, N., Malecki, U., Rugg-Gunn, F.J., Duncan, ,J.S., Lavie, N., Duzel, D. (2009). Hippocampus dependent and independent theta-networks of active maintenance. Proceedings of the National Academy of Sciences of the United States of America . ISSN: 0027-8424
Les nanoparticules surprennent les toxicologues: "Une étude montre un effet biologique inattendu des nanoparticules. Même absentes des cellules elles pourraient endommager l'ADN.
"
(Via Sciences et Avenir.)
Les nanoparticules surprennent les toxicologues14 novembre 2009
IA - SHS : Aide à la lecture pour les malvoyants.
L'Intel Reader est un lecteur pour malvoyants qui permet de capturer des documents sous forme de textes grâce à une simple photographie, permettant de passer du format papier au numérique pour adapter le contenu aux handicapés.
La présentation officielle de l'Intel Reader. © Intel
La présentation officielle de l'Intel Reader. © Intel
(Via Futura Sciences.)
13 novembre 2009
DIV : concours Green TIC.
Les inscriptions, prévues entre le 2 novembre 2009 et le 1er février 2010, peuvent se faire sur le site pour tous les étudiants inscrits dans un établissement d’enseignement supérieur en France.
DIV : Chaire des Civilisations Numériques
Conférence : Numérisation de l’économie et économie numérique
Entre destruction et création de valeurs
par Stéphane Hugon, sociologue au CEAQ de l'Université Paris V, et Philippe Lemoine, entrepreneur.
Vendredi 4 décembre 2009 - 9h-20h
Programme et plans : télécharger l'invitation
Les débats de La première Chaire des Civilisations Numériques ont pour objectif de décrypter le double mouvement induit par le numérique dans le dévelop- pement économique :
L’évolution de la filière des TIC et du numérique (opéra teurs, équipementiers, éditeurs de logiciels, startup du web...) est un vecteur de croissance et d’innovation qui stimule l’économie numérique. Elle se caractérise par une explosion de nouveaux services établis sur des modèles économiques hybrides et mouvants.
La numérisation en marche de l’économie dans son ensemble constitue un levier puissant de transformation des économies, des métiers et des usages. Elle s’accompagne, à tous les stades de la chaîne de production et toutes les échelles territoriales, d’un potentiel tant destructeur que créateur de valeurs, d’emplois et d’attractivité.
Cette analyse est-elle complète et pertinente ?
Comment doit-on réagir pour rester maître de ces évolutions irréversibles ?
Quels peuvent être les attitudes d’étudiants, de chefs d’entreprise, de représentants de la société civile et de responsables politiques pour accompagner les évolutions qu’offre la numérisation de notre société ?
DIV : La constitution de la notion d'information
Dans le cadre de la série de séminaires autour du thème "Le concept d'information", la prochaine séance aura lieu le
mercredi 18 novembre 2009
à Orsay, Bâtiment 338 (Bâtiment des Colloques) - Salle 103 - 1er étage gauche, de 13h30 à 15h30
"LA CONSTITUTION DE LA NOTION D'INFORMATION"
Intervenant :
Mathieu TRICLOT, Maître de conférences en philosophie à l'Université de Belfort-Montbéliard
Le concept moderne d'information trouve sa source dans un mouvement scientifique, la cybernétique, qui connaît son heure de gloire aux Etats-Unis au tournant des années 1940-50. C'est à partir de la cybernétique que l'on peut se mettre à dire que les calculateurs mécaniques, mais aussi le cerveau, ou encore l'individu ou la société traitent de l'information.
Si le concept d'information résulte d'abord d'une opération d'unification des champs techniques du contrôle par feedback, du calcul mécanique, et de la théorie des télécommunications, il est ensuite étendu à d'autres domaines comme la psychologie ou l'anthropologie.
Pour autant la signification du terme information dans la période cybernétique est loin d'être univoque. Derrière les formalismes mathématiques qui permettent la mesure de l'information se pose la question de la nature de l'information. De quoi s'agit-il lorsque nous parlons d'information ? La cybernétique a fait le choix d'une description en dernier ressort physicaliste de l'information, qui diffère de la conception ordinaire de l'information comme un simple code désincarné.
Animateur de la séance :
Jean-François TERNAY, Directeur du Centre d'Alembert
Le Centre d'Alembert vous remercie de l'intérêt que vous portez à ses activités.
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CENTRE D'ALEMBERT
(Centre Interdisciplinaire d'Etude de l'Evolution des Idées, des Sciences et des Techniques)
Bâtiment 407 - 91405 ORSAY Cedex
Tél. : 01.69.15.61.90 - Fax : 01.69.15.43.98
Courriel : centre.dalembert@u-psud.fr
http://www.centre-dalembert.u-psud.fr
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29 octobre 2009
IA : Joyeux anniversaire Internet !
Le 29 octobre à 22h30, c’est entre les deux premiers IMP de Los Angeles et de Stanford que Charley Kline, étudiant en programmation supervisé par Leonard Kleinrock, parvient à faire circuler deux lettres : « LO ». Contrairement aux apparences, ce tout premier message n’est pas un code secret. Il s’agit simplement du premier plantage de connexion de l’histoire, qui l’empêche de transmettre le mot dans son intégralité : « LOGIN ».
Il faudra attendre la deuxième tentative. Moins d’un mois après cette expérience, une connexion permanente est établie entre les deux bouts. Et le 5 décembre, sont connectés entre eux les quatre seuls IMP existants (Interface Message Pocessor). Il n’en existe que quatre au monde : un à l’Université de Californie à Los Angeles où Leonard Kleinrock réalise ses expériences, un autre à l’Institut de Recherche de Stanford et les deux derniers dans les universités de Santa Barbara et de l’Utah. C'est le premier réseau NetInfo de l'histoire. Le Web était né.
Voir :
- de Arpanet à Internet.
- Arpanet, l'ancètre d'Internet.
- L'histoire d'Internet.
25 octobre 2009
IA : Un blog sur la robotique.
robotblog.fr : un blog sur la robotique dans tous les domaines.
www.robotblog.fr
Robotblog est un blog traitant de toute sorte de robotique.
Régulièrement mise-à-jour, appuyé de vidéo et photo, il est une des références des blog de robotique francophone.
Lien: http://www.robotblog.fr/
RSS: http://feeds.feedburner.com/RobotBlog
Read Main Topic
".
(Via Vie Artificielle.)
robotblog.fr - Blog sur la robotique dans tous les domaines.
24 octobre 2009
BIO - SHS : Effacer les souvenirs.
Des chercheurs annoncent avoir identifié chez la souris une sous population spécifique de neurones associés aux souvenirs de peur, une découverte qui met en lumière comment certains souvenirs sont conservés dans notre cerveau. Ce résultat pourrait aussi mener un jour à de meilleures thérapies pour les personnes qui veulent vaincre leurs peurs.
Jin-Hee Han, de l'Hôpital pour Enfants Malades de Toronto au Canada, et ses collègues ont conditionné des souris à avoir peur en présence d'un signal auditif, créant ainsi des souvenirs de crainte chez ces animaux, puis ils ont détruit dans leur cerveau des sous-populations précises de neurones de l'amygdale latérale qui exprimaient des niveaux élevés du facteur de transcription appelé CREB. Ils ont observé que l'absence de ces neurones rendait les souris incapables de se souvenir des peurs qu'elles avaient contractées lors du conditionnement auditif, ce qui n'était pas le cas s'ils éliminaient au hasard dans l'amygdale latérale un nombre comparable de neurones n'exprimant pas beaucoup CREB.
L'amnésie des souris dépourvues de ces neurones riches en CREB était durable et spécifique de certains souvenirs acquis lors de l'entraînement à la peur. Ces résultats suggèrent que des neurones de l'amygdale latérale avec des taux élevés de CREB sont essentiels pour l'expression de la mémoire au cours des jours suivant le conditionnement de la peur et que leur destruction élimine définitivement les souvenirs de peur associés. Les chercheurs ont aussi identifié une composante clé de l'empreinte ou voie de la mémoire, et ils estiment que ces neurones particuliers jouent un rôle déterminant au sein d'un réseau plus étendu de la peur.
(Via Techno-Science.)
23 octobre 2009
BIO : Vers les rétines artificielles.
La rétine artificielle en bonne voie
Un article sur le site Physorg.com fait le point sur l’état d’avancement du Artificial Retina Project, piloté par le DOE (Department of Energy), le CEA états-unien. C’est le programme le plus avancé en matière d’œil bionique.
Voir l'article ici et deux vidéos ici et ici.
Le papier rappelle que leur premier prototype de rétine artificielle, Argus One, a été testé à partir de 2002 sur 6 volontaire. Dont Terry Byland (photo). Elle comportait seulement 16 pixels, mais a néanmoins permis de tester les grandes lignes du concept tout en apportant un petit peu de lumière à des personnes plongées dans le noir, du fait d’une dégénérescence rétinienne. Elles ont pu à nouveau repérer portes et fenêtres, éviter des obstacles majeurs, et même lire des caractères de 30 cm de haut.
Le second prototype, Argus II, comporte 60 pixels mais est plus compact. Il a été testé depuis 2007 sur 17 volontaires, dont au moins un en France à ma connaissance, implanté au début 2008 par le Pr José-Alain Sahel, directeur scientifique de l’Institut de la Vision (Hôpital des Quinze-Vingt, Paris), entre autres. Les progrès obtenus seraient très encourageants. Les patients pourraient suivre un trait sur le sol, voir une porte à 6 mètres de distance.
Quelques détails sont donnés sur le troisième prototype, qui est bien avancé et dont les premiers essais cliniques sont prévus pour 2011. Encore plus discret, il offre une définition de « plus de 200 pixels ». Et l’on annonce déjà un objectif à plus long terme de 1000 pixels.
On le voit, la high-tech n’est pas loin de pouvoir rendre un peu de vue à certains aveugles. D’autant que l’on explore actuellement une demi-douzaine d’approches différentes pour obtenir ce résultat. Outre l’œil bionique, on travaille sur des hypothèses dites cellulaires (injection de cellules souches), génétiques (injection d’un gène corrigeant la déficience à l’origine de la cécité), protéiniques&hellip.
Un chercheur suisse a même présenté il y a peu une solution tout à fait surprenante. Botond Roska, du Friedrich Miescher Institute for Biomedical Research de Bâle, a introduit dans la rétine d’une souris aveugle, à l’aide d’un virus, une protéine (dite channelrhodopsin) qui a transformé en photorécepteurs des neurones dits « bipolaires », dont le rôle habituel est tout autre, puisqu’ils jouent plutôt les intermédiaires. Ce bricolage a permis à la souris de revoir un peu. Une raison de plus d’être optimiste.
La technologie est en passe de rendre la vue aux aveugles, aux limites du prix à payer : il y a déjà 50 millions d’être humains aveugles dans le monde, victimes d’une banale cataracte (opacification du cristallin), qui pourraient recouvrer la vue s’ils pouvaient s’offrir une opération banale dans les pays occidentaux.
(Via Aïe ! tech.)
21 octobre 2009
IA - SHS : Projet d'alliance pour les technologies de l'information.
Valérie Pécresse indique qu'elle a donné son « feu vert » et que le « périmètre de l'alliance se constitue ». Catherine Bréchignac, directrice du CNRS, précise que le comité de sélection, qui sera chargé de nommer un directeur à sa tête, va « bientôt être mis en place ». Le CNRS attend le décret organique, qui devrait être « signé et publié cette semaine », avance Valérie Pécresse.
Par ailleurs, Valérie Pécresse annonce qu'elle consacrera 20 % des crédits du plan Nano-innov aux SHS, afin d'avoir des recherches sur les aspects juridiques, de sécurité …
15 octobre 2009
SUS - IA : Un habitat adapté technologiquement aux seniors.
Une maison "intelligente" équipée de capteurs a été mise au point par les chercheurs de la technopole de Sophia-Antipolis. Elle pourrait aider les seniors à rester à domicile.
Rien ne distingue en apparence cet appartement d'un appartement standard. Des capteurs sont pourtant déployés dans toutes les pièces, à des endroits stratégiques qui permettent de suivre et d'analyser l'activité du résident.
Ce projet "Gerhome" du Centre scientifique et technique du bâtiment (CSTB) de Sophia-Antipolis, mené conjointement avec l'INRIA et l'Université de Nice, a été conçue comme une aide au maintien à domicile dans de bonnes conditions de sécurité grâce à un dispositif capable de détecter l'apparition de certaines fragilités ou pathologies du vieillissement.
Quatorze volontaires de plus de 65 ans ont testé pour le CHU de Nice l'appartement en 2008. Une autre expérimentation devrait suivre en 2010 en milieu hospitalier ainsi que dans deux logements privés et deux chambres de maison de retraite.
Les partenaires de "Gerhome" savent qu'une des limites à l'application du système résidera dans son acceptation par les personnes âgées et la société, compte tenu de son caractère intrusif.
Voir le lien Gerhome.
11 octobre 2009
IA - SHS : Conférence FING - Cognition, coopération et gestion de conflits d'intérêts
"Que nous apprennent les sciences cognitives sur notre capacité à coopérer à gérer les conflits d'intérêts ?"
par Jean-Michel Cornu,
directeur scientifique de la Fondation Internet Nouvelle Génération (FING).
6 novembre 2009 - 10-12 heures - amphithéatre de l'ENSEiRB-Matmeca
Des travaux récents en sciences cognitives mais également en anthropologie et en histoire montrent que nous avons non pas une mais deux façons de penser. Nous utilisons plutôt bien la première qui nous permet de construire un discours rationnel.
Mais le deuxième mode de pensée, qui nous permet de prendre en compte différents points de vue ou encore de trouver des sorties aux conflits d'intérêts est la plupart du temps bien moins maîtrisé...
Voir une présentation de ce sujet sur le Blog Fing.
Débatteurs - avec la participation de :
- Michel Eimer - Délégué Régional au Nouvelles Technologies (CRA).
- Laurent-Pierre Gilliard - Directeur général adjoint de Aquitaine Europe Communication (AEC).
- Bernard Claverie - Directeur de l'Ecole Nationale Supérieure de Cognitique (ENSC).
Une manifestation organisée conjointement par AEC, l'ENSC, et l'ISCC Aquitaine.
Amphithéatre de l'ENSEiRB-Matmeca
Avenue du Docteur Albert Schweitzer - 33600 Pessac
Plan d'accès
Contcat information : Isabelle Sese - ENSC - Bordeaux - 05 57 57 92 98
10 octobre 2009
DIV : ABECédaire - appel à contribution
Merci de votre contribution collective.
07 octobre 2009
DIV : Vie de l'école.
Sont élus membres du conseil au titre des personnalités qualifiées par 24 voix sur 24 votants présents ou représentés :
- Jean-François Clédel - PDG de ALTEP, président de l'UIMM Gironde-Landes ;
- Jean-Louis Blouin - Directeur général de i2S ;
- Guy Boy - Professeur au Florida Institute of Technology, senior scientist à IHMC ;
- Dominique Soler, directeur du département ergonomie et facteur humain de Bertin Technologies.
Est élu président du Conseil de l'ENSC :
Jean-François Cledel a été élu président du conseil de l'ENSC par 24 voix sur 24 votants présents ou représentés.
Par ailleurs :
Le professeur Bernard Claverie a été élu directeur de l'ENSC par 23 voix sur 24, avec un bulletin blanc.
Benoit Le Blanc a été élu directeur adjoint par 24 voix sur 24.
Le professeur François Daniellou a été élu directeur du département d'ergonomie par 24 voix sur 24.
Etaient représentées les sociétés AIRBUS, SNCF, THALES, la chambre de commerce et d'industrie de Bordeaux, l'UIMM. l'INRIA, le CNRS.
06 octobre 2009
BIO : Des LED pour le travail stressant.
Ce dispositif est destiné à contrôler et, si nécessaire, rétablir les paramètres mentaux et physiologiques normaux d'état des personnes engagées dans des professions "particulièrement stressantes" : les conducteurs de trains, les contrôleurs aériens, les opérateurs de système de commande divers aux installations de chauffage nucléaires, les sauveteurs, et autres personnes travaillant dans des conditions extrêmes, qui exigent une attention constante et une réactivité accrue dans des conditions difficiles.
L'objectif est de rétablir un état normal directement au travail, après un changement ou pendant une pause. Le principe est basé sur l'influence de sons et de diodes électroluminescentes (LED) à multi circuits capables "de produire" pratiquement n'importe quelle couleur visible et lumière de n'importe quelle intensité. Le "coeur" du système est un ordinateur, dont la mémoire stocke la bibliothèque spéciale de techniques de relaxation. Basé sur les données de dispositifs de contrôle de l'état physiologiques et mentaux, il produit automatiquement un certain programme de relaxation pouvant améliorer l'état de la personne et maintenir un haut niveau d'efficacité à un instant spécifique.
(Via BE Russie numéro 24 (5/10/2009) - Ambassade de France en Russie).
BIO : La télomérase et le vieillissement pour trois Nobel.
L’Australo-américaine Elizabeth Blackburn et les Américains Carol Greider et http://genetics.mgh.harvard.edu/szostakweb/ qui travaillent sur la télomérase, une enzyme qui «protège les chromosomes du vieillissement».
05 octobre 2009
DIV : L'origine des espèces en français.
Pour la première fois depuis le XIXe siècle, le grand ouvrage de Darwin paraît dans une traduction rigoureuse d'Aurélien Berra et dotée d’une introduction savante sous la direction de Patrick Tort et la coordination de Michel Prum.
Précédée de Patrick Tort "Naître à vingt ans : genèse et jeunesse de L’Origine".
896 pages
Éditions Honoré Champion
DIV : Formation des ingénieurs à la santé et la souffrance au travail.
Tel est l'avis de William Dab, titulaire de la chaire Hygiène et Sécurité du CNAM, auteur du rapport sur la formation des managers et ingénieurs en santé au travail, remis en juillet 2008, au Ministre du travail, des relations sociales, de la famille et de la solidarité et au Ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche.
A l'heure des suicides dans des entreprises, ce thème de la santé au travail interroge la formation initiale des managers et des ingénieurs.
Voir l'article de EducPro.fr du 2 octobre 2009.
On trouvera ici les 12 principales propositions du rapport.
Ce rapport propose une formation modulaire de 18 heures pour 8 compétences, préconisé dans le référentiel élaboré par le Conseil National pour l’Enseignement en Santé et Sécurité au Travail (CNESST) et repris dans le rapport de William Dab, consiste en un module de 18 heures de cours, et comporte l’acquisition de huit compétence, parmi lesquelles : appliquer le cadre réglementaire et normatif, identifier les dangers et les situations de travail dangereuses, mettre en pratique une démarche de prévention des risques ou participer à l’amélioration du management.
La récente prise de conscience des grandes écoles pour former les jeunes managers à faire face aux situations de souffrance et pression au travail, amène la CTI (Commission des titres d'ingénieur) à proposer rapidement un référentiel de compétences dans le domaine à toutes ses écoles d'ingénieurs.
Voir également le rapport établi en février 2009 par l'Institut National de Recherche en Sécurité (INRS) sur les enseignements en prévention des risques pour la santé et la sécurité au travail dans les écoles d'ingénieurs.
IA - SHS : Les profils d'utilisateurs des ordinateurs personnels.
A l’occasion de la conférence annuelle Computer Human Interaction de Boston, Thomas Beauvisage, chercheur à Orange Labs en France, présentait une étude sur l’usage des ordinateurs dans la vie quotidienne.
Cette étude a consisté à installer un logiciel de traçage dans les ordinateurs de 661 foyers français volontaires et représentatifs pendant 19 mois (entre 2005 et 2006) pour mesurer précisément les usages informatiques quotidiens des membres du foyer. Le logiciel mesurait les logiciels fonctionnant sur l’ordinateur et proposait à chacun de ses allumages et après 30 minutes d’inactivité une fenêtre pop-up pour que l’utilisateur s’identifie afin de connaître qui dans le foyer était en train de l’utiliser. Malgré certaines limites expérimentales, quelques éléments sont intéressants et riches d'enseignements.
La moyenne d'utilisation de l'ordinateur est de 23 jours par mois (3 jours sur 4) et en moyenne un peu plus de 7 heures par jour (moins dune heure sur 3). Mais en fait, la moyenne quotidienne d’utilisation réelle se situe plutôt autour de 2 h 51 (un mpeu plus d'un dixième). La plupart du temps, les ordinateurs sont allumés toute la journée, voir jour et nuit, avec des pics d’activités effectifs entre 9h et 11h et entre 16h et 21h.
L’étude a permis de distinguer plusieurs types de profils selon l’intensité de l’usage de l’ordinateur :
- Ceux dont l’ordinateur est allumé 24h/24 (15 % du panel) considèrent l’ordinateur comme une ressource qui doit tout le temps être accessible. Pourtant, ils ne l’utilisent que 3h30 par jour en moyenne. Mais ce comportement correspond souvent à un usage important du P2P, de logiciels multimédias et de la messagerie instantanée.
- Ceux dont l’ordinateur est toujours disponible (33 %), qu’on allume au premier usage et qu’on ferme le soir, montrent là aussi un fort usage de la messagerie instantanée.
- Ceux dont l’ordinateur est allumé à la demande (30 %) et qui ont tendance à fermer l’ordinateur après de courtes sessions d’usage, utilisent plutôt des applications bureautiques, du web et du mail.
- Ceux qui ont un faible usage (22 %) correspondent à ceux qui ont utilisé leur ordinateur moins de 15 jours par mois et qui ont des usages proches du groupe précédent.
D’une manière surprenante, souligne Thomas Beauvisage, les facteurs sociodémographiques ont un faible rôle dans ces différences d’usages, beaucoup moins en tout cas que les préférences logicielles. Le chercheur constate également qu’il y a une grande variabilité du temps d’usage entre les individus et le foyer. Le temps moyen effectif d’utilisation par individu est de 9 heures par semaine, mais 25 % des 1434 individus qui composaient l’échantillon utilisent l’ordinateur moins d’1h14min par semaine et 25 % des plus actifs l’utilisent plus de 14 heures par semaine. Mais quand on compare l’utilisation entre individus et foyers, on constate que dans un quart des foyers composé de plus de deux personnes, il y a un non-utilisateur de l’ordinateur. Dans les foyers de deux utilisateurs, l’utilisateur le plus actif passe 83 % du temps devant l’ordinateur, et cela ne progresse guère dans les foyers de plus de deux utilisateurs. Plus que de souligner la concurrence à l’accès au sein même des foyers, l’étude remarque qu’il y a un utilisateur principal et que l’utilisateur secondaire a tendance à garder un usage modéré que ce soit parce qu’il a moins d’intérêt dans l’utilisation de l’ordinateur ou parce qu’il délègue certaines tâches à l’utilisateur principal.
A quoi les utilisateurs passent-ils leur temps ? De ce côté là, l’étude apporte peu de surprise par rapport à ce que l’on savait déjà. Sur les 9 heures hedbomadaires passées sur leur ordinateur en moyenne, l’internet compte pour 63 % des usages de l’ordinateur (soit 5h35 minutes) et sur ces 63 %, 71 % (soit 3h57 minutes) est consacré au web. Si on écarte la gestion de l’ordinateur (manipulations de fichiers, temps de transitions entre applications…), ce sont les jeux et la messagerie instantanée qui arrivent ensuite, totalisant chacun 45 minutes d’utilisation par semaine.
En regardant l’usage des différentes applications, l’étude constate que les 5 applications les plus utilisées par les individus représentent 83 % du temps d’usage moyen des ordinateurs. Pour autant, les petits utilisateurs ne se concentrent pas sur certaines applications alors que d’autres, plus ‘évoluées’ (jeux, P2P, multimédias) seraient réservées aux utilisateurs intensifs. Non, les profils d’usages de l’ordinateur semblent plutôt liés aux choix individuels de certaines applications, indépendamment de l’intensité ou de la fréquence de l’utilisation.
L’étude a mis en avant 5 profils d’utilisateurs :
- Les internautes (42 % du panel) utilisent massivement leur ordinateur pour le web, sans pour autant y développer des usages plus experts que d’autres catégories d’utilisateurs (ils n’achètent pas plus en ligne que d’autres).
- Les tchatteurs (30 %) utilisent plus que d’autres la messagerie instantanée (38 % de l’usage de l’ordinateur contre 8 % dans les autres catégories), ainsi que des applications multimédias et des jeux, et ont une utilisation plus intensive des téléphones mobiles et des SMS. 51 % des profils de ce groupe ont moins de 25 ans. 60 % sont des femmes.
- Les joueurs (11 %) utilisent plus massivement le jeu (42 % de leur usage d’ordinateur). 32 % ont moins de 25 ans, mais 61 % du temps total passé à jouer par les membres de cette catégorie correspond à des casual games.
- Les multimédias (14 %) consomment beaucoup de contenus multimédias et de logiciels audio et vidéo, ainsi que des logiciels P2P, des outils de gravage de données et de sécurité. Les utilisateurs de ce groupe sont plutôt des hommes (65 %) qui vivent souvent seuls (22 %).
- Les sérieux (18 %) préfèrent les applications bureautiques (20 % du temps passé) et le mail (16 %) et ont plutôt un usage professionnel des ordinateurs.
Thomas Beauvisage veut voir plusieurs applications concrètes à ce travail :
- Améliorer la conception des systèmes d’exploitation : réduire le temps de lancement de l’ordinateur est capital pour les utilisateurs qui ont un faible usage ; le préchargement des 5 applications les plus utilisées selon un système de détection automatique semblerait aussi pouvoir améliorer l’efficience de nos machines…
- Améliorer la conception des applications et des services : chaque type d’individu semble se constituer son propre territoire d’applications, ce qui signifie qu’il faut certainement mieux réfléchir aux offres de services selon ce type de comportement et qu’il vaut mieux proposer des add-on à des applications existantes, plutôt que de chercher à développer de nouveaux services indépendants.
- Vers les web services : le web apparaît comme l’application la plus partagée des usagers de l’ordinateur et elle est au centre de l’intérêt de 4 usagers sur 10 ! Assurément, les applications web ont certainement plus d’avenir que les logiciels, prédit Thomas Beauvisage. L’évolution du web depuis 2006 semble lui donner chaque jour un peu plus raison.
(Via Internet Actu.)
04 octobre 2009
DIV : De l'utilité de la SF.
De la science-fiction comme laboratoire métaphysique ou considérer comme certaines
des hypothèses scientifiques et en déduire les conséquences.
Excellent article de Serge Lehman dans Le Monde diplomatique.javascript:void(0)
IA - SHS : La réalité continue.
Alors que les interactions numériques sont perçues comme étant aussi réelles que celles que nous avons dans le monde analogique, le numérique peut-il nous aider à mieux comprendre le réel ? C’est tout l’enjeu de la "réalité continue", comme prolongement du réel ou Continuum de la Virtualité qu’évoque Paul Migram.
Suzanne Stefanac, directrice du Laboratoire de contenus numériques de l’Institut du film américain commence par évoquer Escape from City 17, une nouvelle série de science-fiction entièrement créée à partir de l’environnement 3D du jeu Half Life 2, dont les deux pilotes (l1re) ont coûté moins de 500 dollars à produire (hors temps des deux créateurs). Le Machinima (c’est-à-dire ces films ‘tournés’ dans un environnement virtuel 3D temps réel utilisant en général des moteurs de jeux vidéo) quitte le monde du bricolage pour fans de jeux en réseau pour celui de la création audiovisuelle professionnelle, estime-t-elle, et réinterroge l’avenir de la création et de la fiction.
Le ‘journalisme immersif.
Nonny de la Pena et Peggy Weil (voir le blog) sont chercheurs, artistes, réalisatrices et enseignantes. Elles cherchent à inventer un journalisme immersif, c'est-à-dire une production d’information réelle en exploitant les technologies nouvelles pour impliquer le spectateur dans l’appréhension d’une situation.
Gone Gitmo est le premier projet qu’elles évoquent. Il dérive d’un documentaire très critique de Nonny de la Pena sur le camp de prisonniers de Guantanamo, simplement intitulé Unconstitutional (Inconstitutionnel). Il n’était pratiquement pas possible aux journalistes d’accéder à la réalité du camp. Nonny de la Pena a proposé à Peggy Weil, qui travaille depuis des années sur les serious games, de construire un Guantanamo virtuel - et de produire des films à partir de cet univers ‘virtuel’, dont le but est d’approcher et de ressentir une réalité rendue inaccessible. Les utilisateurs peuvent se créer un avatar sur Second Life qui sera ensuite enlevé, puis emmené dans une reconstitution de Guanatamo (produite à partir de plans et de photos réelles) pour y vivre, à la première personne, la ‘vraie’ vie des détenus (voir la vidéo).
D’autres dispositifs complètent l’expérience. La visite du plan de la prison déclenche des séquences vidéos, parmi les rares qui viennent du Camp Delta. D’autres dispositifs d’interaction permettent de s’informer sur les (nombreux) droits humains et internationaux que Guantanamo viole, décrivent quelques situations individuelles de détenus, simulent des échanges avec des gardiens ou restituent les débats parlementaires relatifs à la fermeture (toujours repoussée) du Camp Delta.
Image extraite d’Ipsress Expérience montrant un spectateur en place d’un détenu.
Un autre projet, The Ipsress Experience (voir la vidéo), se fonde sur les minutes de l’interrogatoire d’un détenu, publiées en vertu du Freedom of Information Act, dont l’administration Bush elle-même a reconnu qu’il avait été torturé. Le spectateur se retrouve dans la situation de la victime - même si les deux chercheuses ont choisi de ne pas montrer d’actes de torture. Cette fois, le dispositif utilise un casque de réalité virtuelle au travers duquel on se trouve projeté dans la salle d’interrogation, plié dans la position semi-accroupie dans laquelle les détenus étaient contraints de rester des heures durant. On entend un interrogatoire dans la salle d’à côté, et on peut supposer qu’il est violent… ‘On peut lire dans le journal que les prisonniers sont maintenus dans les positions les plus inconfortables, mais quand on voit son visage au-dessus d’un corps installé dans cette position, quand on entend ce qu’entendent les détenus, on comprend vraiment ce dont il s’agit’, explique Nonny Weil.
Enfin, le projet Walljumpers prend la forme d’un ‘jeu triste’, dans lequel on joue à franchir les murs qui marquent un nombre croissant de frontières du monde - sans toujours y parvenir. A nouveau, des informations, des cartes, des photos, donnent accès à de l’information journalistique et historique.
Augmenter la ville, à grande échelle
Antonio Camara, professeur à l’université Nouvlle de Lisbonne et fondateur d’Y Dreams (voir le blog) a présenté le projet de réalité augmentée de l’estuaire du Tage, aux abords de Lisbonne. Cet estuaire est le plus vaste d’Europe. Son entreprise se spécialise depuis longtemps sur la réalité augmentée en organisant des visites virtuelles de bâtiments modélisés en 3D. Elle travaille désormais à créer des objets imaginaires, créés par les gens, que l’on pouvait ensuite ‘voir’ dans l’espace de l’estuaire. Mais leur projet allait plus loin : il s’agissait d’une part de mettre les gens en relation et d’autre part, de rendre visibles les interactions entre les gens. Par ailleurs, des artistes ont été appelés à créer des oeuvres virtuelles, visibles dans l’espace au travers de dispositifs de réalité augmentée, comme cette borne qui permet de regarder la réalité augmentée de l’estuaire (ou de tout autres lieux).
L’équipe d’Y Dreams voudrait transformer l’estuaire en scène : en faire un immense écran sur lequel on peut projeter des images et des informations, en interagissant avec les bâtiments, les ponts, les bateaux qui passent. Comme le dit Antonio Camara, ‘le futur de la réalité augmentée est la très grande échelle’.
On peut tester leur amusante application Twitter de réalité augmentée !.
(Via Internet Actu).
02 octobre 2009
DIV : Un colloque sur la pensée complexe.
LA PENSÉE COMPLEXE : DÉFIS ET OPPORTUNITÉS
pour l’éducation, la recherche et les organisations
Les 31 mars et 1er avril 2010 à Lille.
Ce colloque est organisé par :
· L’équipe CIREL-TRIGONE du Centre Interuniversitaire de Recherche en Education de Lille (CIREL) et le Département des Sciences de l’Éducation (CUEEP - Université de Lille 1).
· Le Réseau Intelligence de la Complexité qui regroupe l’Association pour la Pensée Complexe (APC) et le programme européen Modélisation de la CompleXité (MCX).
Il est placé sous le patronage d’Hervé BARREAU, Reda BENKIRANE, Pierre CALAME, Jean-Paul DELAHAYE, Jean-Louis LE MOIGNE, Edgar MORIN, Miora MUGUR-SCHACHTER et André de PERETTI.
Ce colloque fait suite au colloque La formation au défi de la complexité de Lille en 2003.
Intention générale : entendre et comprendre des expériences de la complexité en actes
La complexité apparaît dans toutes les affaires humaines, de l’éducation à l’organisation de la cité. Elle nous invite à redéployer l’éventail des facultés de l’esprit humain mis en rapport avec des formes diverses de sensibilités et de rationalités.
Aussi, penser et agir en complexité sollicite et/ou génère des conceptions qui demandent à être explicitées. Dès lors, il convient de les soumettre à des réactions critiques tout en interrogeant leurs légitimations pragmatiques, épistémiques, scientifiques, que ce soit dans l’éducation, la recherche et les organisations.
Il s’agit d’examiner des expériences de la complexité en s’ouvrant à différents champs disciplinaires ou professionnels pour rendre ces défis et ces opportunités reconnaissables et actionnables par des communautés scientifiques et/ou de pratiques.
informations : http://www.trigone.univ-lille1.fr/complexite2010
Boite au lettre du secrétariat du colloque : complexite2010@univ-lille1.fr
27 septembre 2009
BIO = Lève tard ou couche tôt ?
Christina Schmidt et Philippe Peigneux de l'Université de Liège et ses collègues rapportent que notre activité cognitive et notre capacité à nous concentrer sont influencées à la fois par la durée écoulée depuis notre réveil et le moment dans la journée car nos rythmes circadiens agissent en fonction de cycles jour-nuit. Les résultats suggèrent que les couche-tard peuvent en général rester éveillés plus longtemps que les lève-tôt avant d'accuser une fatigue mentale. Après 10 heures d'éveil, les lève-tôt ont présenté, comparés aux couche-tard, une baisse d'activité des zones du cerveau liées à l'attention. Ils avaient aussi plus sommeil et tendance à faire plus lentement leur exercice. Les zones du cerveau impliquées comprennent le siège du rythme circadien.
L'activité de cette région faisait diminuer la longueur où les volontaires restaient éveillés, c'est-à-dire augmentait la « pression du sommeil », ce qui suggère que la différence de comportement entre couche-tard et lève-tôt résulte en partie de l'interaction entre les régions du cerveau contrôlant la pression du sommeil et les rythmes circadiens.
Voir le résumé de l'article.
voir aussi :
Pourquoi certaines personnes sont des lève-tôt ?
La modification d'un gène pourrait expliquer pourquoi certains dorment moins.
Couche-tard ou lève-tôt : des causes biologiques au cœur de nos...
DIV : La guerre des mondes n'a pas eu lieu.
En 1938, Orson Welles a 23 ans. Metteur en scène de théâtre, il travaille notamment pour la station de radio CBS. Le 30 octobre, il y met en scène un « bulletin d'informations » basé sur La Guerre des mondes, le roman écrit par Herbert George Wells en 1898. L'émission débute par une série d'annonces évoquant des lumières détectées à la surface de Mars par les astronomes, puis la chute de météorites sur Terre. Ensuite les flashs d’information se succèdent, révélant que ces météorites sont en fait des vaisseaux martiens ; leurs occupants sèment rapidement la mort et la désolation sur leur passage — l’envoyé spécial de CBS sur place sera balayé en direct par le rayon mortel des Martiens après avoir diffusé les cris des premières victimes !
Lire la suite ... et en fin d'article, le dossier "extraterrestres" du Monde Diplomatique.
Voir également l'article de Pierre Lagrange selon lequel, le succès du roman « Da Vinci Code » ou de la série « X-Files », l’audience des allégations conspirationnistes sur les attentats du 11-Septembre ou quant à la réalité des premiers pas de l’homme sur la Lune, incitent à s’interroger sur la place des théories du complot dans l’imaginaire politique. Or, s’il est un thème qui a été constamment mêlé à ce registre, c’est bien celui des soucoupes volantes.
26 septembre 2009
IA - SHS : Robots - le blog ...
http://robots.net/
Impossible de passer à coté de ce blog, rien que pour le nom de domaine.
Il s'agit d'un blog anglophone entièrement dédié à la robotique.
Ses trois rédacteurs sont des membres (ou ex-membres) de Dallas Personal Robotics Group (DPRG).
DRPG est un groupe de passionné de robotique existant depuis 1984.
Ils travaillent sur des projets commerciaux tel que le Roomba.
Avec une fréquence d'un article tous les 2-3jours, il couvre une grosse partie de l'actualité robotique.
Lien: http://robots.net/
IA : Qu'est ce qu'un robot ?
Une définition intéressante sur le blog de Vie Artificielle :
La définition même du robot varie d’une organisation à l’autre. Vie Artificielle propose cette définition : peut être considéré comme robot, tout système qui intègre des capteurs et actionneurs, et opère de façon autonome ou semi autonome en coopération avec les humains.
Les recherches robotiques mettent en avant le concept d’intelligence et la capacité d’adaptation aux environnements imprévisibles.
Read Main Topic
Pourquoi certaines personnes sont des lève-tôt ?: "Une mutation génétique rare explique que certains n'ont besoin que de quatre à six heures de sommeil.
» Le tabou de la sieste au bureau "
(Via Le Figaro - Sciences.)
Pourquoi certaines personnes sont des lève-tôt ?SHS - IA : De la prévisibilité des tendances de recherche.
Yoosi Matias, Niv Efron et Yair Shimshoni, chercheurs aux Google Labs d’Israël travaillent sur Google tendance de recherche, l’outil qui permet d’accéder aux pratiques de recherches des utilisateurs du moteur. Comme ils l’expliquent dans un billet sur le blog de Google Research, l’évolution de certaines requêtes sont très saisonnières, comme la recherche ‘ski’ liée à l’hiver, ou celles autour du basket-ball liée aux matchs. ‘Lorsque l’on regarde les tendances de l’ensemble du volume de recherches liées à des catégories particulières, on observe des habitudes régulières dans certaines catégories’… Des tendances assez prévisibles qui finissent même par se répéter d’année en année. Bien sûr, ceci n’est pas valable pour toutes les catégories : les tendances sont très irrégulières et difficiles à prévoir, notamment en ce qui concerne des requêtes liées à des évènements, des personnalités ou de l’information.
On comprend vite l’intérêt de pouvoir établir des estimations des tendances de recherches à venir, comme l’a montré le travail d’autres chercheurs de Google sur la grippe aviaire. Quelles sont donc les requêtes qui sont les plus prévisibles ? Quelles sont les thématiques les plus prévisibles et comment se fait la distribution de la prévisibilité entre les différentes catégories ?
A ce jour, le travail des chercheurs (.pdf) montre que :
- plus de la moitié des requêtes les plus populaires de Google sont prévisibles sur une période de 12 mois, avec un taux d’erreur moyen de 12 % environ. Et à contrario, bien évidemment près de la moitié des requêtes les plus populaires ne sont pas prévisibles.
- Certaines catégories sont particulièrement prévisibles (la santé, l’alimentation et la boisson, les voyages…), alors que d’autres le sont beaucoup moins (le divertissement, les communautés en ligne…).
- Les tendances de requêtes agrégées par catégories sont plus prévisibles qu’isolées.
- Il existe un lien évident entre la prévisibilité et la saisonnalité pour de nombreux types de requêtes.
- L’intérêt est de montrer à la fois la réalité des requêtes et le niveau de prévision de la méthode utilisée, car tout se joue dans les écarts.
Comme souvent avec Google, le modèle a été jugé suffisamment pertinent pour qu’il soit dès à présent intégré à Google tendance de recherche. Quand vous faites une requête, vous pouvez désormais avoir accès aux prévisions de recherches sur ce terme pour les 12 prochains mois.
Image : La requête ski dans Google Trends avec les tendances de requête à venir sur ce terme.
Comprendre la chaine alimentaire
L’algorithme de Google peut d’ailleurs servir à bien d’autres choses, comme le raconte Wired. Les scientifiques savent depuis longtemps que la chaîne alimentaire et les interactions entre espèces sont des éléments clefs dans la compréhension des facteurs qui président à l’extinction des espèces. D’où l’idée de Stefano Allesina, écologiste à l’université de Californie, et Mercedes Pascual de l’université du Michigan, d’adapter l’algorithme de Google, le célèbre PageRank, à la chaîne alimentaire, comme l’explique leur article publié dans PLoS. L’idée était de répondre à la question : quelle extinction d’espèce, dans un réseau alimentaire, pouvait conduire à la plus grande réaction en chaîne ?
L’algorithme de Google permet de prendre en compte les connexions entre espèces, mais aussi leur importance relative. ‘Ce que nous avons prouvé c’est que l’importance d’une espèce peut être connectée à la quantité de matière qui s’écoule d’eux’, explique Stefano Allesina. ‘Si une espèce mange beaucoup de choses et que beaucoup de choses la mangent, elle tend à être importante.’
La plupart des défenseurs de l’environnement concentrent leur action et leur étude sur une seule espèce. Or il faut tenir compte du fait que les espèces sont interdépendantes et qu’elles sont empêtrées dans un réseau d’interaction multi-espèces. Pour les écosystèmes sur le point de s’effondrer, comme les environnements marins mis en périls par la surpêche, Allesina affirme qu’une approche réseau pourrait faire toute la différence dans les politiques de préservation à mettre en place.
(Via Internet Actu : De la prévisibilité des tendances de recherche.
DIV : Une formation interdisciplinaire à la communication des sciences
Communication et Culture Scientifiques, Cognition, Société
Une formation interdisciplinaire à la communication des sciences
1er cours : mercredi 30 septembre 2009 de 17h à 19h
Salle Paul Lapie - ECOLE NORMALE SUPERIEURE - 29 rue d'Ulm - 1er étage
http://sites.google.com/site/courstraces/
* Peut-on apprendre à "vulgariser" ? Est-il possible de faire comprendre son sujet de thèse à sa grand-mère ?
* Quelles sont les convergences entre médiation scientifique et pratique artistique ? Sous quelles formes ?
* En quoi la communication scientifique bénéficie-t-elle de la compréhension des processus d'apprentissage et des relations Nature-Science-Technologie-Société ?
* Qu'est-ce qu'un clown de science ? Un conte scientifique ? Comment monter une conférence expérimentale ?
La formation C3S2 est organisée sous l'égide du Groupe Traces (Théories et Réflexions sur l'Apprendre, la Communication et l'Education Scientifiques) au sein du Département d'Etudes Cognitives de l'ENS, en partenariat avec Les Atomes Crochus et Paris-Montagne.
Elle est ouverte à tous : pour inscription - étudiants, enseignants, chercheurs, médiateurs et journalistes scientifique, formateurs...
1er volet (1er semestre) : Médiation et Communication Scientifiques - Thématique : La dialectique sciences et arts dans la culture scientifique
2e volet (2e semestre) : Savoirs - Apprentissages - Cognition - Société - Thématique : L'idée de Nature dans l'éducation scientifique
Toutes les dimensions de la communication des sciences et du partage de la culture scientifique y seront abordées : objectifs et outils, obstacles et bonnes pratiques, lieux d'exercice et réseaux d'acteurs, réflexions sur la science et la société... Le tout sous l'éclairage interdisciplinaire de l'épistémologie et de l'histoire des sciences, de la didactique et de la psychologie cognitive, de la sociologie et de la philosophie des sciences.
En savoir plus..
Groupe Traces : www.groupe-traces.fr
Département d'Etudes Cognitives : www.cognition.ens.fr
Les Atomes Crochus : www.atomes-crochus.org
Paris-Montagne : www.paris-montagne.org
BIO : Intelligence et curiosité.
Le capteur calcique neuronal-1 NCS-1, protéine connue pour affecter la mémoire des lombrics et liée chez les humains aux troubles bipolaires ou la schizophrénie, a été augmenté de 1,5 fois dans le gyrus denté de souris. Cette modeste surdose augmente la capacité des cellules du cerveau à changer leur façon de communiquer entre elles et donne aux souris une capacité de mémoire amplifiée pour des tâches complexes, ainsi qu'un accroissement significatif au comportement exploratoire. Par cette expérience, les chercheurs pensent avoir découvert la région du cerveau générant la curiosité et un modèle pour la façon dont l'activité cérébrale conduit à la curiosité.
Les chercheurs ont également observé que la curiosité et la mémoire spatiale ont été affaiblies lorsqu'un médicament, développé au Mount Sinai Hospital, a été injecté. Ce médicament empêche la protéine de NCS-1 de se connecter aux récepteurs dopaminergiques de type-2 situés dans le gyrus denté.
Ces travaux pourraient aboutir, à moyen terme, à l'élaboration de thérapies cognitives et à la conception de médicaments améliorant la cognition chez l'homme. Toutefois, aucune preuve à ce jour ne permet d'affirmer que favoriser la curiosité devrait favoriser l'intelligence et vice versa.
Cette étude a été publiée dans le journal Neuron le 10 septembre 2009.
Accès au résumé.
25 septembre 2009
IA : Robotique pour jeunes.
Automates Comment animer un tableau ? En utilisant des engrenages, des poulies... l’enfant manipule ces mécanismes et construit un moulin animé. L’atelier s’achève par la présentation du théâtre des automates.
• Pour les 7-12 ans
• Sur réservation préalable
• Contact : Service réservation, 01 53 01 82 75, musee-resa@cnam.fr
• Lieu : Musée des Arts et Métiers, 60 rue Réaumur, Paris IIIème.