22 juillet 2010

BIO - SHS : La vie en gris - dépression ...

Pourquoi, en dépression, la vie est-elle plus grise ?
C'est ce qu'a essayé d'expliqué une équipe de l'Université Albert-Ludwigs (Frieburg - Allemagne), dirigée par Emanuel Bubl, et publiée dans la revue Biological Psychiatry.
Il est généralement admis que les couleurs semblent moins vives pour une personne déprimée.Les chercheurs ont pu montrer que la rétine des personnes déprimées est moins sensible aux contrastes de couleurs.
En comparant l'électrorétinogramme de déprimée sans traitement (20) avec des déprimés sous antidépresseurs (20) et des sujets témoins (40), les chercheurs ont constaté que plus la dépression est sévère, plus la réponse aux contrastes est diminuée. La différence du signal électrophysiologique est suffisamment importante pour distinguer les participants en dépression de ceux en bonne santé.
De tels résultats permet de comprendre comment la dépression modifie l'expérience du monde.
Emanuel Bubl, Elena Kern, Dieter Ebert, Michael Bach, and Ludger Tebartz van Elst
Seeing Gray When Feeling Blue? Depression Can Be Measured in the Eye of the Diseased
Biological Psychiatry. Volume 68, Issue 2, pp.205-208 (15 July 2010).

12 juillet 2010

DIV : Edgar Morin président du CS de l'ISCC

Le sociologue Edgar Morin a été nommé président du conseil scientifique de l'Institut des sciences de la communication du CNRS (ISCC).
Le conseil scientifique de l'Institut des sciences de la communication du CNRS a désigné Edgar Morin comme président lors de sa première réunion ouverte par Alain Fuchs, président du CNRS, le mardi 1er juin 2010, à la Maison des Sciences de la Communication et de l'Interdisciplinarité à Paris.
(lire la suite)

DIV : Le CNRS sur Facebook et Twitter



L'actualité du CNRS est sur Facebook et sur Twitter

Le CNRS investit les médias sociaux.
Destinée au grand public comme à la collectivité des étudiants et des chercheurs, la page Facebook regroupe l’essentiel de l’actualité scientifique, événementielle et multimédia du CNRS.
Destiné plus spécifiquement aux professionnels en recherche d'informations (scientifiques, journalistes, industriels, etc.), le compte Twitter permet de suivre les dernières actualités scientifiques et institutionnelles.

 Accéder à la page Facebook et au compte Twitter du CNRS

08 juillet 2010

BIO - SHS : Le cerveau et la causalité.

Marine Vernet, du Cercle Psy, relaie le 7 juillet un article sur la question "Comment notre cerveau établit-il la causalité ?"
La question abordée est celle de la capacité à établir des relations de cause à effet, permettant ainsi de construire des théories permettant de comprendre le réel et d'établir des prévisions.
Les chercheurs Benjamin Straube et Anjan Chatterjee publient dans Frontiers in Human Neuroscience une expérience en imagerie par résonance magnétique fonctionnelle portant sur la détection de scènes dans lesquelles les règles de causalité étaient parfois violées. Aucune différence IRMf ne permet de distinguer si les personnes trouvent le mouvement causal ou non. Par contre, les personnes répondent plus lentement quand le mouvement n'est pas perçu comme causal, comme s'il existait une prédisposition à la causalité.
Evidemment, plus les discontinuités, temporelles ou spatiales, étaient grandes, moins le mouvement était perçu comme causal. L’activité du cerveau est cependant différente selon les différentes sensibilités : une grande sensibilité spatiale était sous-tendue par une activité plus importante dans le lobe pariétal droit, et une grande sensibilité temporelle par une activité plus importante dans les ganglions de la base à gauche. La construction de la causalité serait donc basée sur le fonctionnement de ces modules perceptifs distincts pour la continuité temporelle et spatiale.
Benjamin Straube, Anjan Chatterjee (2010). Space and time in perceptual causality. Frontiers in Human Neuroscience. 4, 28, 1-10.

05 juillet 2010

IA - SHS : Numériser et transmettre l’expérience individuelle.

La Fondation Maison des Sciences de l'Homme (FMSH) organise dans le cadre du "programme Technologies Cognitive" (Tecog) une journée :
Numériser et transmettre l’expérience individuelle : avancées récentes et perspectives à 15 ans
13 juillet 2010 - 8h30-17h30 – Maison Suger - 16-18 rue Suger - 75006 Paris

La vidéo et autres capteurs numériques, internet et les moteurs de recherche, les réseaux sociaux et la diffusion massive qu’ont permis la baisse des coûts de ces techniques sont en train de changer radicalement la manière dont nous partageons les connaissances. De nouvelles techniques de vidéo miniaturisée embarquée qui capturent le point de vue du sujet (subcam) reculent la limite de ce que nous savons capter de l’expérience humaine, bien au-delà de ce que permettaient les techniques précédentes. Les terminaux mobiles (smartphones etc.) et les réseaux sociaux électroniques (Facebook etc.) ont créé les conditions d’une ressource collective, une intelligence distribuée et active en permanence. Déjà on peut apprendre a cuisiner ou a bricoler sur Youtube, visionner des conférences sur Tex, trouver une réponse à ses problèmes techniques dans les forums et accéder à l’essentiel des publications scientifiques en ligne.
La transmission du savoir, des connaissances et des savoir-faire, notamment professionnels vont changer profondément dans les 15 prochaines années. Quelles vont être les nouvelles formes de l’expérience humaine ? Quels changements sont déjà engagés ou prévisibles, en particulier dans le domaine professionnel ?

Programme :

  • Learning and Social Media - Pr. Roy Pea (Stanford University - USA)
  • The mobile media blitz - Dr. Sarah Lewis (Stanford University - USA)
  • Transmission of Personality with Videoconference - Pr. Vladimir Barabanshikov (Russian Academy of Sciences - Russia)
  • Décrire la Qualité de l’Activité en Vidéo - Pr. Valery Nosulenko  (Russian Academy of Sciences - Russia)
  • Making Multimedia platform for APprenticeship (MAP) - Sophie Le Bellu (EDF R&D et IDC Bordeaux - France)        
  • Digitalizing Stories in Organizations - Dr. Lucia Garcia (London School of Economics and Political Science - UK)                                
  • Collective Intelligence and Data Analysis - Antoine Cordelois (EDF R&D et UTC - France)        
  • Surveillance and Sous-veillance - Pr. Jean-Gabriel Ganascia (Université Pierre et Marie Curie - France)        
  • Numériser n'est pas transmettre - Pr. Benoît Habert (EDF R&D et ENS Lyon - France)                
  • Formation Professionnelle et Vidéo (sous réserve) - Salvator Di Benedetto (EDF-UFPI - France)                        
  • La Subcam comme moyen de Capitalisation Professionnelle - Pr. Saadi Lahlou  (London School of Economics and Political Science - UK)                                        

Lieu de la conférence : Maison Suger - 16 - 18 rue Suger - 75006 Paris

29 juin 2010

SHS : L'Usager Numérique


Séminaire de l’INRIA
- l’usager numérique -
du 27 septembre au 1er octobre 2010
Hôtel Atlanthal - 153 boulevard des plages - 64600 Anglet
Pyrénées-Atlantiques


Avec le patronage de l'ADBS et du Ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche MESR


L’usager numérique, qui est il ? 
Quelles représentations donne t-il de lui même ? 
L’environnement numérique a-t-il un impact sur les usages ? Comment le connaître ? Quelle est sa place dans l'e-entreprise ? De quels outils et méthodes dispose-t-il pour interagir avec les autres, analyser les masses d'informations qu'il reçoit, organiser sa veille ? 
Et bien sûr quels moyens a-t-il pour protéger sa vie privée ?

Programme :
  • Introduction : Penser l’usage – Identité, information, présence – Images-usages par Louise Merzeau (Université Paris Ouest Nanterre La Défense, et membre du laboratoire CRIS) 
  • Connaître les comportements des internautes : méthodes et outils par Christian Bastien (Université Paul Verlaine - Metz - Laboratoire InterPsy-ETIC ) 
  • Animer un réseau : quels outils pour quels usages par Stéphane Cottin (Documentaliste juridique) 
  • Usager numérique et e-transformation de l’entreprise…par Michel Germain (Directeur associé d'Arctus - Celsa) 
  • Visualiser l’informaton pour la comprendre vite et bien par Jean-Daniel Fekete (INRIA) 
  • Droits et obligations à l'ère numérique : protection de la vie privée par Guillaume Piolle et Daniel Le Métayer (INRIA) 
  • La recherche d'information et la veille sur le web à l'heure des réseaux sociaux par Christophe Deschamps (consultant)
Inscription : http://registration.net-resa.com/site/84

13 juin 2010

SHS : de Akin Skywalker à Dark Vador.

Pourquoi Anakin Skywalker est-il devenu Dark Vador ? Comment expliquer le passage d'Anakin Skywalker du côté obscur de la Force ?
C'est la question que s'est posé  Eric Bui, médecin psychiatre au CHU de Toulouse, confirmant ainsi une tendance de la psychologie à s'intéresser aux être virtuels : une sorte de "psychologie virtuelle" ou "cyberpsychologie", qui s'intéresse aux héros imaginaires mais également aux avatars et représentations des êtres réels dans les mondes virtuels, notamment futuristes ou numériques.
Le psychiatre montre dans Psychiatry Research du 26/05/2010 (lien) que le "Jedi" rassemble six des neuf critères du trouble de la personnalité « borderline » (BPD), aussi appelé trouble de la personnalité limite. Cette maladie, référencée dans le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DMS-IV), touche 2% de la population mondiale.
Le psychiatre a observé le personnage de Anakin dans les épisodes II (L'Attaque des clones) et III (La revanche des Sith) de la saga futuriste Star Wars. Or le Jedi rassemble six des neuf critères du BPD, alors que cinq suffisent pour poser le diagnostic.

11 juin 2010

DIV : Thales et l'Université de Bordeaux - Albatros



Dans le cadre de la dynamique du pôle universitaire bordelais, Thales renforce sa stratégie de coopération avec le monde de l’enseignement supérieur et de la recherche en signant avec l’Université Bordeaux 1, l’Université Bordeaux 2, l’Institut Polytechnique de Bordeaux et les Arts et Métiers ParisTech, un accord structurant destiné à favoriser les coopérations sur le long terme.

Une première concrétisation de cet accord se traduit aujourd’hui par la création, pour le domaine aéronautique, d’un Groupement d’Intérêt Scientifique (GIS) baptisé Albatros (ALliance Bordeaux universities And Thales on Research in aviOnicS) entre Thales Systèmes Aéroportés, Thales Avionics, les membres de l’Université de Bordeaux (Université Bordeaux 1 « Sciences et Technologies », Université Victor Segalen Bordeaux 2, Institut Polytechnique de Bordeaux), le Centre de Bordeaux-Talence Arts et Métiers ParisTech, le CNRS et l’INRIA.


lire le communiqué (lien)

25 mai 2010

BIO : Des bactéries synthétiques


Le JCVI Center de Rockville (MD) et San Diego (CA - USA). créé par John Craig Venter, l'un des pionniers du séquençage des génomes, annonce la création de la premier être vivante «synthétique».
Le génome d'une bactérie a en effet été fabriqué par voie chimique à partir de la séquence du génome de la bactérie Mycoplasma mycoides (agent de la péripneumonie des bovidés).
Après que le génome de la bactérie ai été entièrement séquencé, les chercheurs ont synthétisé chimiquement, grâce à des machines, des morceaux de ce génome, puis les ont réunis en un ensemble d'un million de caractères. Le chromosome bactérien ainsi reconstitué a été réinjecté dans un autre mycoplasme (Mycoplasma capricolum, agent infectieux des chèvres) débarrassé de son propre génome, en contrôlant les effets de rejet et les mutations spontanées. La cellule synthétique ainsi créée a fonctionné, et s'est reproduite pour former des colonies.
Le projet est maintenant de travailler sur des bactéries industriellement intéressantes, qui ont des génomes qui commencent à 2 millions de caractères, et qui sont capables de vivre dans des conditions plus simples, afin de produire telle ou telle molécule intéressante pour l'homme, dans des conditions de sécurité sanitaire, à la fois pour l'homme et pour l'environnement, bien meilleures qu'aujourd'hui, notamment en créant des bactéries dépendantes d'un nutriment qu'elles ne pourraient pas trouver dans la nature. Ceci empêcherait tout risque de contamination, de diffusion ou de recombinaison avec d'autres entités vivantes.
Ces travaux ouvrent donc la voie à la fois à la création maîtrisée d'une nouvelle classe d'espèces «artificielles» dont l'écologie serait elle aussi synthétique, et à une nouvelle industrie pour la production, par exemple, de substances pharmacologiques, vaccinales ou alimentaires, ou de biocarburants (lien).
Rapport "synthetic genomics".

24 mai 2010

SHS - IA : Ampleur, limites, impacts des réseaux sociaux

Conférence des mardis de l'innovation.
le Mardi 25 Mai 2010 - de 18h15 à 21h00

Ampleur, limites, impacts des réseaux sociaux
Pr. Marc Giget, Conservatoire National des Arts et Métiers, Laboratoire d'innovation, de prospective stratégique et d'organisation (LIPSOR), fondateur de l'Institut Européen de Stratégies Créatives et d’Innovation (IESCI).
Invité, Olivier Fécherolle, DG France, Viadeo.

Depuis l’arrivée des multiples applications dites « Web 2.0 », les réseaux sociaux privés et professionnels se sont multipliées sur Internet et connaissent des croissances explosives sous des formats multiples (Facebook, Linkedin, Viadeo, Twitter, Copains d’avant…).
Impact réel, limites et perspectives d’évolution et d’innovation dans les réseaux sociaux, notamment professionnels.

http://www.mardis-innovation.fr/Ampleur-limites-impacts-des-reseaux-sociaux_a133.html

22 mai 2010

SHS - IA : Ampleur, limites, impacts des réseaux sociaux

25 mai 2010 - Marc Giget, professeur Cnam, IESCI. Invité, Olivier Fécherolle, DG France, Viadeo. http://www.mardis-innovation.com/

Depuis l’arrivée des multiples applications dites « Web 2.0 », les réseaux sociaux privés et professionnels se sont multipliées sur Internet et connaissent des croissances explosives sous des formats multiples (Facebook, Linkedin, Viadeo, Twitter, Copains d’avant…).
Impact réel, limites et perspectives d’évolution et d’innovation dans les réseaux sociaux, notamment professionnels.

SHS - IA : L'UE et le numérique.

L’UE envisage une "révolution numérique" pour les citoyens européens. La Commission européenne a ainsi annoncé la mise en place d’un marché unique du numérique et souhaité que d’ici à 2013 tous les citoyens européens aient accès à l’internet haut débit.
"La révolution numérique doit servir en premier lieu les intérêts des citoyens et des entreprises d’Europe", a affirmé Neelie Kroes, commissaire européenne chargée de la stratégie numérique.
Concernant l’ambition prêtée à la Commission par des médias de créer un marché unique des services des télécommunications où la différence de tarif entre les appels depuis l’étranger et ceux depuis son propre pays devrait tendre vers zéro, N. Kroes a réclamé encore de "la patience". Le plan de la Commission prévoit notamment que tous les citoyens européens puissent avoir accès à internet haut débit d’ici à 2013 et au très haut débit d’ici à 2020. Actuellement, seuls 1 % des Européens disposent d’une connexion internet à haut débit par fibre optique, contre 12 % des Japonais et 15 % des Sud-Coréens.
"Nous avons absolument besoin d’un internet très rapide pour que l’économie connaisse une forte croissance, pour créer des emplois et de la prospérité et pour faire en sorte que les Européens puissent accéder au contenu et aux services qu’ils désirent", a souligné Mme Kroes.La Commission étudiera, notamment, les possibilités d’attirer des capitaux pour les investissements dans le haut débit grâce à des mécanismes de rehaussement du crédit et encouragera les investissements dans les réseaux à fibre optique.
Alors que plus de la moitié des 500 millions d’Européens utilisent internet quotidiennement, 30 % ne s’en sont jamais servis. "Tous les Européens, quels que soient leur âge et leur origine sociale, doivent pouvoir disposer des connaissances et des compétences nécessaires pour entrer dans l’ère numérique", a estimé Mme Kroes. L’objectif est que d’ici à 2015, 15 % seulement des Européens ne se soient jamais servis d’internet. Son plan préconise également une réglementation européenne pour sécuriser le commerce en ligne, afin que 50 % de la population achètent en ligne d’ici à 2015, et 20% de manière transfrontalière.

09 mai 2010

BIO - SHS : Junkfood et cerveau.

Deux neurobiologistes, Paul Johnson et Paul Kenny de l'Institut de recherche Scripps  (TSRI) de Jupiter (Floride-USA), ont publié dans Nature-Neuroscience (13, 635-641, 2010), les résultats d'une expérience réalisée sur des rats soumis à un régime de type fastfood (junkfood), qui montre une véritable addiction avec modification de l'expérience du plaisir chez les rongeurs (voir comment).
Dans une expérience d'autostimulation par implantation hypothalamique, le régime de type fast-food entraine une augmentation, après seulement deux semaines, du seuil de stimulation produisant du plaisir. Les rats doivent ainsi stimuler davantage leur hypothalamus pour obtenir le même plaisir. 
Le régime fastfood provoquerait donc une désensibilisation des circuits du plaisir, obligeant à augmenter les doses pour se sentir satisfait. 
On remarque également une diminution d'un type de récepteurs de la dopamine, dont on connait l'implication dans la production du plaisir. 
De telles modifications biochimiques et comportementales sont classiquement identifiées dans les usages de la cocaïne ou de l'héroïne, dont on connait les effets délétères tant en termes de dépendance que d'assuétude.
Sans se garder d'une généralisation immédiate, on peut se poser la question d'une désensibilisation des circuits du plaisir, obligeant à augmenter les doses comme dans la toxicomanie, et motivant ainsi les processus à l'origine de l'obésité.
Affaire à suivre ...


08 mai 2010

DIV : La Mêlée Numérique - Toulouse

La Mêlée Numérique est le salon de référence des professionnels des technologies de l’information et de la communication du sud-ouest depuis 10 ans.
Elle se tient cette année à Labège.
Au programme, réseaux sociaux, comportements et usages, marketting, téléphonie mobile, géolocalisation, drones, systèmes embarqués, RFID, innovation et net-entreprise, etc. Plus de 120 exposants. Participation gratuite.

IA : 1er salon européen des micro- et mini-drones.

Bordeaux Technowest organise les 15 et 16 septembre 2010, dans l’enceinte de l’aéroparc de Mérignac (33700), le 1er salon européen des micro- et mini-drones.
Ces appareils aériens sans pilote vont ainsi avoir leur premier salon européen.
Rencontre “business”, cet évènement devrait, selon les organisateurs, réunir 400 personnes et voir l’organisation d’ateliers ainsi que de démonstrations au Camps de Souge (Martignas - 33), seule zone militaire française accueillant des essais civils.
infos.

07 mai 2010

DIV : Ma vie sur Internet.


Vive la culture numérique "Ma vie sur internet"
le vendredi 28 mai de 18h30 à 20h à la BM de Lyon
Faut-il se méfier d’Internet ? « Vive la culture numérique» aborde les nouvelles pratiques du web à l’heure d’Hadopi et des réseaux sociaux.
Vigilance et bonnes pratiques, perspectives et cas célèbres, la conférence vous donnera les clefs pour mieux gérer votre vie sur Internet.
Conférence de Julien Pierre, animateur du blog "
Identités numériques".

BIO : Voyage extraordinaire au centre du cerveau.


CanalAcadémie propose d'embarquer vers la destinations "Cerveau".
Le professeur Jean-Didier Vincent, de l’Académie des sciences, vous invite à un périple unique à travers le cerveau. 
Un continent à découvrir : cellules, neurones et synapses. C'est là que naissent les actions et réactions et que se constituent les comportements, les pensées, et le propre de l’être humain : manger, boire, dormir, se reproduire, mais également parler, sourire, aimer ... 

04 mai 2010

DIV : Nouveau site "corps et médecine".

Le nouveau site transdisciplinaire « Corps et Médecine. Recherches en sciences humaines et sociales » propose un accès à l'actualité, aux liens utiles, aux comptes-rendus d'ouvrages et revues et à la liste des chercheurs dans les domaines des SHS du domaine.

  • Actualités : recensement des appels à contribution, colloques, journées d'études et séminaires, annonces de soutenance de thèse, parutions récentes traitant du corps et de la médecine. Informations sur les prix, les bourses et les offres d'emploi relatives à ces domaines.
  • Liens utiles : liens vers les centres et les groupes de recherche sur le corps et la médecine, les diverses associations et sociétés, les portails et les bases de données et vers les revues spécialisées.
  • Comptes rendus : les derniers comptes rendus d'ouvrages publiés dans les revues spécialisées et des comptes rendus de séminaires et de journées d'études, colloques... 
  • Chercheurs et répertoire des équipes de recherche.

http://blogs.univ-tlse2.fr/corpsetmedecine/

DIV : IngéNews - un blog pour les écoles d'ingénieurs

Un blog pour les écoles d'ingénieurs "IngeNews" vient d'être créé par le groupe "L'Étudiant".
Il est animé par la journaliste spécialisée sur les classements et les écoles d’ingénieurs, Sylvie Lecherbonnier, de la rédaction de l'Etudiant.com
Rendez-vous sur http://blog.educpros.fr/ingenews/

01 mai 2010

IA : robuBOX-Kompaï en Open Source

Lors de ICRA 2010 (International Conference on Robotics and Automation), qui se tient du 3 au 5 mai 2010 à Anchorage (Alaska-USA), la société Robosoft de Izarbel-Bidart (64), distribue la version Open Source de la robuBOX-Kompaï, destinée à faciliter le développement de robots d’assistance aux personnes âgées et dépendantes.

28 avril 2010

DIV : Le top 10 du "futurist".

Le journal THE FUTURIST Magazine's publie le "Top 10 Forecasts for 2010 and Beyond"
Prévisions pour 2010 et après

GENERAL
  • Votre telephone vous dira quand vous serez amoureux.
  • Dans le secteur du design, les clients téléchargeront et imprimeront leurs propres produits, y compris les pièces auto, les bijoux et même les éviers de cuisine.
  • Naissance de l’ère de la télépathie cortex à cortex.
  • Les inventeurs de demain passeront le plus clair de leur temps à décrier les questions qu’ils veulent résoudre pour les faire résoudre ensuite par ordinateurs.
  • Les micro-nations fondées sur des îles artificielles vont spectaculairement changer la face de la politique mondiale.
  • Les jeunes liront plus et les vieux feront plus de jeux vidéo.
  • L’ammoniaque deviendra le carburant le plus avantageux vers 2020.
  • Les algues pourraient devenir le nouvel or noir.
  • L’usage de méthodes radicales pourrait être le seul moyen de modifier la planète pour empêcher les pires effets du changement climatique.
  • L’existence de la vie extraterrestre pourrait être totalement confirmée ou définitivement écartée en l’espace d’une génération.
ECONOMIE ET ENTREPRISES
  • Il est plus que probable que la Chine devienne l’économie la plus importante en l’espace d’une trentaine d’années.
  • Avenir radieux pour le tourisme.
  • Les éditeurs de livres pourraient avoir besoin d’embaucher des réalisateurs audiovisuels.
  • De plus en plus de retraités américains reviendront dans la vie active.
  • Les plus riches deviendront encore plus riches.
  • De plus en plus de pouvoir d’un PDG pour les consommateurs dans les entreprises.
  • Les disparités socio-économiques se creuseront dans les sociétés vieillissantes.
  • Fin prochaine des filets de sécurité sociale.
INFORMATIQUE
  • Attention ! Bientôt l’ordinateur HAL de 2001 l’Odyssée de l’espace.
  • Des moteurs de recherche pseudo-humains vers 2050.
  • Les pièges arcs-en-ciel pourraient augmenter les capacités des ordinateurs.
  • Les gestionnaires de données mesureront les capacités de stockage en yottaoctets.
  • La "cartographie des foules" pourrait rendre les rues plus sûres.
  • Les "jeux sérieux" : futurs outils de formation des professions de santé.
DEMOGRAPHIE
  • Le taux d’urbanisation à 60% vers 2030.
  • Le salariat migrant va exacerber les conflits sociaux.
  • Les États-Unis en route vers une “singularité démographique.
  • L’émancipation des filles par l’éducation améliorera les conditions sociales.
ENERGIE
  • L’électricité sera accessible sur 83 % du globe vers 2030.
  • Les architectes valoriseront l’énergie issue des mouvements de foule.
  • Les voitures du futur ne voleront pas franchement mais pourraient fonctionner à l’air.
  • La capture du carbone pourrait rendre la combustion du charbon plus propre.
  • La course aux remplaçants du pétrole pourrait stabiliser les prix des carburants.

DIV : Henri Atlan pour le concret de l'avenir du Monde.

Un article de Henri Atlan, dans Le Monde, engage les "humanistes globaux" à mouiller la chemise sur le terrain.

http://www.lemonde.fr/opinions/article/2010/03/27/la-religion-de-la-catastrophe-par-henri-atlan_1325086_3232.html

DIV : Enfin, plus de clarté dans la publication américaine.

La Loi américaine rendrait obligatoire l'Open Access aux articles scientifiques issus de la recherche publique.
Le démocrate Mike Doyle, membre de la chambre des représentants américains, a déposé le 15 avril 2010, avec six autres parlementaires démocrates et républicains, le Federal Research Public Access Act (FRPAA) visant à rendre obligatoire la mise à disposition en accès libre et gratuit de tout document (articles, communications à des congrès, etc.) rendant compte des recherches financées totalement ou majoritairement par des crédits publics fédéraux. Seraient alors concernées les recherches conduites ou financées par toute agence ou département fédéral dont le budget annuel de R&D dépasse les 100 millions de dollars. Ce qui signifie que la très grande majorité de la recherche sur fonds publics américain devrait se plier aux exigences du FRPAA. Une pierre dans le jardin des américains ! ! !
Le FRPAA propose néanmoins une barrière mobile rapprochée ; les versions post-print des articles ou communications  devraient être déposés dans une archive ouverte dans les six mois suivant la publication.
A suivre, donc ...

SHS - STIC : Séminaire PragmaTIC - Toulouse

2ème séance du séminaire 
PragmaTIC
- les questions de confiance -
29 Avril 2010 - 13 heures
Maison de la recherche - Université Toulouse le Mirail - salle B424

Programme :

SHS : Gestion des connaissances, sociétés et organisations


3ème Conférence Francophone "Gestion des Connaissances, Société et Organisations"

Les 27 et 28 mai 2010
Pôle Européen de Gestion et d’Economie de Strasbourg


Thématiques:
- Innovation ouverte, Web 2.0
- Créativité, compétences et expertise
- Communautés de pratique et théorie de la firme
- Codification et représentation des connaissances
- Formalisation et pratique du retour d’expérience
- Sociologie et anthropologie de la cognition

informations.

27 avril 2010

BIO - SHS : Des neurones miroirs bien humains !

Les neurones-miroirs s'activeraient quand on effectue un geste, mais aussi quand on observe quelqu'un exécuter la même action. Ces neurones pourraient expliquer l'empathie et l'aptitude à se mettre à la place d'autrui. Ils n'avaient jusqu'alors été mis en évidence que chez le singe, il y a une quinzaine d'année.
A partir de l'exploration par électrodes profondes chez des patients épileptiques,  destinées à rechercher les foyers épileptiques, Roy Mukamel et Arne Ekstrom (du département de neurochirurgie), Jonas Kaplan et Marco Iacoboni (du centre de neuro-imagerie) de la David Geffen School of Medicine de l'Université de Californie (USA), et leur collègue Itzhak Fried de l'unité de neurochirurgie fonctionnelle de la Sackler School of Medicine de Tel Aviv (Israel), ont analysé l'activité de 1177 neurones en demandant aux patients soit d'observer une personne, soit d'exécuter eux-mêmes les actions observées. Une proportion significative de neurones a réagi dans les deux situations : il s'agit de neurones-miroirs.
La multiplicité des réponses observées et les différences de localisations suggère, chez l'homme, l'existence de plusieurs systèmes de neurones-miroirs offrant une possible modulation et une richesse d'intégration des informations reçues et du comportement à adopter en empathie.
Si les critiques des psychologues s'élèvent contre l'explication de l'empathie par de seuls neurones-miroirs, explication jugée trop simpliste, au profit d'une vision qui intègrerait le raisonnement et l'expérience émotionnelle personnelle, on peut admettre un niveau neurobiologique de base, servant de support à un traitement des informations émotionnelles beaucoup plus complexe.

cf : R. Mukamel et al., Single-neuron responses in humans during execution and observation of actions, Current Biology, vol. 20, doi:10.1016/j.cub.2010.02.045.

26 avril 2010

BIO : Médaille d'argent du CNRS à Bordeaux.

Remise de la Médaille d'argent du CNRS 2010 cet après-midi 26 avril 2010 à un membre de l'institut des neurosciences de Bordeaux (INB).
Daniel Choquet est neurobiologiste, spécialiste de l’imagerie nanoscopique et de la dynamique d’organisation des récepteurs dans les neurones.
Porteur d’un des projets de nouveau centre de recherche au sein du Neurocampus de Bordeaux, il prendra la tête en janvier 2011 de l’Institut Interdisciplinaire de NeuroSciences (IINS), en support de la plate-forme BIC.

DIV : Le Monde tel qu'il est ...

Voici une présentation du Monde, un peu différente de la projection de mercator, plus en rapport avec la réalité des surfaces : la projection de Peters.
Voir la carte (ici).
Les concepteurs du site WorldMapper proposent également d'autres cartes en fonction, non plus de la superficie, mais des données épidémiologiques (sida, durée de vie, ...), économiques et politiques (revenus, richesse, ...).
Une autre façon de voir le Monde.

24 avril 2010

SHS - BIO - IA : Cybernétique, NBIC et Allistène

Pour Louis Couffignal, pionnier français de la cybernétique« la cybernétique est l’art de rendre l’action efficace ». Cette définition se rapproche le plus de la conception de Platon : « kubernêtikê - le pilotage d’un navire ».
Norbert Wiener fut l’auteur de Cybernétics or control and communication in the animal and machine, ouvrage paru en 1948 à Paris. Il désigne la cybernétique comme la « science du contrôle et de la communication chez l’animal et la machine ». Telle est la définition de cet ingénieur américain à qui l'histoire de la cybernétique attribue la paternité de la discipline.
Une "première cybernétique" a réunit les grands penseurs de l'époque, électiciens, automaticiens, physiciens, biologistes, psychiatres, psychologues, anthropologues, etc. au cours des conférences de la "fondation Macy". Organisées à New York par le médecin Fremont-Smith à la demande de McCullock, ces réunions exeptionnelles donnèrent naissance au courant cybernétique. Elles, couvrirent deux périodes : la réunion initiale de 1942 au cours de laquelle est présentée la nouvelle Théorie de l'information de Claude Shannon, et 10 conférences de 1946 à 1953. Reposant sur le principe de rétroaction, la cybernétique couvre tous les champs de la connaissance sur l'information : de la physiologie avec le concept revisité d'homéostasie au domaine les plus globaux comme la politique. Une caractéristique souvent négligée de la première cybernétique est son orientation affirmée pour une sciences unifiée au service de l'homme, placé au centre du projet cybernétique.
On doit entre autres à la seconde cybernétique les théories de la complexité, l'internet et les sciences cognitives, qu'une pensée réductionniste toute puissante en France tentait de restreindre à la psychologie cognitive ou aux neurosciences molécularistes.

Une nouvelle cybernétique a récemment vu le jour, en 2002 aux USA, avec la publication du rapport NBIC (Nanotechnologies, Biotechnologies, Informatique et Cognitique) du National Science Foundation (NSF) et du Department Of Commerce (DOF). Elle a donné naissance au concept de "technologies convergentes" (rapport pdf) et se développe aujourd'hui en Europe, et notamment dans notre pays avec l'Alliance ALLISTENE mise ne place par le gouvernement pour déterminer les grand axes d'une recherche sur les technologies numériques au service de l'homme replacé enfin au centre d'un projet scientifique et technologique global et interdisciplinaire.
Voir dans ce blog un article NBIC.

Voir un glossaire des termes cybernétiques.

SHS - BIO - IA : Cybernétique

Pour Louis Couffignal, pionnier français de la cybernétique« la cybernétique est l’art de rendre l’action efficace ». Cette définition se rapproche le plus de la conception de Platon : « kubernêtikê - le pilotage d’un navire ».
Norbert Wiener est l’auteur de Cybernétics or control and communication in the animal and machine, ouvrage paru en 1948 à Paris. Il désigne la cybernétique comme la « science du contrôle et de la communication chez l’animal et la machine ». Telle est la définition de cet ingénieur américain à qui l'histoire de la cybernétique attribue la paternité de la discipline.
Une "première cybernétique" a réunit les grands penseurs de l'époque, électiciens, automaticiens, physiciens, biologistes, psychiatres, psychologues, anthropologues, etc. au cours des conférences de la"fondation Macy". Organisées à New York par le médecin Fremont-Smith à la demande de McCullock, ces réunions exeptionnelles donnèrent naissance au courant cybernétique. Elles, couvrirent deux périodes : la réunion initiale de 1942 au cours de laquelle est présentée la nouvelleThéorie de l'information de Claude Shannon, et 10 conférences de 1946 à 1953.
Reposant sur le principe de rétroaction, la cybernétique couvre tous les champs de la connaissance sur l'information : de la
physiologie avec le concept revisité d'homéostasie au domaine les plus globaux comme la politique.
On doit entre autres à la seconde cybernétique les théories de la complexité, l'internet et les sciences cognitives, que malheureusement aujourd'hui une pensée réductionniste toute puissante tente parfois de restreindre à une psychologie cognitive étriquée, une neuroscience moléculariste ou une psychiatrie biologique sans espoir.
Voir un glossaire des termes cybernétiques

23 avril 2010

SHS : Culpabiliser pour manipuler.

Selon une étude de Mark Ferguson, de l'Université de Calgary au Canada, et Nyla Branscombe, de l'Université du Kansas, le sentiment de culpabilité est ce qui motive le plus les gens à changer de conduite vis-à-vis de l'environnement.
Selon les auteurs de cette étude qui sera publiée en juin dans le Journal of Environmental Psychology, l'état de culpabilité collective créé chez les gens les motive plus à changer de comportement, à accepter les taxes sur la pollution, que si on les alerte sur le danger que représentent nos modes actuels de consommation en exposant objectivement des faits.
Le sentiment de culpabilité collective serait donc un argument de poids pour faire évoluer les comportements, notamment sur la question du réchauffement climatique. Mais, comme le signale Sébastien Bohler dans "cerveauetpsycho.fr", on annonçait déjà la fin du monde comme prix des péchés de l'humanité, et on ne fait que remplacer le "péché de chair" par celui d' "effet de serre" pour manipuler les individus.
Ref.: Ferguson, M., Branscombe, N. (2010 - sous presse). Collective guilt mediates the effect of beliefs about global warming on willingness to engage in mitigation behavior, Journal of Environmental Psychology, 30, 2, 135-142.

22 avril 2010

SHS : Mémoires et amnésie du destinataire

Sébastien Bohler, de Cerveau et Psycho, présente le 24 avril 2010 une amnésie caractéristique : l'amnésie du destinataire. A partir des travaux de Nigel Gopie et Colin MacLeod de l'Institut Rotman de Toronto, publiés dans Psychological Science (vol. 20, p. 1492, 2010), il signale que l'on se rappelle plus facilement qui nous a dit quelque chose, qu'à qui nous avons annoncé telle ou telle nouvelle.

Les atteintes normales du souvenir peuvent avoir plusieurs caractéristiques. Amnésie de la mémoire épisodique : on ne se rappelle plus où l'on a posé quelque chose ; Amnésie de source (de l'information) : on oublie qui nous a dit quelque chose de particulier ; Amnésie du destinataire : on ne se rappelle plus à qui l'on a transmis une information.

L'amnésie du destinataire est plus fréquente que l'amnésie de source. On se rappelle plus aisément qui nous a dit quelque chose, qu'à qui on a dit cette chose.
D'après les auteurs, une personne qui parle à une autre se concentre sur ce qu'elle dit et prête de ce fait beaucoup moins attention à l'environnement immédiat, qu'il s'agisse de l'endroit où elle se trouve, ou de la personne qui lui accorde son attention. C'est le contraire lorsqu'on reçoit une information : on est par la force des choses tourné vers l'extérieur, prêt à capter des détails de l'environnement et de l'interlocuteur.
Gopie et MacLeod ont fait raconter à des sujets des histoires personnelles. Focalisés sur leur ego, ils ne retiennent presque rien de leur auditeur.
Solution : utiliser une méthode simple pour moins négliger son auditoire, appeler l'interlocuteur par son nom avant de commencer l'histoire afin de provoque une «refocalisation» de l'attention, de sorte que le locuteur ne reste pas entièrement concentré sur lui même ... Les amnésies de destinataire seraient alors moins fréquentes.

03 avril 2010

TIC - SHS : Cyberguerre - Internet, le nouveau champ de bataille

Cyberguerre : Internet, le nouveau champ de bataille
Le Débat Num
érique AEC/IJBA
Bordeaux - 17 mai 2010 
Avec :
Daniel Ventre, Ingénieur d’Études au CNRS, Secrétaire Général du GERN, auteur de "La guerre de l’information" (Éditions Hermès Lavoisier).
Eric Filiol, 
Directeur du laboratoire de virologie et de cryptologie opérationnelles - ESIEA Ouest, auteur de "Comment déclencher et conduire une cyberattaque".
Guy-Philippe Goldstein, 
auteur de "Babel Minute Zéro" (Ed. Denoël), un effrayant puzzle diplomatique opposant la Chine et les États-Unis dans une troisième guerre mondiale informatique et nucléaire.

31 mars 2010

DIV : Le prix CinéGlobe pour les nanos en fromage.

Un film très réussi, réalisé par Irène Suarez-Martinez et la participation d'enseignants de l'Institut des Matériaux de Nantes (IMN), vient d’être récompensé par le prix du public Golden CinéGlobe pour le meilleur documentaire scientifique, dans le cadre du Festival International du Court-Métrage CinéGlobe 2010.
Voir comment les français expliquent les nanos avec un morceau de fromage ...
http://www.youtube.com/watch?v=2NySRur62gg
http://www.nano2hybrids.net/view_post.php?postid=328

DIV : Gaïa Universitas - le blog extraterrestre.

La Gaïa Universitas est un blog entretenu par des extraterrestres.
Ils ont pour mission d’étudier l'étrange comportement des universitaires Terriens dans ces époques de mutation.
Mais leur mission ne se déroule pas vraiment comme prévu ...

24 mars 2010

DIV : Mise en place d'Allistene, Alliance des Sciences et Technologies du Numérique

En se dotant du dispositif des Alliances, la France dispose à présent, d’outils de coordination dans chacun des axes prioritaires de recherche identifiés par la stratégie nationale de recherche et d’innovation :
  • l’Alliance nationale pour les sciences de la VIE et de la SANté - AVIESAN ;
  • l’Alliance Nationale de Coordination de la Recherche pour l’Énergie - ANCRE ;
  • l’Alliance nationale pour l’ALImentation et l’Environnement : eau, climat, territoires - AllEnvi ;
  • l’Alliance nationale pour les sciences de la mer (lien) ;
  • l’ALLIance nationale des Sciences et TEchnologies du NumériquE - ALLISTENE.

ALLISTENE, annoncée à la mi-décembre dernier par le ministère de la Recherche et de l'Enseignement supérieur, est la structure de coordination de la recherche publique dans le champ des STIC (sciences et technologies de l'information et de la communication).
Six organismes partenaires sont membres de cette alliance :
  • la CDEFI (Conférence des Directeurs des Ecoles Françaises d'Ingénieurs),
  • le CEA (Commissariat à l’Energie Atomique),
  • le CNRS (Centre Nationale de Recherche Scientifique - notamment au travers de l'institut dédié INS2I),
  • la CPU (Conférence des Présidents d'Universités),
  • l’INRIA (Institut National de Recherche en Informatique et Automatique),
  • l'Institut Télécom.

Michel Cosnard, président directeur-général de l'INRIA, a été choisi comme président du comité de coordination de l'alliance pour une durée de deux ans.

Six groupes programmatiques d'Allistene ont été mis en place début mars. Ils sont dédiés à six grandes problématiques de recherche :
  • « modélisation, simulation et contrôle de systèmes complexes »,
  • « architectures, algorithmique, programmation, sécurité et sûreté des systèmes »,
  • « signaux et télécommunications, réseaux, internet du futur »,
  • « interaction homme-systèmes, contenus et usages »,
  • « nanoélectronique, nanosciences pour les STIC »,
  • « recherche intégrative, recherche technologique et intégration systèmes ».

ALLISTENE devra contribuer de manière déterminante au développement scientifique, technologique et économique de la France, et plus largement de l'Union européenne, dans le domaine des sciences et technologies de l'information et de la communication et des impacts sur l'environnement, l'économie, le bien être et la santé humaine.
ALLISTENE participera à la définition de la stratégie nationale de la recherche en STIC et des programmes de recherches soutenus par l'Etat dans ce domaine. Elle a vocation à être l’interlocuteur privilégié en matière de sciences et technologies de l’information, dans les nombreux champs de recherches interdisciplinaires dans lesquels ces sciences interviennent. Elle interagira en particulier avec les secteurs industriels (logiciel, électronique, télécommunications...) et les autres alliances, déjà créées. Elle a ainsi clairement pour objectif la programmation conjointe sur l’ensemble des disciplines des sciences et technologies du numérique, en préparant des approches communes, au plan européen comme à l’international.

10 mars 2010

DIV : Conférences à l'ENSC

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Mercredi 17 mars / COURS - CONFERENCE / 8h30 - 12h / Lieu : AMPHI 12 Carreire
Pr. Jean-Louis ERMINE
Centre de Recherche Institut Telecom
Telecom Ecole de Managenent - Paris
« Gestion des connaissances »
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Vendredi 19 mars / SEMINAIRE de RECHERCHE / 10h - 12h / Lieu : salle Bibliothèque ENSC
Pr. Ricardo RON ANGEVIN
Escuela Técnica Superior de Ingeniería de Telecomunicación
Université de Malaga - Espagne
« Brain Computer Interface »
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Jeudi 1er avril / SEMINAIRE de RECHERCHE / 10h - 12h / Lieu : salle Bibliothèque ENSC
Olivier GAPENNE
Costech – Groupe Suppléance Perceptive
UTC - Compiègne
« Substitution Neurosensorielle »

06 février 2010

SHS : Universalité de l'expression orale non verbale des émotions.

Afin d'étudier l'universalité  de la communication orale non verbale – sans le recours au langage – Disa Sauter, Sophie Scott et leur collègues de l'University College of London ont montré que les sons émis pour exprimer une émotion simple sont identiques et donc intelligibles par des Anglais et des membres du peuple Himba, des bantous du nord de la Namibie. Ces derniers vivent dans des campements sommaires et n'ont établi que très peu de contacts avec d'autres groupes, et ne connaissent pas la culture anglaise. Les Anglais étudiés ne connaissaient pas la culture Himba.
Chez les Himbas, les chercheurs ont demandé à chacun des sujets d'écouter des histoires racontées dans leur langue, sur un ton particulier. Dans l'une d'elles, par exemple, une personne exprime sa tristesse après avoir perdu un proche. À la fin de chaque histoire, on faisait écouter aux sujets deux sons émis par des Anglais – des pleurs, un cri, un rire, par exemple – et on leur demandait d'identifier lequel de ces deux sons était représentatif de l'émotion véhiculée à travers l'histoire racontée. L'expérience a été répétée avec les sujets anglais, qui ont écouté des histoires en anglais et des sons émis par les Himbas.
Himbas comme Anglais ont reconnu presque à chaque fois le son correspondant à l'histoire. Notamment les émotions négatives (peur, colère, tristesse, etc.) sont aisément reconnues par tous, ce qui moins systématique pour les émotions positives. Ainsi, les Himbas ont plus de mal à détecter l'expression de la réussite chez les Anglais. Les auteurs de l'étude tentent de l'expliquer en évoquant l'idée que les émotions positives ont une fonction spécifique pour chaque ethnie, notamment pour faciliter la cohésion sociale au sein du groupe. Le rire, ici expression de l'amusement, est cependant identifié par les deux groupes, ce qui semble corroborer l'idée qu'il s'agit d'un sentiment universellement reconnu.
Cette expérience suggère que l'expression des émotions traverse les frontières culturelles.

16 janvier 2010

SHS : La société sous surveillance - conférence internationale.

Conférence internationale
"La Société sous surveillance"
25 & 26 février 2009 - Namur (Belgique)
A l'occasion des 20 ans de la Cellule Interdisciplinaire de Technology Assessment (CITA) de la FUNDP-Namur, une occasion de se questionner sur le sens et les valeurs des technologies qui nous observent, et de s'interroger sur leur gouvernance démocratique.
Programme-inscriptions

15 janvier 2010

DIV : Did you know ? (suite)

La suite des données :

Did You know 2.0 :




Did You know 4.0 :

Did You know 5.0 

DIV : Conférence Signaux Numériques AEC



Afin de partager sa veille sur les innovations et défis que le numérique réserve à la société, aux entreprises et aux collectivités d’Aquitaine, AEC, l’agence des initiatives numériques, vous convie aux Signaux Numériques 2010, lundi 8 février prochain, de 17h30 à 20h30, au Théâtre du Pont Tournant à Bordeaux Bacalan.
A travers les Signaux Numériques, anticipez à court et moyen termes les futurs enjeux technologiques, sociétaux et territoriaux impulsés par le numérique. AEC vous aide à capter les «signaux faibles» du numérique pour mieux appréhender l’environnement numérique et concurrentiel de vos projets et de vos actions.
La Conférence - A 17h30 au théâtre du Pont Tournant.
L'Exposition - De 19h30 à 20h30 dans les locaux d’AEC (plan).
Inscriptions.

DIV : Le Chaos en débat.


Seconde séance du séminaire d’épistémologie comparée de l’ISCC.
lundi 18 janvier 2010 de 10 h 30 à 17 heures
27 rue Damesme 75013 Paris (Salle de séminaire RdC)

L'idée de chaos a sa place dans beaucoup de sciences. Mais quand on dit chaos, parle-t-on de la même chose suivant qu'on est météorologue, économiste, astrophysicien ou autre chose ? Nous avons repéré quelques malentendus entre expérimentalistes, modélisateurs et mathématiciens à propos de ce mot. D'où notre idée de confronter, le 18 janvier, les points de vue d'un biologiste clinicien, d'un informaticien, d’une économiste et d'un physicien, afin de poursuivre l'inventaire des convergences et des divergences ébauché lors de la séance précédente et, peut-être de les mieux comprendre.
Dominique Guegan, Economiste mathématicienne, CNRS Université de Paris 1
Christian Straus, Physiologiste Université de Paris VI
Enrico Formenti, Informaticien, Université de Nice
Pierre Collet, Physicien mathématicien, Ecole Polytechnique

DIV : quelques chiffres ...

Quelques chiffres de bon sens ...
... nous amènent à reconsidérer quelques certitudes.





28 décembre 2009

SHS : Le QI n'est pas tout ...


La pensée rationnelle fait appel à d'autres facultés que l'intelligence mesurée par le QI. C’est ce que mentionne un article du New Scientist du 28 octobre 2009 : "Clever fools : Why a high IQ doesn't mean you're smart".
Il est évident que les personnes ayant un quotient intellectuel (QI) très supérieur à la moyenne selon les tests d'intelligence n'apparaissent pas forcément si intelligentes pour comprendre des situations et prendre des décisions. Pourtant, la sélection repose toujours sur ces tests, comme s’ils étaient incontestables.




Si les tests d'intelligence sont, selon Keith Stanovich de l'Université de Toronto (Canada), adéquats pour mesurer certaines facultés mentales (logique, raisonnement abstrait, capacité d'apprentissage et de mémoire à court terme, etc.), ils ne mesurent pas certaines aptitudes indispensables à la pensée rationnelle. Pourtant ces aptitudes sont indispensables pour décider quotidiennement quels aliments consommer, où investir de l’argent, comment traiter les relations interpersonnelles au travail, en famille ou entre amis. Ils ne disent rien de la capacité d'évaluer l'information de façon critique, de celle de surpasser les biais cognitifs intuitifs et éviter les erreurs.
Selon Jonathan Evans de l'Université de Plymouth, "Le QI ne représente qu'une partie de ce que signifie être intelligent (smart)".

"Un (QI) élevé est comparable à la grandeur pour un joueur de basketball", dit David Perkins de l'Université Harvard (États-Unis). "C'est très important, toutes autres choses étant égales par ailleurs, mais les autres choses ne sont pas égales". 

Contrairement à de nombreuses critiques des tests de QI, Stanovich et d'autres chercheurs dans le domaine de la pensée rationnelle ne cherchent pas à redéfinir l'intelligence, qu'ils sont satisfaits de caractériser comme étant les capacités mesurées par les tests de QI. Ils tentent plutôt de décrire les facultés cognitives qui vont au-delà de l'intelligence et constituent les outils essentiels de la pensée rationnelle. 


L’Homme utilise deux types de pensée différents pour traiter l'information : un système intuitif et spontané et un système délibéré et raisonné. La pensée intuitive sert par exemple dans des situations où une personne a beaucoup d'expérience. Mais elle peut induire en erreur dans certaines situations, par exemple lorsqu'une personne surévalue sa propre perspective égocentrique. La pensée délibérée, d'autre part, intervient dans la résolution de problèmes consciente et peut aider à surpasser les tendances intuitives si ces dernières semblent induire en erreur.

Une limite des tests de QI, selon Daniel Kahneman de l'Université Princeton, est que, bien qu'ils soient efficaces pour évaluer les compétences de pensée délibérative qui impliquent le raisonnement et la mémoire de travail, ils ne peuvent évaluer la propension à utiliser ces compétences lorsque la situation le demande. L'intelligence, dit-il, est une question de puissance du cerveau et la pensée rationnelle est une question de contrôle.

"Certaines personnes qui sont intellectuellement en mesure ne se donnent pas tellement la peine de s'engager dans une pensée analytique et sont portées à se fier à leurs intuitions", explique Evans. D'autres ont davantage tendance à vérifier leurs intuitions et raisonner pour s'assurer que ce qu'elles font est justifié". 


Néanmoins, alors que la psychologie a depuis longtemps dépassé ce problème, en admettant que l'intelligence est bien autre chose que les simples aptitudes mesurées par le QI, on est en droit de s'inquiéter que la question ne soit que découverte par ce magasine anglosaxon.

DIV : Informer n'est pas communiquer - collège de l'ISCC.

"Informer n’est pas communiquer"
avec Dominique Wolton (directeur de recherche au CNRS)
Mardi 12 janvier 2010, 13h30
Maison des Sciences de la communication
20 rue Berbier-du-Mets, 75013 Paris


L’information et la communication sont inséparables de l’histoire de l’émancipation de l’homme. Pendant le XIX siècle et le XX siècle, le problème central fut celui de la construction de la liberté d’information. Le XXI siècle s’ouvre, lui, sur le défi de la communication et de la cohabitation. Plus d’informations diffusées plus rapidement, de manière plus égalitaire, n’ont pas pour autant augmenté la communication et l’intercompréhension. Le défi ? Sortir de l’idéologie technique, du technicisme : rappeler que les progrès de la communication humaine ne sont pas proportionnels aux progrès des techniques. Le progrès technique n’est plus synonyme de progrès de la communication, de même qu’informer ne suffit plus pour communiquer. Il faut aussi valoriser le rôle de tous les intermédiaires, journalistes, universitaires et autres… Ces professions qui contribuent à un minimum d’intercompréhension en facilitant la négociation entre espaces culturels qui s’ignorent.

Le COLLÈGE de l’Institut des sciences de la communication du CNRS a pour ambition de susciter le débat sur le rôle et les pratiques de la communication dans les rapports entre sciences et société. Dans la mutation contemporaine des savoirs, l’information et la communication acquièrent un nouveau statut et placent aujourd’hui les scientifiques au coeur de la société.
Conçu comme un rendez-vous mensuel, le COLLÈGE rassemble scientifiques, journalistes et publics concernés autour de sujets majeurs, véritables enjeux de nos sociétés. Il ouvre les portes de la Maison des sciences de la communication du CNRS pour un dialogue pérenne et constructif entre scientifiques et acteurs sociaux.

Site de l'ISCC : http://www.iscc.cnrs.fr

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