Cognitique / Cognitics - Ce site est destiné aux élèves ingénieurs et aux doctorants de l'École Nationale Supérieure de Cognitique (ENSC Bordeaux-INP). Il donne en complément des enseignements des pistes de documentation et de débat selon les thèmes SHS, IA, BIO, TECH, culture, infos générales et vie de l'ENSC. Il prépare notamment aux épreuves du grand oral de fin d’études.
31 décembre 2012
IA : Le modèle Turing
A voir, et à revoir :
Le modèle Turing.
Un film de Catherine Bernstein produit par Cnrs Images - Inria (durée : 1/2h) où se croisent les points de vue de plusieurs scientifiques, informaticiens et philosophes.
Lien : ici ; et 6 autres courts-métrages (ici) pour le centenaire Turing.
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culture,
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numérique,
Sciences cognitives
Pays/territoire :
Paddington, Cité de Westminster, Londres, Royaume-Uni
16 décembre 2012
TECH : Nez de chien artificiel pour explosifs bien réels.
L'Université de Californie à Santa Barbara (ici) a mis au point un "nez artificiel" inspiré de la truffe du chien. L'équipe, dirigée par Carl Meinhart du département d'ingénierie et Martin Moskovits du département de chimie, on réalisé un capteur de faible taille, qui utilise vingt micro-canaux microfluidiques et peut, grâce à eux, identifier la présence de différentes substances en analysant directement les molécules présentes dans l'air, dans une concentration infime de 1/1000000. Leur signature spectrale est amplifiée à l'aide de nanoparticules et un spectromètre laser analyse leur composition par comparaison à une immense base de données.
Ce "nez" permet de détecter la présence d'explosifs, mais peut être utilisé pour détecter d'infimes quantité de drogues ou autres substances licites ou illicites, ou estimer l'état de conservation d'aliments. Il est probablement utile en médecine, notamment pour permettre de diagnostiquer précisément certaines maladies ou même pour anticiper des diagnostic actuel de certains cancers.
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nanotechnologies,
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14 décembre 2012
TECH : les inventions du futur, en 2012.
Voici le palmarès des inventions du futur organisé chaque année dans le cadre des James Dyson Awards.
Comme vous le verrez, le Monde entier s'intéresse aux utilités matérielles, la France à l'utilité poétique.
Devons nous nous en désoler ... L'originalité est dans la différence, pour peu qu'elle soit naturelle.
Voir la liste 2012 (ici).
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innovation,
technologie
Pays/territoire :
Tetbury Hill, Malmesbury, Wiltshire SN16, Royaume-Uni
30 novembre 2012
BIO - TECH : des nouveaux microcapteur biologique
Le Laboratoire d’analyse et d’architecture des systèmes (LAAS) e l’Université Toulouse III - Paul Sabatier et du CNRS a développé un nouveau concept de biocapteurs miniaturisés, en collaboration avec Hemodia. Ce système ElecFET consiste en une micro-puce en silicium dotée d'un microcapteur d’acidité et d'une microélectrode métallique utilisant une enzyme spécifique une molécule recherchée.
ElecFET permet alors d'isoler cette molécule recherchée (par exemple glucose, lactate ou glutamate) et de mesurer la variation de pH correspondante dans un micro volume (de l'ordre d'un microlitre). La précision du capteur est équivalente à celle des meilleures techniques actuellement utilisées, et ouvre la voie à une contrôle continu, in situ.
Le champ d'application de ce nouveau capteur concerne à la fois la biologie et la médecine, mais également l'agroalimentaire ou l'écologie.
Communiqué du CNRS (ici) - Article dans Science Direct.
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Pays/territoire :
7 Avenue du Colonel Roche, 31400 Toulouse, France
21 novembre 2012
IA - BIO : Biofeedback automatique pour Muse.
La société canadienne IneraXon (Toronto) va commercialiser un système de capteurs intelligents se présentant sous la forme d'un bandeau frontal, appelé "Muse". Capable de recevoir et analyser certaines ondes cérébrales, le système prend en compte l'activité EEG de son porteur et détermine son état de concentration et son humeur. Couplé à une application pour smartphone, Muse permet ainsi de proposer à son utilisateur des petits jeux ciblés permettant d'améliorer votre acuité mentale, à la manière
d'un entraîneur qui pousse le porteur dans ses limites et l'aide à faire de son mieux à chaque instant, en fonction de ses aptitudes et de son état.
Ce système de biofeedback automatique ouvre également une porte sur le domaine de la télépathie artificielle, en permettant de transmettre à un partenaire des informations sur l'état cérébral de l'usager.
Actuellement fonctionnel sous forme de prototype, Muse est actuellement en phase de financement participatif afin de fabriquer et commercialiser ce produit "grand public" pour 2013 à un prix abordable par le plus grand nombre (prévu autour de 200$).
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Pays/territoire :
511 King St W #303, Toronto, ON M5V 3M4, Canada
19 novembre 2012
TECH : Des nanosatellites en Aquitaines.
UNE USINE DE NANOSATELLITES EN PROJET EN AQUITAINE. | |
Le groupe Smartspace, créé à l'initiative de Laurent Husson, à pour projet de démocratiser les technologies spatiales et les appliquer au plus grand nombre de secteurs, notamment le sport, la santé, le luxe, etc. La filiale Smartspace Nanosatellites va commercialiser des satellites de moins de 50 kg à bas coût (environ 4 M€). Smartspace souhaite implanter sa future usine dans les Pyrénées-Atlantiques, à proximité du site de Dassault à Biarritz. Le programme "Investissements d’avenir" est sollicité, en associant l’expérience régionale en matière de composites. L’usine, dans laquelle les satellites seraient à la fois conçus, produits, intégrés puis testés, sera opérationnelle fin 2014. Sa construction pourrait débuter dès 2013. Le premier nanosatellite, expérimental, serait alors lancé en 2013. Smartspace envisage de produire 12 satellites par an dans les premiers temps et créerait quelques 50 emplois. |
05 novembre 2012
BIO : Biologie de garage.
Kay Aull, une étudiante en bioinformatique de l’université de Californie, a mis en place en 2009, pour moins de 1 000 dollars, un « laboratoire » dans un placard de son appartement. En bricolant à l’aide d’outils d’occasion, la jeune femme avait fabriqué un test d’hémochromatose génétique, une maladie familialement transmissible qui ne se manifeste pas chez les personnes jeunes, dont son père était, et dont elle se demandait si elle était atteinte. Son matériel de laboratoire consistait en un distillateur (en fait cuiseur à riz), un incubateur (une boîte d’emballage en polystyrène), un thermomètre (thermomètre digital du commerce), un thermostat (d’aquarium), un raffraichisseur (un ventilateur), un thermocuiseur (un coussin chauffant).
Voici un exemple de ce que l’on appelle la « biologie de garage » ou la « do-it-yourself biology ». Elle consiste à se livrer à des expérimentations dans des laboratoires rudimentaires installés dans un garage, une cave ou parfois une armoire (voir l'article Biopunk de SiliconManiaks).
La biologie de garage est souvent applaudie au vue de son potentiel pour démocratiser la science, pour favoriser une « science citoyenne », pour l’empowerment de personnes ordinaires mais aussi pour ses valeurs éducatives, citoyennes et socio-culturelles.
Cette pratique récente et émergente, qui fait l'objet d'un tout récent article de Morgan Meyer du Centre de Sociologie de l’Innovation, École des Mines de Paris (lien commercial ici), fait partie du mouvement de la science ouverte (open science - lien Sussan ici). Celui-ci consiste à partager ses connaissances de façon ouverte, non concurrentielle et en dehors des systèmes académiques d'évaluation ou de financement ciblé. La biologie de garage représente un « exemple d’une traduction directe des pratiques de logiciels libres et de piratage vers le domaine des cellules, des gènes et des laboratoires ».
Le mouvement "bio-punk" ou "bio-hacker" ou même "cyber-punk"est ouvertement collaboratif. Ainsi des laboratoires associatifs s'organisent un peu partout comme le DIYbio aux États-Unis et le bio-hackerspace de La Paillasse en France. On y trouve le plus souvent des passionnés des sciences, souvent professionnels de la biologie ou de la médecine, faisant de la biologie de garage une science alternative et non pas seulement une science d'amateurs ou de pirates biologistes.
Les bio-punk sont ainsi capables de séquencer les génomes, de produire des monstres biologiques, des produits inconnus ou autres OGM.
Mecque du biohacking, l’Institut Technologique du Massachusetts (MIT) a lancé le projet OpenWetWare, dont les résultats sont en libre accès. Les participants y créent et assemblent des "biobricks", c'est-à-dire des portions d’ADN dont on connaît les fonctions précises, à la manière des briques Lego. Chaque assemblage offre un puzzle transposable à la réalité, et l’International Genetically Engineered Machine (IGEM) ou encore la revue io9, organisent des concours pour créer de nouvelles espèces vivantes ou bactériologiques, jusque-là inconnues. La start-up de Synthetic Biology Ginkgo Bioworks souhaite développer quant à elle une imprimante 3D pour biobricks.
Toute cette activité est centrée sur la bioinformatique qui considère désormais le génome comme un simple système d'information dont la destination est le système complexe de la vie.
cf. : Remi Sussan. Biohacking, à l’école des apprentis sorciers. InternetActu.net, 15/10/08 (lien).
cf. : Morgan Meyer, Bricoler, domestiquer et contourner la science : l’essor de la biologie de garage, Réseaux, n° 173-174, 2012/3.
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IA - SHS : La voiture du Futur par Toyota.
Voici à quoi ressembleront les voitures dans le futur pour Toyota
Voiture conviviale, virtuelle, autonomes, iiMo est le concept de la voiture du futur.
Toyota présente ici son concept-car de voiture intelligente du futur dévoilé au 27ème salon international automobile de São Paulo (lien).
info issue de Tom's Guide.
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23 octobre 2012
IA - SHS : Un monde sans humains (Arte)
ARTE a proposé mardi dernier, 23 octobre 2012, un film documentaire de Philippe Borrel.
Pour tous les élèves ingénieurs de l'ENSC, en prolongement de la conférence du 20 septembre 2012 à l'ENSC : "2025 - où, comment, pourquoi ?" de David Angevin et Bernard Claverie.
Relai de ARTE :
Depuis une quinzaine d'années, l'accélération du progrès technique a permis de réaliser des prouesses impensables. Refaire marcher des personnes amputées grâce à une prothèse bionique ou passer un entretien professionnel face à un robot ne relève plus de la science fiction. La technologie est partout. Elle régit nos rapports sociaux et va s'immiscer jusque dans nos corps. Mais jusqu'où laisserons-nous encore aller nos machines ? C'est cette question récurrente, à l'origine de nombreuses oeuvres utopiques, que pose ici Philippe Borrel.
52min - Diffusé le 23-10-12 à 20:53 - replay
A ne pas rater, la rediffusion sur Arte :
Samedi, 27 octobre 2012, 16h05
Jeudi, 22 novembre 2012, 11h00
Ecouter l'émission de France-Inter du 20 octobre 2012, sur "Un monde sans humain" - lien.
"Un monde sans humains"
Pour tous les élèves ingénieurs de l'ENSC, en prolongement de la conférence du 20 septembre 2012 à l'ENSC : "2025 - où, comment, pourquoi ?" de David Angevin et Bernard Claverie.
Relai de ARTE :
Depuis une quinzaine d'années, l'accélération du progrès technique a permis de réaliser des prouesses impensables. Refaire marcher des personnes amputées grâce à une prothèse bionique ou passer un entretien professionnel face à un robot ne relève plus de la science fiction. La technologie est partout. Elle régit nos rapports sociaux et va s'immiscer jusque dans nos corps. Mais jusqu'où laisserons-nous encore aller nos machines ? C'est cette question récurrente, à l'origine de nombreuses oeuvres utopiques, que pose ici Philippe Borrel.
52min - Diffusé le 23-10-12 à 20:53 - replay
A ne pas rater, la rediffusion sur Arte :
Samedi, 27 octobre 2012, 16h05
Jeudi, 22 novembre 2012, 11h00
Ecouter l'émission de France-Inter du 20 octobre 2012, sur "Un monde sans humain" - lien.
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11 octobre 2012
SHS : Créativité et Cognition - congrès 2013
organisent du 17 au 21 juin 2013
Creativity and Cognition 2013
«Intersections and Interactions»
Sydney (NSW, Australie)
Libellés :
Sciences cognitives,
shs
Pays/territoire :
702 Harris St, Ultimo Nouvelle-Galles du Sud 2007, Australie
SHS : IEEE et e-Science
2013 IEEE 9th International Conference on e-Science
23-25 octobre 2013
Beijing (Chine)
23-25 octobre 2013
Beijing (Chine)
Pays/territoire :
Pékin, République populaire de Chine
IA - SHS : SOCIETY 2013.
International Conference on Social Intelligence and Technology 2013
SOCIETY 2013
May 8 -10, 2013, State College, Pennsylvania USA
Theme: Computing towards Social Intelligence
lien : ici
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Pays/territoire :
State College, Pennsylvanie, États-Unis
03 octobre 2012
DIV : Le principe 20/80
Relai d'une information de Benoit Le Blanc - dr. adj. ENSC.
Vous verrez dans le texte ci-relié (ici) (Journal Les échos - recherche/innovation - 28-11-201) des explications sur le principe du 20/80 qui vise finalement à focaliser les activités sur ce qui touche le plus. Le corolaire est donc dans notre cas de faire le tri pour ne retenir que les actions visibles et porteuses.
L'idée de S.Jobs de recentrer les produits apple sur seulement 4 produits (selon deux axes GdPublic-Professionnels et AuTravail-EnMobilité) peut sans doute s'appliquer à nos activités de recherche :
Interfaces (travaux sur la forme de la cognition) ----- Connaissances (travaux sur le fond de la cognition)
Suppléance (agir à la place de) ------ Augmentation (agir en plus de)
Benoit le Blanc
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IA : Robot et tablette - la présence dépersonnalisée.
Le Human Support Robot (HSR) est un robot créé par Toyota, et développé pour assister les personnes handicapées à domicile, dans le cadre du programme Partner Robot. Spécialement conçu pour aider les personnes handicapées ou âgées ayant des difficultés à se déplacer, il fonctionne à l'aide d'une tablette grâce à une interface simplifiée. La tablette est disponible sur le robot, afin des faciliter la communication avec une personne à distance.
Double Robotic avait déja proposé le principe avec un rabot communiquant qui est équipé de deux roues et pèse environ 7 kilos. Il peut élever l'iPad à une hauteur comprise entre 1 mètre et 1,50 mètre et dispose d'une autonomie d'environ 8h. Lui n'a qu'une vocation de communication, et promet l'émergence de comportements intéressant et d'expérience amusantes sur la dépersonnalisation.
A quand un tel proto à l'ENSC ... demandons à Stéphane.
Double Robotic avait déja proposé le principe avec un rabot communiquant qui est équipé de deux roues et pèse environ 7 kilos. Il peut élever l'iPad à une hauteur comprise entre 1 mètre et 1,50 mètre et dispose d'une autonomie d'environ 8h. Lui n'a qu'une vocation de communication, et promet l'émergence de comportements intéressant et d'expérience amusantes sur la dépersonnalisation.
A quand un tel proto à l'ENSC ... demandons à Stéphane.
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18 septembre 2012
IA : Un réseau de drones pour la livraison de colis
UAV Matternet |
L'idée est de transposer le modèle du "peer to peer" numérique au monde physique, pour assurer la livraison de paquets dans des zones peu accessibles et non couvertes par les services de messagerie rapide.
Le projet initial de Matternet a un but humanitaire : assurer la livraison de médicaments par des drones (UAV) dans les pays en voie de développement, en mettant en place un réseau de stations desquelles décolleraient les drones pseudo autonomes. Une démonstration a eu lieu lors de la conférence TexHelvetia cette semaine (13 septembre 2013 à Lausanne). Un mini-drone, proche du principe du Parrot AR Drone, en plus gros et plus robuste (, 6 propulseurs, 40 km/h, 400 pieds d'altitude, vol de jour comme de nuit par conditions météo même difficiles, doté d'un parachute de récupération), permet ainsi de porter un paquet de 2kg sur une dizaine de kilomètres. Le dispositif nécessite des structures physique de réception-émission des drones (sorte de mini aérogares automatiques) et d'une couverture GPS fiable.
En espace rural |
En ville |
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Palo Alto, Californie, États-Unis
27 août 2012
DIV - IA : L'Internet en 10 ans.
Le site Bestedsites ("Best Education Sites") publie le 26 août une infographie "A decade later" qui met en perspectives les données du l'Internet en 2002 et celles de 2012.
En seulement 10 ans, beaucoup de choses ont changé dans notre univers numérique (nombre d'utilisateurs, réseaux sociaux, temps d'accès et de téléchargement ...).
Par exemple, de moins de 600 millions de personnes reliées à Internet il y a dix ans (cad moins de la moitié du nombre des inscrits à Facebook aujourd’hui), on est passé à un tiers de la population mondiale. En moyenne, les usagers utilisent le Web 50 fois plus longtemps par jour et le social networking est passé de 3 millions d'utilisateurs à 900 millions. Les vitesses de téléchargement d'une page ont été triplées alors que les contenus se sont complexifiés, avec un design amélioré ; et télécharger une chanson se fait 40 fois plus rapidement.
Le document propose également une liste de sources intéressantes et mentionne également les grands noms de l'Internet pour les deux périodes.
Voir l'infographie sur Bestedsites.
En seulement 10 ans, beaucoup de choses ont changé dans notre univers numérique (nombre d'utilisateurs, réseaux sociaux, temps d'accès et de téléchargement ...).
Par exemple, de moins de 600 millions de personnes reliées à Internet il y a dix ans (cad moins de la moitié du nombre des inscrits à Facebook aujourd’hui), on est passé à un tiers de la population mondiale. En moyenne, les usagers utilisent le Web 50 fois plus longtemps par jour et le social networking est passé de 3 millions d'utilisateurs à 900 millions. Les vitesses de téléchargement d'une page ont été triplées alors que les contenus se sont complexifiés, avec un design amélioré ; et télécharger une chanson se fait 40 fois plus rapidement.
Le document propose également une liste de sources intéressantes et mentionne également les grands noms de l'Internet pour les deux périodes.
Voir l'infographie sur Bestedsites.
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25 août 2012
DIV : Un cadre européen pour conserver l'information numérique.
Le problème du stockage et de la conservation de l'information numérique, par essence importante, labile et codée, est une préoccupation majeure de notre siècle. Il convient en effet de la protéger, de l'indexer et de la rendre accessible aux générations futures. C'est pourquoi un projet financé par l'Union Européenne a élaboré une architecture de référence afin de conserver l'information numérique et la rendre utilisable à l'avenir, quel que soit le lieu ou de la manière dont elle est enregistrée.
Un problème réside dans l'évolution technologique incessante, qui rend très vite obsolète à la fois les matériels de saisie, de stockage et de restitution, et les méthodes et formats dans lesquels l’information numérique est traitée. Pourtant, on sait que la prospérité des générations futures dépend de leur accès à l'information du passé.
Jusqu'ici elle a été assurée par la parole, les mythes, les chansons et le théâtre, le dessin, la gravure, l'art, la tradition, etc., et surtout l'écriture et plus récemment l'imprimerie. Aujourd'hui, l'ensemble de ce patrimoine tend à se numériser et l'ensemble de l'information nouvelle produite l'est, en quasi-totalité, de manière numérique.
Face à cette problématique critique, l’Union européenne a mis en œuvre le projet SHAMAN qui propose un cadre de conservation numérique de pratiquement n'importe quel format de données. Shaman signifie "être éclairé" en Tungus, dérivé lui-même du sanskrit Shramana (orthographié Chaman en français) et signifiant "détenteur des connaissances".
Ce projet collaboratif d'un consortium associant plusieurs sociétés et universités européennes vient de publier son rapport final, ayant atteint son objectif en fin 2011. Le travail de l'équipe du projet a consisté d'abord à analyser les pratiques et les préoccupations de ceux qui utilisent les méthodes de conservation des objets numériques dans une grande diversité d'organisations. Le but est de produire une solution qui simplifie le travail de conservation, notamment pour les institutions, entreprises et personnes pour lesquelles cette préservation ne fait pas partie des préoccupations ou exigences prioritaires.
L’architecture de référence du SHAMAN (SRA pour Shaman Reference Architecture) repose sur la technique du Grid Computing pour l'hébergement en raison de sa robustesse et de ses redondances. La technique du Cloud Computing n’a pas été retenue en raison de l’immaturité des technologies et de sa faible fiabilité face à des entreprises malveillantes. SHAMAN propose une vue holistique et unifiée de la préservation numérique autour de trois prototypes qui ont été testés respectivement par la Bibliothèque nationale allemande, dans un contexte industriel et dans les universités.
Le premier est à dominante méthodologique et montre que l’intégralité du cycle de vie numérique (création, montage, archivage, adoption et réutilisation) pourrait être appliqué aux livres, aux images et aux vidéos. Le deuxième est plus technologique en garantissant la conformité légale et améliorant la robustesse de sauvegarde. Le troisième est plus adapté au secteur de la science et de la santé qui génère un volume considérable et exponentiel de données toujours accessibles et réutilisables.
Selon les responsables du projet, il est probable qu’avec le développement de l’open data (ouverture des données) SHAMAN trouve facilement de nouvelles applications.
Un problème réside dans l'évolution technologique incessante, qui rend très vite obsolète à la fois les matériels de saisie, de stockage et de restitution, et les méthodes et formats dans lesquels l’information numérique est traitée. Pourtant, on sait que la prospérité des générations futures dépend de leur accès à l'information du passé.
Jusqu'ici elle a été assurée par la parole, les mythes, les chansons et le théâtre, le dessin, la gravure, l'art, la tradition, etc., et surtout l'écriture et plus récemment l'imprimerie. Aujourd'hui, l'ensemble de ce patrimoine tend à se numériser et l'ensemble de l'information nouvelle produite l'est, en quasi-totalité, de manière numérique.
Face à cette problématique critique, l’Union européenne a mis en œuvre le projet SHAMAN qui propose un cadre de conservation numérique de pratiquement n'importe quel format de données. Shaman signifie "être éclairé" en Tungus, dérivé lui-même du sanskrit Shramana (orthographié Chaman en français) et signifiant "détenteur des connaissances".
Ce projet collaboratif d'un consortium associant plusieurs sociétés et universités européennes vient de publier son rapport final, ayant atteint son objectif en fin 2011. Le travail de l'équipe du projet a consisté d'abord à analyser les pratiques et les préoccupations de ceux qui utilisent les méthodes de conservation des objets numériques dans une grande diversité d'organisations. Le but est de produire une solution qui simplifie le travail de conservation, notamment pour les institutions, entreprises et personnes pour lesquelles cette préservation ne fait pas partie des préoccupations ou exigences prioritaires.
L’architecture de référence du SHAMAN (SRA pour Shaman Reference Architecture) repose sur la technique du Grid Computing pour l'hébergement en raison de sa robustesse et de ses redondances. La technique du Cloud Computing n’a pas été retenue en raison de l’immaturité des technologies et de sa faible fiabilité face à des entreprises malveillantes. SHAMAN propose une vue holistique et unifiée de la préservation numérique autour de trois prototypes qui ont été testés respectivement par la Bibliothèque nationale allemande, dans un contexte industriel et dans les universités.
Le premier est à dominante méthodologique et montre que l’intégralité du cycle de vie numérique (création, montage, archivage, adoption et réutilisation) pourrait être appliqué aux livres, aux images et aux vidéos. Le deuxième est plus technologique en garantissant la conformité légale et améliorant la robustesse de sauvegarde. Le troisième est plus adapté au secteur de la science et de la santé qui génère un volume considérable et exponentiel de données toujours accessibles et réutilisables.
Selon les responsables du projet, il est probable qu’avec le développement de l’open data (ouverture des données) SHAMAN trouve facilement de nouvelles applications.
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Pays/territoire :
Conseil de l'Union européenne, 1000 Bruxelles, Belgique
04 juillet 2012
SHS : A vos vielles bobines ! Mémoires partagées
L'INA collecte le patrimoine audiovisuel des Français (films en bobines, en cassettes, déjà numérisés).
L'Institut National de l'Audiovisuel a lancé une campagne de collecte de films amateur réalisés par les Français : Mémoires partagées.
Ce programme vise à recueillir les trésors audiovisuels de tous types, enfouis dans les armoires et tiroirs ou dans les vidéothèques d'amateurs : fêtes populaires, célébrations historiques (libération, évènements politiques...), mutation des villes et des campagnes, mais également évènements familiaux revêtant un caractère de témoignage historique, ethnologique...
Cet appel à contribution s'adresse à tous : particuliers, associations, institutions, entreprises. Dans un premier temps, il est focalisé sur la région Aquitaine.
Les archives ainsi recueillies et sélectionnées seront consultables sur le site de l'INA.
L'Institut National de l'Audiovisuel a lancé une campagne de collecte de films amateur réalisés par les Français : Mémoires partagées.
Ce programme vise à recueillir les trésors audiovisuels de tous types, enfouis dans les armoires et tiroirs ou dans les vidéothèques d'amateurs : fêtes populaires, célébrations historiques (libération, évènements politiques...), mutation des villes et des campagnes, mais également évènements familiaux revêtant un caractère de témoignage historique, ethnologique...
Cet appel à contribution s'adresse à tous : particuliers, associations, institutions, entreprises. Dans un premier temps, il est focalisé sur la région Aquitaine.
Les archives ainsi recueillies et sélectionnées seront consultables sur le site de l'INA.
Pays/territoire :
4 Avenue de l'Europe, 94360 Bry-sur-Marne, France
30 juin 2012
IA - SHS : La mort du minitel
Le Minitel est mort ce soir !
30 juin 2012
Pour Larousse, c'est un "Terminal d'interrogation vidéotex diffusé par l'Administration de La Poste." Il s'agit de l'abréviation de "Médium interactif par numérisation d'information téléphonique", et c'est Bernard Marti qui en fut le père au Centre commun d'études de télévision et télécommunications de Rennes (CCETT). Il y coordonna les travaux à l’origine du Minitel , supervisés par Jean-Paul Maury, alors directeur du projet "Annuaire Électronique et Minitel" de 1979 à 1985 (voir vidéo).
Véritable fait de société, le Minitel a été développé par le Ministère des Postes et Télécommunications (P&T) et utilisé en France dans les années 1980 et 2000, avant d'être supplanté par l'Internet. Il désigne à la fois le solide appareil en plastique qui équipait chaque possesseur d'une ligne téléphonique, et l'ensemble du service Vidéotex ainsi que le réseau associés.
C'est en 1978 que le président Giscard d'Estaing reçu des mains de Simon Nora et Alain Minc un rapport sur l'informatisation de la société. Celui-ci va être à l'origine d'une véritable révolution technologique, dite "télématique" (association informatique et télécommunications), qui incitait à la connexion de terminaux permettant la visualisation de données informatiques stockées dans des ordinateurs à travers les réseaux de téléphoniques. Le réseau vidéotex utilisant les lignes téléphoniques fut lancé en 1978 et rendu public à l'Intercom 79 de Dallas (Texas-USA), annonçant pompeusement "le déclin de l'ère du papier" (voir "Minitel story").
En service pour l'annuaire éléctronique en accès gratuit (36-11), il a donné naissance au commerce et aux services en ligne (36-12, 36-13, etc.), à la vulgarisation de l'astrologie, à la communication associative et aux forums en ligne, jusqu'aux services de messagerie rose et aux sites de rencontre avec le fameux 36-15 (voir notre post).
Une page d'histoire se tourne...
Voir l'émission de la deuxième chaine française du 21 décembre 1983 (source INA) sur l'annuaire électronique et les services Minitel de l'époque.
Idem JT première chaine du 19 mai 1978 (source INA) sur le rapport Nora-Minc.
30 juin 2012
Pour Larousse, c'est un "Terminal d'interrogation vidéotex diffusé par l'Administration de La Poste." Il s'agit de l'abréviation de "Médium interactif par numérisation d'information téléphonique", et c'est Bernard Marti qui en fut le père au Centre commun d'études de télévision et télécommunications de Rennes (CCETT). Il y coordonna les travaux à l’origine du Minitel , supervisés par Jean-Paul Maury, alors directeur du projet "Annuaire Électronique et Minitel" de 1979 à 1985 (voir vidéo).
Véritable fait de société, le Minitel a été développé par le Ministère des Postes et Télécommunications (P&T) et utilisé en France dans les années 1980 et 2000, avant d'être supplanté par l'Internet. Il désigne à la fois le solide appareil en plastique qui équipait chaque possesseur d'une ligne téléphonique, et l'ensemble du service Vidéotex ainsi que le réseau associés.
C'est en 1978 que le président Giscard d'Estaing reçu des mains de Simon Nora et Alain Minc un rapport sur l'informatisation de la société. Celui-ci va être à l'origine d'une véritable révolution technologique, dite "télématique" (association informatique et télécommunications), qui incitait à la connexion de terminaux permettant la visualisation de données informatiques stockées dans des ordinateurs à travers les réseaux de téléphoniques. Le réseau vidéotex utilisant les lignes téléphoniques fut lancé en 1978 et rendu public à l'Intercom 79 de Dallas (Texas-USA), annonçant pompeusement "le déclin de l'ère du papier" (voir "Minitel story").
En service pour l'annuaire éléctronique en accès gratuit (36-11), il a donné naissance au commerce et aux services en ligne (36-12, 36-13, etc.), à la vulgarisation de l'astrologie, à la communication associative et aux forums en ligne, jusqu'aux services de messagerie rose et aux sites de rencontre avec le fameux 36-15 (voir notre post).
Une page d'histoire se tourne...
Voir l'émission de la deuxième chaine française du 21 décembre 1983 (source INA) sur l'annuaire électronique et les services Minitel de l'époque.
Idem JT première chaine du 19 mai 1978 (source INA) sur le rapport Nora-Minc.
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Pays/territoire :
59 Rue du Clos Courtel, 35700 Cesson-Sévigné, France
DIV : Vieillir un peu moins vite.
Dans la nuit du samedi 30 au dimanche 31 juillet 2012, toutes les horloges devront ajouter une "seconde intercalaire" à "presque deux heures du matin".
Pourquoi "presque", en fait parce que une seconde avant deux heures du matin, il sera exactement deux secondes avant minuit.
Explication : La Terre a pris son temps, et une diminution de sa vitesse de rotation oblige à recaler les horloges. Donc, samedi à exactement 23h59min59s en Temps Universel (nous sommes à TU+2 en France), il faudra attendre deux secondes avant de passer au 00h00min00s TU. La dernière minute aura alors duré 61 secondes! Les horloges du monde entier devront donc afficher 23h59min59s TU, puis 23h59min60s TU, puis 2h00min00s TU.
Deux questions :
Plus la terre vieillit, moins elle tourne vite, et donc plus son son horloge jour/nuit ralentit. Or nous savons depuis les premiers travaux de chronobiologie, que notre (nos) propre(s) horloge(s) interne(s) se synchronise(nt) sur ce nychthémère. Nous sommes nous-mêmes des éléments constitutifs de la terre ; nous gagnons du temps par rapport à un temps absolu (!) repéré par des horloges atomiques qui, soit dit en passant, doivent donc nous paraitre s'accélérer. Vieillissons nous donc moins vite avec le temps ?
Quelle est donc l'essence de cette seconde en plus (en trop ?). Nous ne vieillissons conventionnement que d'une seconde en deux secondes. Une seconde, ça va, ça passe inaperçu ... Mais imaginons qu'il s'agisse d'une heure, d'un jour, voire de plusieurs comme ce fut le cas en 1582 au passage du calendrier julien au calendrier grégorien, et où le 15 octobre fut immédiatement suivi du 4 octobre.
Peut-on considérer que les gens rajeunissent, alors que leur coeur continue de battre, que leurs rythmes cérébraux poursuivent leurs écoulement, que le sommeil revient régulièrement et que les enfants continuent de grandir ?
Cette expérience met en évidence deux caractéristiques de notre temps biologique : c'est bien le temps social qui découle du temps physiologique, malgré les conventions et les études de l'Observatoire de Paris ; nous sommes dépendants de notre planète, et c'est elle qui rythme notre propre temps. La dernière seconde rajoutée l'a été le 31 décembre 2008, et ce soir, ce sera seulement la 25e fois qu'on rajoute une seconde au temps universel depuis l'instauration de ce système.
La convention ne fait pas l'unanimité, et si aucune fusée ne sera lancée pour cette cause pendant cette période. Certains pays souhaitent l'abolition de cette seconde intercalaire, perturbatrice et source d'erreurs. L'administration américaine de gestion du système de géolocalisation par satellites GPS a déjà fait savoir qu'elle entendait ne se rapporter qu'à l'horloge atomique, sans tenir compte des ajouts irréguliers, en compensant les secondes manquantes ultérieurement par décalage du signal émis et envoyé au sol. Une autre façon de freiner le temps.
Si vous êtes dehors entre deux heures moins une et deux heures cette nuit, n'oubliez pas de regarder le ciel, et vous le verrez peut-être défiler tout d'un coup deux fois plus vite devant vos yeux ... à moins que ce ne soient eux qui vous jouent des tours !
Communiqué de l'Observatoire de Paris (lien).
Pourquoi "presque", en fait parce que une seconde avant deux heures du matin, il sera exactement deux secondes avant minuit.
Explication : La Terre a pris son temps, et une diminution de sa vitesse de rotation oblige à recaler les horloges. Donc, samedi à exactement 23h59min59s en Temps Universel (nous sommes à TU+2 en France), il faudra attendre deux secondes avant de passer au 00h00min00s TU. La dernière minute aura alors duré 61 secondes! Les horloges du monde entier devront donc afficher 23h59min59s TU, puis 23h59min60s TU, puis 2h00min00s TU.
Deux questions :
Plus la terre vieillit, moins elle tourne vite, et donc plus son son horloge jour/nuit ralentit. Or nous savons depuis les premiers travaux de chronobiologie, que notre (nos) propre(s) horloge(s) interne(s) se synchronise(nt) sur ce nychthémère. Nous sommes nous-mêmes des éléments constitutifs de la terre ; nous gagnons du temps par rapport à un temps absolu (!) repéré par des horloges atomiques qui, soit dit en passant, doivent donc nous paraitre s'accélérer. Vieillissons nous donc moins vite avec le temps ?
Quelle est donc l'essence de cette seconde en plus (en trop ?). Nous ne vieillissons conventionnement que d'une seconde en deux secondes. Une seconde, ça va, ça passe inaperçu ... Mais imaginons qu'il s'agisse d'une heure, d'un jour, voire de plusieurs comme ce fut le cas en 1582 au passage du calendrier julien au calendrier grégorien, et où le 15 octobre fut immédiatement suivi du 4 octobre.
Peut-on considérer que les gens rajeunissent, alors que leur coeur continue de battre, que leurs rythmes cérébraux poursuivent leurs écoulement, que le sommeil revient régulièrement et que les enfants continuent de grandir ?
Cette expérience met en évidence deux caractéristiques de notre temps biologique : c'est bien le temps social qui découle du temps physiologique, malgré les conventions et les études de l'Observatoire de Paris ; nous sommes dépendants de notre planète, et c'est elle qui rythme notre propre temps. La dernière seconde rajoutée l'a été le 31 décembre 2008, et ce soir, ce sera seulement la 25e fois qu'on rajoute une seconde au temps universel depuis l'instauration de ce système.
La convention ne fait pas l'unanimité, et si aucune fusée ne sera lancée pour cette cause pendant cette période. Certains pays souhaitent l'abolition de cette seconde intercalaire, perturbatrice et source d'erreurs. L'administration américaine de gestion du système de géolocalisation par satellites GPS a déjà fait savoir qu'elle entendait ne se rapporter qu'à l'horloge atomique, sans tenir compte des ajouts irréguliers, en compensant les secondes manquantes ultérieurement par décalage du signal émis et envoyé au sol. Une autre façon de freiner le temps.
Si vous êtes dehors entre deux heures moins une et deux heures cette nuit, n'oubliez pas de regarder le ciel, et vous le verrez peut-être défiler tout d'un coup deux fois plus vite devant vos yeux ... à moins que ce ne soient eux qui vous jouent des tours !
Communiqué de l'Observatoire de Paris (lien).
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Pays/territoire :
Observatoire de Paris, 77 Avenue Denfert-Rochereau, 75014 Paris, France
27 juin 2012
IA - SHS - BIO : Le dernier numéro de CogniScienceS est en ligne.
Le dernier numéro (n°11) de CogniScienceS, le journal des sciences de la cognition, est accessible en ligne à l'url.
Au sommaire :
- 1956, La naissance des sciences cognitives, par Audrey Bruneau
- Les sciences cognitives en France, Une histoire de couverture, par White Rabbit
- Les conférences Macy, par Marion Labadie
- Généalogie des sciences de la cognition, N'oubliez pas vos origines, par White Rabbit
Plus d'informations sur CogniScienceS (ici).
Accès aux numéros antérieurs (ici).
Libellés :
publication,
Sciences cognitives
24 juin 2012
DIV : Evolution du français.
Le nombre de francophones est celui qui a progressé le plus rapidement (en pourcentage) au monde entre 2007 et 2010 : il a augmenté de 10% passant de 200 à 220 millions de personnes. En 2050, selon les estimations de l'ouvrage de synthèse "La langue française dans le monde", publiée par l'Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), il y aura 750 millions de francophones, dont 90% seront africains (source).
Selon les Cahiers Quebecois de démographie, la population francophone devrait passer de 3% de la population mondiale en 2000 à plus de 8 % de la population mondiale en 2050. Des prévisions indiquent que la population anglophone (langue maternelle) diminuera proportionnellement par rapport au chiffre de la population mondiale, passant de 9 % en 2000 à moins de 5 % d'ici 2050.
Actuellement (ordre de grandeur) : langues chinoises (plus de 1,2 milliards de locuteurs), langues indiennes - Hindi, Urdu et Bengali (1,2 millions), Espagnol et Portugais (plus de 500 millions), langues anglo-saxonnes (400 millions), langues arabes (300 millions).
Selon les Cahiers Quebecois de démographie, la population francophone devrait passer de 3% de la population mondiale en 2000 à plus de 8 % de la population mondiale en 2050. Des prévisions indiquent que la population anglophone (langue maternelle) diminuera proportionnellement par rapport au chiffre de la population mondiale, passant de 9 % en 2000 à moins de 5 % d'ici 2050.
Actuellement (ordre de grandeur) : langues chinoises (plus de 1,2 milliards de locuteurs), langues indiennes - Hindi, Urdu et Bengali (1,2 millions), Espagnol et Portugais (plus de 500 millions), langues anglo-saxonnes (400 millions), langues arabes (300 millions).
DIV : Sur l'origine latine et religieuse de l'ordinateur ...
Du latin ordinator (« celui qui met de l’ordre, ordonnateur »).
C'est la firme IBM qui a introduit en France, vers la fin des années 50, le mot "ordinateur" pour traduire l'anglo-saxon "computer". On utilisait à l'époque la traduction littérale "calculateur", mais ce mot était trop restrictif et ambigu en français.
François Girard, directeur commercial d'IBM France, sollicita Jacques Perret, alors titulaire de la chaire de philosophie latine à la Sorbonne, qui proposa le terme religieux "ordinateur", alors tombé en désuétude et qui signifie étymologiquement “Dieu met de l’ordre dans le monde”.
Cette proposition, datée dans une lettre manuscrite du 16 avril 1955, a été acceptée et le néologisme francophone "ordinateur électronique" est né. Le mot a été protégé quelques mois par IBM France, mais a été rapidement adopté par des experts et les clients, pour tomber dans le domaine public en 1965 et connaitre la fortune qu'on sait.
On constate cependant, avec la passivité et parfois l'activisme des universitaires français, qu'on lui préfère souvent aujourd'hui le terme anglo-saxon, dans un renoncement bien connu des adeptes du tout anglais, dont la suprématie mondiale est pourtant en perte de vitesse manifeste (voir le post suivant).
C'est la firme IBM qui a introduit en France, vers la fin des années 50, le mot "ordinateur" pour traduire l'anglo-saxon "computer". On utilisait à l'époque la traduction littérale "calculateur", mais ce mot était trop restrictif et ambigu en français.
François Girard, directeur commercial d'IBM France, sollicita Jacques Perret, alors titulaire de la chaire de philosophie latine à la Sorbonne, qui proposa le terme religieux "ordinateur", alors tombé en désuétude et qui signifie étymologiquement “Dieu met de l’ordre dans le monde”.
Cette proposition, datée dans une lettre manuscrite du 16 avril 1955, a été acceptée et le néologisme francophone "ordinateur électronique" est né. Le mot a été protégé quelques mois par IBM France, mais a été rapidement adopté par des experts et les clients, pour tomber dans le domaine public en 1965 et connaitre la fortune qu'on sait.
On constate cependant, avec la passivité et parfois l'activisme des universitaires français, qu'on lui préfère souvent aujourd'hui le terme anglo-saxon, dans un renoncement bien connu des adeptes du tout anglais, dont la suprématie mondiale est pourtant en perte de vitesse manifeste (voir le post suivant).
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Pays/territoire :
Sorbonne, Paris, France
DIV : A vos calculettes.
Voici le cas d'une division remarquable, celle de 1 par le carré de 99. Le résultat donne une suite bien curieuse.
1/99x99 = 1/9801 = 0, 00 01 02 03 04 05 06 07 08 09 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54 55 56 57 58 59 60 61 62 63 64 65 66 67 68 69 70 71 72 73 74 75 76 77 78 79 80 81 82 83 84 85 86 87 88 89 90 91 92 93 94 95 96 97 98 99
IA : Toucher artificiel pour doigt robotique.
Le département d'ingénierie biomédicale (BME) de l’école d'ingénieurs Viterbi de Los Angeles (Université de Californie du Sud) a mis au point un doigt robotique ultrasensible. Cette réalisation, publiée dans le numéro de Frontiers in neurobiotics du 18 juin 2012, repose sur la mise au point d'un capteur, nommés BioTac, fabriqué dans un matériau souple et doux, et possédant ses propres empreintes digitales.
Ce capteur est développé par la start-up SynTouch LLC. Il peut identifier les forces de frottement ainsi que la température des objets en contact sur son enveloppe en silicone. Entre la coque électronique et la peau en silicone, un fluide conducteur électrique joue le rôle d’interface. Un hydrophone permet alors de détecter les vibrations pour identifier les textures et, comme chez l'homme, lorsque les doigts touchent une surface, la peau vibre de façon spécifique. Ces vibrations sont détectées électriquement, permettant une sensibilité périphérique bien supérieure à celle de la main humaine. des capteurs thermiques permettent de mesurer, garce au mouvement du doigt, la conductance thermique du matériau palpé, distinguant ainsi facilement par exemple le métal du bois. Cette intelligence "embarquée" au bout du doigt permet également de repérer des formes, en distinguant des bords, des arêtes, des coins, des surfaces planes et même la courbure des objets.
Les capteurs de pression permettent d'intégrer ce doigt à une main robotique afin de permettre une saisie "sensible".
L'originalité du robot est son intelligence algorithmique "distale", permettant les traitements de reconnaissance et de détection au sein même du capteur. C'est d'ailleurs, d'après les auteurs, l'enjeu de recherche du dispositif : BioTac stocke en mémoire des textures et propriétés d’objets rencontrés auparavant. Confronté à une texture inconnue, le capteur détermine des niveaux de similitude de ce qu’il touche avec les données de son "expérience". L'analyse permet alors de décider quel doit être le mouvement suivant le plus efficace à effectuer afin de déterminer une nouvelle expérience. Ce processus de bouclage sensori-moteur et de comparaison avec la mémoire est répété jusqu’à ce que le robot atteigne un taux de confiance idéal (de 99%). L’expérience montre que le dispositif, entraîné avec plus d'une centaine de textures courantes, n'a besoin que de 5 mouvements exploratoires pour les identifier avec un taux d'erreur inférieur à 5% (ces performances sont bien supérieures à celles de la main humaine).
Plusieurs applications sont envisagées, notamment dans le domaine des prothèses ou dans celui de la détection fine. (voir une vidéo ici ). On peut s'interroger sur la sensation que peut alors avoir un humain équipé de telles substitutions hypersensibles, en confrontant peut-être l'hypothèse de l'hypertactilité, avec le rapide "plus c'est mieux", et en mettant à l'expérimentation celle d'une "limitation utile des performances" pour une harmonisation des afférences et de la multisensorialité humaine. On attend également un test de ce capteur pour la lecture Braille.
Ce capteur est développé par la start-up SynTouch LLC. Il peut identifier les forces de frottement ainsi que la température des objets en contact sur son enveloppe en silicone. Entre la coque électronique et la peau en silicone, un fluide conducteur électrique joue le rôle d’interface. Un hydrophone permet alors de détecter les vibrations pour identifier les textures et, comme chez l'homme, lorsque les doigts touchent une surface, la peau vibre de façon spécifique. Ces vibrations sont détectées électriquement, permettant une sensibilité périphérique bien supérieure à celle de la main humaine. des capteurs thermiques permettent de mesurer, garce au mouvement du doigt, la conductance thermique du matériau palpé, distinguant ainsi facilement par exemple le métal du bois. Cette intelligence "embarquée" au bout du doigt permet également de repérer des formes, en distinguant des bords, des arêtes, des coins, des surfaces planes et même la courbure des objets.
Les capteurs de pression permettent d'intégrer ce doigt à une main robotique afin de permettre une saisie "sensible".
L'originalité du robot est son intelligence algorithmique "distale", permettant les traitements de reconnaissance et de détection au sein même du capteur. C'est d'ailleurs, d'après les auteurs, l'enjeu de recherche du dispositif : BioTac stocke en mémoire des textures et propriétés d’objets rencontrés auparavant. Confronté à une texture inconnue, le capteur détermine des niveaux de similitude de ce qu’il touche avec les données de son "expérience". L'analyse permet alors de décider quel doit être le mouvement suivant le plus efficace à effectuer afin de déterminer une nouvelle expérience. Ce processus de bouclage sensori-moteur et de comparaison avec la mémoire est répété jusqu’à ce que le robot atteigne un taux de confiance idéal (de 99%). L’expérience montre que le dispositif, entraîné avec plus d'une centaine de textures courantes, n'a besoin que de 5 mouvements exploratoires pour les identifier avec un taux d'erreur inférieur à 5% (ces performances sont bien supérieures à celles de la main humaine).
Plusieurs applications sont envisagées, notamment dans le domaine des prothèses ou dans celui de la détection fine. (voir une vidéo ici ). On peut s'interroger sur la sensation que peut alors avoir un humain équipé de telles substitutions hypersensibles, en confrontant peut-être l'hypothèse de l'hypertactilité, avec le rapide "plus c'est mieux", et en mettant à l'expérimentation celle d'une "limitation utile des performances" pour une harmonisation des afférences et de la multisensorialité humaine. On attend également un test de ce capteur pour la lecture Braille.
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23 juin 2012
IA - DIV : Google rend hommage aux 1100100 ans de la naissance de Turing.
Avec l'hommage perpétuel de la pomme mangée de Apple , voila celui de Google qui célèbre le centenaire de la naissance de l'un des plus célèbres génies du XXème siècle : Alan Turing.
L'un des pères fondateurs de l'IA réunit ainsi par la pensée deux des ennemis de la Silicon valley : Bel hommage des geeks de Palo Alto.
Le Doodle de Google du 23 juin 2012 est interactif et, avec la "machine de Turing", permet de résoudre des problèmes. Regardez ici ✔ la petite vidéo de démonstration.
La promotion "Alan Turing" de l'ENSC a été diplômée 15 novembre 2009, dans l’amphithéâtre Gintrac de l’Université Bordeaux II.
Le Doodle de Google du 23 juin 2012 est interactif et, avec la "machine de Turing", permet de résoudre des problèmes. Regardez ici ✔ la petite vidéo de démonstration.
La promotion "Alan Turing" de l'ENSC a été diplômée 15 novembre 2009, dans l’amphithéâtre Gintrac de l’Université Bordeaux II.
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Pays/territoire :
Google Dr, Mountain View, Californie 94043, États-Unis
22 juin 2012
BIO : Le génome du cousin bonobo.
Une équipe internationale (Allemagne, Autriche, Danemark, Espagne, Grande Bretagne, Italie, Congo, Ouganda, Turquie, Japon, USA) coordonnée par l’Institut Max Planck d’anthropologie de l’évolution (Leipzig) vient de publier dans la revue Nature (13 juin 2012) le génome complet du bonobo (Pan paniscus) et l’a comparé à celui du chimpanzé (Pan troglodytes) et de l’homme (Homo sapiens sapiens).
Cette recherche, menée sur une femelle bonobo du zoo de Lepizig dont le génome a été comparé à celui de 19 autres bonobos et chimpanzés, a permis de confirmer que l'homme moderne partage avec le bonobo un ancêtre commun. Celui-ci, vieux de 5 à 7 millions d’année, est beaucoup plus ancien que le dernier ancêtre commun que le bonobo partage avec le chimpanzé, vieux d'il y a moins de deux millions d’années.
Le génome du bonobo est commun avec le génome humain à 98,7 %, et paradoxalement, l'homme partage certaines séquences de gènes spécifiquement avec le bonobo, sans être présentes chez le chimpanzé. On sait au contraire que l'homme partage également des séquences spécifiques avec le seul chimpanzé.
La piste des interprétations comportementales, potentiellement attachée à ces séquences génétiques, n'est pas simple à suivre, et les auteurs prennent toutes les précautions quant à des interprétations simples dans un domaine largement multicausal.
Accès à l'article (lien).
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Pays/territoire :
Inongo, République démocratique du Congo
13 juin 2012
DIV : 4ème édition des Rencontres nationales du numériques.
L'édition 2012 des Rencontres nationales du numériques aura lieu le 5 juillet à Poitiers.
Cross-media, communication digitale, réseaux sociaux… les dernières tendances en matière de TIC.
Invité d’honneur : Joël de Rosnay, prospectiviste, cocréateur d’Agora Vox.
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Pays/territoire :
58 Boulevard du Grand Cerf, 86000 Poitiers, France
11 juin 2012
TECH : Les drones autorisés à voler.
Fly-n-Sense, la société des drones de Bordeaux TechnoWest, membre du cluster AETOS, vient d'obtenir de la DGAC la première autorisation de vol de UAV en France.
Spécialisée dans la conception et la réalisation de drones civils multimissions ainsi que dans l’ingénierie et l’expertise des systèmes autonomes, Fly-n-Sense a obtenu la première autorisation de vol d’un drone en France. Elle peut désormais effectuer des travaux aériens avec sa gamme de minidrones.
Cette première autorisation ouvre enfin la voie à l’insertion des drones dans l’espace aérien, et à leur utilisation pour des missions civiles dont l'utilité fait, chaque jour, encore moins de doutes.
Libellés :
info générale,
robot,
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Pays/territoire :
Rue Marcel Issartier, 33700 Merignac, France
DIV - TECH : Les neutrinos vont moins vite que prévu.
Les neutrinos envoyés du Cern vers le Gran Sasso respectent bien la limite de vitesse cosmique
Le 8 juin à Kyoto, lors de la 25e Conférence internationale sur la physique du neutrino et l’astrophysique, la collaboration Opera et trois autres expériences ont annoncé avoir mesuré de manière cohérente une vitesse des neutrinos compatible avec celle de la lumière.
Cela vient clore le débat qui était né en septembre dernier.
Les vérifications et mesures effectuées ces dernières semaines ont permis de confirmer l’origine de l’erreur, due au branchement défectueux d’un câble de synchronisation optique des horloges de précision. De quoi enrichir l'histoire des sciençes et la réflexion épistémologique critique.
Pays/territoire :
CERN, 1211 Genève 23, Suisse
09 juin 2012
IA -SHS : La carte du Monde des sites les plus regardés sur le Web.
Voici une carte sans surprise publiée par Webempires à partir de chiffres extraits d’Alexa. Elle témoigne du combat planétaire entre Google et Facebook. Pourtant, elle montre une Asie qui résiste aux deux grands américains, avec des compagnies locales : Yandexen russe et Baidu en Chinois. Comme quoi le rouleau compresseur linguistique à laver les cerveaux de l'anglo-américain n'a pas encore totalement fait son oeuvre. L'Europe, évidemment, n'existe que derrière le géant Google.
En Amérique, au nord comme au sud, et en Europe (en gros l’occident démocratique proaméricain), c'est Google, en Afrique c'est Facebook, en Asie, les alternatives locales et une poche de résistance de Yahoo, au Japon ... Bien entendu, tout ceci doit être interprété en fonction des conditions politiques, sociales et linguistiques. Du travail pour les sociologues des sciences de la communication.
Lien vers la carte du Monde (JPG).
Voir le palmarès Alexa des sites dans le Monde, par Pays (et en France), et par thématiques (notamment en sciences, sciences sociales, sciences cognitives, ingénierie et technologie.
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internet
Pays/territoire :
San Francisco, Californie, États-Unis
04 juin 2012
BIO - IA - SHS - TECH : Journées HE2N à l'ENSC
Les journées annuelles du "Human Engineering Expertise Network" (HE2N) se tiendront les 13 et 14 juin 2012 à l'ENSC (le 13) et au centre de recherche THALES Avionics du Haillan (le 14 juin)..
Organisées par le laboratoire commun HEAL*, les journées feront le point sur l'ensemble des travaux des thèses financées dans le cadre du réseau (le 12), portant sur des domaines aussi variés que la multimodalité dans les interfaces de collaboration, les aptitudes de localisation de sources sonores virtuelles, les contraintes des visuels de casque see-through, l'anticipation et la préparation cognitive en mission, la gestion de la charge mentale ou de la charge attentionnelle par les opérateurs, le contrôle cognitif dans le pilotage; et présenteront des travaux en cours. Elles offriront également des conférences d'actualité sur la vision des couleurs en visée tête haute (HUD) et les interfaces homme-machine post-wimp (IHM/post-Windows-Icons-Menus-Pointing devices), des démonstrations en "gestion de mission", "IHMPA", "HUD couleur", et des débats et échanges avec les spécialistes du développement industriel et des chercheurs de HEAL (GUY 1&2, wrap-up et Finex).
* Laboratoire commun ENSC/THALES - Human Engineering for Aerospace Lab. (en partenariat avec l'IMS - UMR-5218 et le GIS Albatros).
Organisées par le laboratoire commun HEAL*, les journées feront le point sur l'ensemble des travaux des thèses financées dans le cadre du réseau (le 12), portant sur des domaines aussi variés que la multimodalité dans les interfaces de collaboration, les aptitudes de localisation de sources sonores virtuelles, les contraintes des visuels de casque see-through, l'anticipation et la préparation cognitive en mission, la gestion de la charge mentale ou de la charge attentionnelle par les opérateurs, le contrôle cognitif dans le pilotage; et présenteront des travaux en cours. Elles offriront également des conférences d'actualité sur la vision des couleurs en visée tête haute (HUD) et les interfaces homme-machine post-wimp (IHM/post-Windows-Icons-Menus-Pointing devices), des démonstrations en "gestion de mission", "IHMPA", "HUD couleur", et des débats et échanges avec les spécialistes du développement industriel et des chercheurs de HEAL (GUY 1&2, wrap-up et Finex).
* Laboratoire commun ENSC/THALES - Human Engineering for Aerospace Lab. (en partenariat avec l'IMS - UMR-5218 et le GIS Albatros).
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2-12 Rue Docteur Hoffmann Martinot, 33000 Bordeaux, France
01 juin 2012
DIV : Abrogation de la circulaire Guéant.
La très controversée circulaire Guéant, mettant en application à compter du 31 mai 2011 des mesures de restriction de travail en France pour les étudiants étrangers diplômés, a été abrogée symboliquement un an jour pour jour après par le nouveau gouvernement. Cette abrogation faisait partie des engagements de campagne de François Hollande.
Ce texte de l'ancien ministre de l'Intérieur a fait polémique dans le monde de l'enseignement et celui du travail et de l'emploi, et de nombreux universitaires et chefs d'entreprise et l'ensemble des associations étudiantes en demandaient l'abrogation depuis sa signature.
Cette abrogation a été faite fait par une nouvelle circulaire, conjointement établie par les ministres de l'intérieur, de l'emploi et de l'enseignement supérieur et de la recherche, afin de «restaurer un climat de confiance» et «renforcer l'image de la France au niveau international» (sic).
Selon le gouvernement, elle établit des règles précises et transparentes dans le cadre du code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile et du code du travail, assure l'égalité de traitement sur le territoire nationale, et facilite les démarches des étudiants concernés.
Ainsi les délais d'instruction des demandes, par les agents de l'Etat, ne pourront excéder deux mois et ce, afin qu'aucun retard de l'administration ne vienne pénaliser les étudiants dans leurs recherches d'emploi et leur prise de poste dans les entreprises ou les institutions.
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polémique
Pays/territoire :
1 Rue Descartes, 75005 Paris, France
21 mai 2012
DIV : Les entreprises et la génération Y.
D'après une étude réalisée en 2009 par l'IAE de Lyon auprès d'une soixantaine de DRH de PME et de grands groupes, les deux tiers d'entre eux indiquaient que des programmes d'intégration spécifiques des jeunes de la génération Y sont nécessaires notamment pour donner du sens au travail et fidéliser les recrutés.
Mais pourtant seulement un tiers les avaient mis en place.
Voir l'article de Nathalie Brafman "Comment les entreprises s'adaptent à l'arrivée de la génération Y" dans Le Monde "Société" du 18 mai 2012 et du même auteur au même endroit "La génération Y existe-t-elle vraiment ?"
A propos de la Génération Y, suivre le site "LaGenerationY.com" pour "comprendre la génération Y et le management inter-générationnel".
Mais pourtant seulement un tiers les avaient mis en place.
Voir l'article de Nathalie Brafman "Comment les entreprises s'adaptent à l'arrivée de la génération Y" dans Le Monde "Société" du 18 mai 2012 et du même auteur au même endroit "La génération Y existe-t-elle vraiment ?"
A propos de la Génération Y, suivre le site "LaGenerationY.com" pour "comprendre la génération Y et le management inter-générationnel".
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DIV : Publish in English or Perish by frenchies !
Une pré-publication récente porte sur les "Nefarious numbers".
Les auteurs apportent des arguments contre l'utilisation irraisonnée des outils bibliométriques pour l'évaluation des chercheurs, des journaux scientifiques, et des institutions... où les honnêtes gens sont probablement lésés.
D. Arnold est un professeur des mathématiques, K. Fowler une documentaliste spécialisée en mathématiques, tous deux de l'Université du Minnesota. Ils dressent une liste des tricheries de certains auteurs, des astuces de certains autres, ou des moyens plus subtils qu'ont certains supports d'augmenter artificiellement l'Impact Factor.
Voir la chronique de Jean-Marc Schlenker sur le site ens-sup.blogspot.
Voir l'article de Laurence Bianchini sur MyScienceWork.com, pour tout comprendre que les indicateurs de l’évaluation de la recherche : de l’impact factor à l’h-index.
Publish in English, or Perish? (lien).
Libellés :
épistémologie,
polémique,
publication
DIV : L'UNESCO pour le libre accès de l'information scientifique.
L'UNESCO vient de publier le «
Policy Guidelines for the Development and Promotion of Open Access” pour promouvoir l’open access, en particulier en matière d’information scientifique.
Cette publication encourage le développement de l’open access aux niveaux gouvernementaux et institutionnels, en en décrivant les bénéfices, les modèles économiques et la gestion des droits.
Policy Guidelines for the Development and Promotion of Open Access” pour promouvoir l’open access, en particulier en matière d’information scientifique.
Cette publication encourage le développement de l’open access aux niveaux gouvernementaux et institutionnels, en en décrivant les bénéfices, les modèles économiques et la gestion des droits.
DIV : Et le mètre ne fait pas un mètre !
C'est en 1792 que deux astronomes français, Jean-Baptiste Delambre et Pierre Méchain, furent chargés par la Convention de mesurer la taille de la Terre afin de donner à l'Humanité les bases d'une mesure universelle des distances et des longueurs. La mission était de mesurer précisément la partie du méridien de Paris entre Dunkerque et Barcelone, de déterminer les latitudes des deux villes, d'en déduire la circonférence de la Terre, et d'en proposer une fraction simple (on adopta un dix millionième de la distance entre le Pôle Nord et l’Equateur, soit un quarante millionnième de la circonférence - mesure qui s'approche d'ailleurs le plus de la dimension du bras ou du pas de l'homme). Il fallait à la fois simplifier les systèmes divers et variés de mesure (il existait plus de deux cent mille unités de poids et de longueur : le pied, le bras, le point, le pouce, la coudée, l'empan, la ligne, la perche, , l'arpent, la lieue, etc. qui variaient d'une province à une autre, voire d'une ville à l'autre).
Conscient de leurs approximations, et pour l'un d'eux de ses erreurs, les scientifiques adoptèrent une mesure approchée, grâce à la nouvelle méthode des moindres carrés développée par Legendre et Gauss, à partir de la plus grande mesure du méridien obtenue par extrapolation de l'arc mesuré. Cette décision fit l'objet de l'organisation de la première réunion scientifique internationale, avec des grands noms tels que Laplace, Legendre ou Lagrange, et un mètre-étalon en platine fut alors fabriqué pour servir de référence pour un système de mesure universel.
On s'aperçut vite que le mètre étalon ne correspondait pas exactement à la mesure théorique, d'autant que la Terre n'étant pas sphérique, la mesure est relative à la longitude. Pourtant on concevra la mesure qui, pour s'affranchir des variations de longueur du métal, fut définie à partir de données cosmologiques jugées universelles et définitives, comme « la distance parcourue par la lumière dans le vide pendant une durée de temps de 1/299 792 456ième de seconde, elle même définie à partir des propriétés du césium).
Le mètre officiel est donc plus court de 0.2 millimètre que le dix millionième d’un quart de méridien théorique moyen, dont on ne connait que la longueur approchée ...
Voir ici une histoire du mètre (lien).
Un ouvrage de Ken Alder "Mesurer le Monde" (prologue).
Libellés :
curiosité,
épistémologie
Pays/territoire :
Pavillon de Breteuil, 92210 Saint-Cloud, France
20 mai 2012
IA - TECH : HUD pour voiture - la réalité augmentée sur le pare brise
Pioneer propose un nouveau dispositif d'affichage tête haute (HUD - head-up display) qui permet de projeter des informations utiles sur le pare brise de la voiture.
Les informations sont disponibles directement devant le pilote, sans qu'il ait besoin de baisser la tête vers le bas, pour suivre ses cadrans de vitesse, ses alarmes ou son GPS. Les informations routières issues de la voiture (comme la vitesse, le guidage GPS, etc.) et de l'environnement (comme les limitations de vitesse, les axes routiers, les conditions de circulation, la fluidité du trafic, etc.), sont directement vue alors que le conducteur ne quitte pas la route des yeux.
Ce module, nommé Cyber Navi, affiche les images via un projecteur attaché à la visière. Pour calculer les estimations de distances, une caméra frontale est fixée sur le rétroviseur central. Et bien sûr, la luminosité est ajustée automatiquement en fonction de l'environnement.
Tout ceci est disponible ... au Japon, et doit faire l'objet de plusieurs améliorations sur lesquelles planches déjà les ingénieurs de Pioneer.
Voir le film de présentation.
Libellés :
ihm,
interfaces,
réalité virtuelle
Pays/territoire :
Tokyo, Japon
19 mai 2012
DIV : Vers l'entreprise numérique augmentée. AIM 2012.
17° colloque international de l'Association Information et management
Séminaire DSI - Sessions professionnelles
"Neotechnologies pour l'entreprise numérique augmentée"
Atelier Session 51, Mardi 22 mai de 17h00 à 18h30
amphi Gabriel - Palais de la Bourde - Bordeaux
Et si l'entreprise, au-delà de ses interfaces homme-machine tirait profit des technologies d'augmentation dans ses systèmes d'information ? C'est la question centrale de cet atelier dont les intervenants sont des spécialistes (academs et professionnels) de l'augmentation et au cours duquel, à partir de la présentation d'approches et de dispositifs d'augmentation correspondant à l'approche "historique" de la démarche, on tentera de faire émerger des pistes pour l'élargissement de son champ d'action et son application à des territoires beaucoup moins "conventionnels".
Intervenants
Thierry Barbier, ingénieur (ancien élève de l'Ecole Polytechnique et de l'Ecole des Télécommunications). S'oriente très tôt vers la production cinématographique : ancien directeur de production pour Sogitec (images de synthèse), Ex Machina (3D-relief, Imax, rides, pour les parcs d’attractions et parcs à thème), ancien directeur effets spéciaux numériques de Ex Machina. Il est actuellement associé fondateur de AmaK, producteur exécutif spécialiste des formats spéciaux, notamment le relief, chef de projet du projet B3D (réalité augmentée pour la culture à Bordeaux).
Christophe Bey, pilote de chasse, ingénieur. S'oriente vers le facteur humain et les limites et contraintes humaines en situation de vol extrême et en mission opérationnelle : ancien spécialite facteur humain de l'Armée de l'Air, ancien instructeur pilote sur Mirage 2000 puis Rafale. Actuellement enseignant-chercheur associé à l'Ecole Nationale Supérieure de Cognitique (facteur humain et technologies cognitives) et au laboratoire IMS (UMR CNRS 5218) à Bordeaux.
Jean-Louis Blouin, ingénieur (ancien élève de l'INSA de Toulouse et de l'IAE de Bordeaux), chef d'entreprise.
Après avoir participé à la direction de plusieurs entreprises, telles que Hennson International, Sopha Bioconcept, il a fondé JLB Vision, a été chargé de mission pour Capgemini, et a cofondé en Aquitaine l'entreprise i2S Innovative Imaging Solutions (Vision intelligente, imagerie, gestion de connaissance ...) dont il est le directeur général. Fondateur et premier président d'Alphanov (centre de transfert de technologie pour la photonique), il préside
le pôle de compétitivité Optique Lasers Aquitain "Route des Lasers" et l'Adeiso (Association pour le Développement de l'Electronique et de l'Informatique dans le Sud-Ouest).
Bernard Claverie, professeur des universités, directeur-fondateur de l'Ecole Nationale Supérieure de Cognitique (ENSC, Institut Polytechnique de Bordeaux). Il est membre du laboratoire IMS (UMR-CNRS 5218 à Bordeaux), membre du comité de direction de l'Institut des Sciences de la Communication du CNRS (ISCC-Paris), coanimateur pour le groupe programmatique 4 (usages, contenus, connaissances) de l'Alliance nationale Allistène (Alliance pour les sciences du numérique) auprès du Ministère de la recherche. Il est l'auteur de nombreux travaux de psychophysiologie et d'ouvrages sur la cognitique et l'augmentation de l'humain par les technologies numériques.
Programme de la session (lien).http://www.aim2012.bem.edu/
Libellés :
économie,
entreprise,
homme augmenté,
info générale,
numérique,
réunion scientifique
Pays/territoire :
Place de la Bourse, 33000 Bordeaux, France
TECH : Transport privé dans le spatial.
La société américaine SpaceX doit effectuer samedi 19 mai 2012, à 4H55 du matin (heure locale - 10h55 en France), depuis la base aérienne de Cap Canaveral près du Centre Spatial Kennedy en Floride (USA), le premier vol spatial privé aller-retour de l'histoire.
Ce vol à destination de la Station spatiale internationale (ISS), marquera le début d'une nouvelle ère pour le transport dans l'espace qui s'ouvre au privé.
Propulsée par le lanceur Falcon 9, la capsule Dragon de 6 tonnes (5,9 mètres de hauteur, 3,6 m de diamètre) doit effectuer un survol de l'ISS à une distance de 2,5 km avant de s'en approcher et d'être saisie par le bras robotique de la Station manoeuvré de l'intérieur par l'équipage pour ensuite effectuer un amarrage prévu le 22 mai. Deux semaine après, Dragon devrait sz désamarrer de la Station pour effectuer son retour vers la terre avec un amerrissage dans le Pacifique au large de la Californie.
Le fondateur et patron de la société SpaceX, Elon Musk, 40 ans, d'origine sud-africaine et naturalisé américain, est un milliardaire ayant fait fortune dans l'internet (co-fondateur de Zip2, Xcom et Paypal) et le photovoltaïque (SolarCity) et l'automobile électrique (Telsa). Il se place actuellement comme le premier sous-traitant spatial privé de la NASA, et a passé un contrat de 1,6 milliard de dollars conclu avec l'agence américaine pour un programme de douze missions de livraison de fret en quatre ans. La NASA a également un contrat de 1,9 milliard avec Orbital Sciences Corp. pour huit missions de ravitaillement à l'ISS, avec le lanceur Antares et la capsule Cygnus dnt le premier vol est prévu en fin d'été ou en automne.
La Nasa compte aujourd'hui sur le secteur privé pour prendre la relève des trois navettes spatiales dont la dernière a volé en juillet 2011, et s'affranchir de sa dépendance des vaisseaux automatiques russes (Progress), européens (ATV) et japonais (HTV) qui ne peuvent pas revenir dans l'atmosphère, et en 2015 des Soyouz russes pour le transport des astronautes (actuellement 50 millions de dollars le siège).
L'avantage du vaisseau Dragon de SpaceX est qu'il peut acheminer 6 tonnes de fret à l'ISS, et surtout peut ramener jusqu'à 3 tonnes sur la Terre, tout en coûtant moins cher puisque réutilisable, tout en correspondant à l'idéologie entrepreneuriale américaine, en valorisant le privé dans la conquête spatiale.
Dernière info du jour (19 mai 2012) : À la suite d'un incident moteur, le lancement est reporté le 22 ou le 29 mai 2012'
Dernière info du jour (22 mai 2012) : Falcon 9 s'est envolée peu avant l'aube, sans encombre, et 9 minutes plus tard, la capsule Dragon atteignait l'orbite terrestre et ses panneaux solaires se déployaient. Dragon doit maintenant rejoindre l'ISS, et effectuera jeudi des manoeuvres d'approche à environ deux kilomètres de distance de la station, avant l'amarrage prévu vendredi.
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entreprise,
futur,
info générale,
technologie
Pays/territoire :
Cape Canaveral Afs Skid Strip (XMR), Cocoa Beach, Floride, États-Unis
18 mai 2012
DIV : Le financement de la R&T par les collectivités territoriales.
La note d'information 12-03 de mai 2012, publiée par le Bureau des études statistiques sur la recherche et l'innovation de la direction de la programmation, du développement et de la performance des Ministère de l'éducation nationale et Ministère de l'enseignement supérieur et de de la recherche, sur "Les collectivités territoriales dans le financement de la Recherche et Technologie" est accessible sur le site REPERES.
Site REPERES global.
Libellés :
info générale
Pays/territoire :
67 Rue Dutot, 75015 Paris, France
17 mai 2012
IA : Un robot journaliste.
Le magazine économique américain Forbes propose à ses lecteurs, sur son site internet, des articles boursiers signés «Narrative Science» (voir exemple) ...
... autrement dit un robot.
Il s'agit de prévisions des résultats d'actualité boursière de plusieurs sociétés telles que Abercrombie & Fitch, Limited Brands, Saks.
En fait, le magazine américain a choisi de recourir à la technologie proposée par Narrative Science, une société d'IA de Chicago (Illinois, USA). Fondée à partir des travaux de plusieurs professeurs de journalisme et chercheurs en intelligence artificielle (voir), la société développe un système logiciel qui transforme des données en article, de telle sorte que le résultat soit indiscernable d'un article écrit par un journaliste.
Cette affirmation pose un double problème : soit «Narrative Science» passe le Test de Turing, soit les journalistes écrivent comme des machines ...
Si l'on y regarde de plus près, l'algorithme met en forme des données - puisées par exemple dans les rapports annuels des sociétés - à l'aide d'une base de mots et d'expressions abondamment utilisés par les journalistes, et le tour est joué ... de quoi probablement mettre en question le métier de nombreux spécialistes de la presse, dont l'intelligence requise est plus procédurale que proprement déclarative.
L'algorithme de Narrative Science est encore limité à trois domaines : le sport, l'immobilier et la bourse. Il est cependant d'une rapidité imbattable, necesitant moins de deux minutes pour produire un article de 500 mots, et d'un coût modique, aux alentours de 10 dollars.
La recherche se poursuit pour aborder d'autres domaines plus complexes.
Voir le Guardian du 13 mai 2012 (lien),
... autrement dit un robot.
Il s'agit de prévisions des résultats d'actualité boursière de plusieurs sociétés telles que Abercrombie & Fitch, Limited Brands, Saks.
En fait, le magazine américain a choisi de recourir à la technologie proposée par Narrative Science, une société d'IA de Chicago (Illinois, USA). Fondée à partir des travaux de plusieurs professeurs de journalisme et chercheurs en intelligence artificielle (voir), la société développe un système logiciel qui transforme des données en article, de telle sorte que le résultat soit indiscernable d'un article écrit par un journaliste.
Cette affirmation pose un double problème : soit «Narrative Science» passe le Test de Turing, soit les journalistes écrivent comme des machines ...
Si l'on y regarde de plus près, l'algorithme met en forme des données - puisées par exemple dans les rapports annuels des sociétés - à l'aide d'une base de mots et d'expressions abondamment utilisés par les journalistes, et le tour est joué ... de quoi probablement mettre en question le métier de nombreux spécialistes de la presse, dont l'intelligence requise est plus procédurale que proprement déclarative.
L'algorithme de Narrative Science est encore limité à trois domaines : le sport, l'immobilier et la bourse. Il est cependant d'une rapidité imbattable, necesitant moins de deux minutes pour produire un article de 500 mots, et d'un coût modique, aux alentours de 10 dollars.
La recherche se poursuit pour aborder d'autres domaines plus complexes.
Voir le Guardian du 13 mai 2012 (lien),
Libellés :
ia,
NTIC,
robot,
technologie
Pays/territoire :
111 E Wacker Dr, Chicago, Illinois 60601, États-Unis
16 mai 2012
DIV : L'activité industrielle en hausse en Aquitaine.
L’indicateur du climat des affaires dans l’industrie en Aquitaine a poursuivi son redressement de mars pour rattraper sa moyenne de longue période en avril.
Cet indicateur fléchit dans les services, tout en restant supérieur à sa moyenne de longue période en Aquitaine.
Depuis quelques temps, l’activité industrielle a continué à se redresser. Cette hausse bénéficie à l’ensemble des branches, mais avec de fortes disparités sectorielles, tout en restant favorable aux effectifs. C'est principalement l’activité en informatique et en services d’information qui reste très soutenue.
En savoir plus.
Libellés :
info générale
Pays/territoire :
Bordeaux, France
15 mai 2012
DIV : 50 ans après ... la ruine de la science ...
C'était en 1962,
Léo Szilard expliquait comment stériliser la science ...
Et, 50 ans après, on l'a fait !!!
La Fondation Mark Gable : chacun y reconnaitra qui il veut.
Szilard L. (1962) La voix des dauphins (The Voice of the Dolphins : The Mark Gable Foundation), Paris : éditions Denoël (traduction Chardeyron, P & Saunier C.), coll. Présence du futur n° 55, 1er trimestre 1962, pp. 60-61.
Léo Szilard expliquait comment stériliser la science ...
Et, 50 ans après, on l'a fait !!!
La Fondation Mark Gable : chacun y reconnaitra qui il veut.
Szilard L. (1962) La voix des dauphins (The Voice of the Dolphins : The Mark Gable Foundation), Paris : éditions Denoël (traduction Chardeyron, P & Saunier C.), coll. Présence du futur n° 55, 1er trimestre 1962, pp. 60-61.
DIV : Vent du sud sur les écoles de commerce.
Alors que certains universitaires d'Aquitaine tentent, et ceci malgré l'entreprise purement bordelo-bordelaise de la NUB (Nouvelle Université de Bordeaux) promue à la suite des réorganisations Pécresse, de mettre en oeuvre une action fédérative régionale pour une identité forte de l'enseignement supérieur de l'Aquitaine, projet par ailleurs soutenue par la Région, voilà que les écoles de commerce s'y mettent de leur côté en associant Bordeaux, Pau .... et Marseille ! ! !
En effet, après la décision en janvier dernier des deux écoles de commerce des Chambres de commerce et d’industrie (CCI) de Bordeaux (BEM) et Marseille (Euromed), c’est au tour de l’ESC Pau (64) d’annoncer officiellement qu’elle fusionne à son tour avec l’ensemble ainsi constitué.
Comme quoi la cohérence et la logique territoriales ont encore du chemin à faire ; tout ceci ravirait probablement le regretté Roland Moreno s'il était encore avec nous.
En effet, après la décision en janvier dernier des deux écoles de commerce des Chambres de commerce et d’industrie (CCI) de Bordeaux (BEM) et Marseille (Euromed), c’est au tour de l’ESC Pau (64) d’annoncer officiellement qu’elle fusionne à son tour avec l’ensemble ainsi constitué.
Comme quoi la cohérence et la logique territoriales ont encore du chemin à faire ; tout ceci ravirait probablement le regretté Roland Moreno s'il était encore avec nous.
Libellés :
info générale,
polémique
Pays/territoire :
Pau, France
07 mai 2012
DIV : Offre d'emplois
Offre d'emplois
recrute 6 ingénieurs, consultants et chefs de projet en aide à la décision.
EURODECISION (70 personnes) est une société spécialisée en aide à la décision et optimisation des ressources, notamment dans les domaines de la planification des ressources humaines, de la logistique, du revenue management, de la production et de la conception de produits, pour des clients tels que Airbus – Air France – Air Liquide – Alstom – DCNS – EDF – GDF Suez - RATP – Renault – SNCF – TOTAL – VEOLIA ...
6 postes sont à pourvoir pour des ingénieurs/docteurs débutants ou expérimentés.
Compétences :
- Optimisation et Recherche Opérationnelle (programmation linéaire, programmation par contraintes, recherche locale, méta-heuristiques, simulation par événements discrets, ...)
- Statistiques
- Intelligence Artificielle (BRMS et moteurs de règles, machine learning, ...)
- Développement informatique : C++, JAVA, UML, Matlab, Scilab, Bases de Données, IHM
Lien (ici).
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Pays/territoire :
9 Rue de la Porte de Buc, 78000 Versailles, France
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